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élégie.

Publié le 27/10/2013

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élégie. n.f. (du grec elegeia, « chant de deuil «), terme qui s'applique, dans l'Antiquité, à tout poème alternant hexamètres et pentamètres (vers élégiaques) ; Catulle, Tibulle, Properce et Ovide s'y illustrèrent. Le genre renaît au XVI e siècle, avec une définition non plus formelle, mais thématique et tonale : l'élégie devient un poème lyrique, mélancolique et méditatif. On peut citer les Élégies de Ronsard (1565), La Fontaine (1671), Thomas Gray (1751), Goethe (1790), Chénier (1819), Rilke (19121915)... Nombre de compositions peuvent être considérées comme relevant du genre, même si elles n'en portent pas le nom ( les Méditations poétiques de Lamartine, 1820 ; les Nuits de Musset, 1835-1841). En musique, une élégie est une plainte funèbre ou amoureuse. L'élégie était chantée jusqu'au début du XIX e siècle (Purcell, Beethoven, Schubert). Depuis cette époque, elle est plus souvent instrumentale (Liszt, Grieg, Fauré, Stravinski).

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