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Encyclopédie littéraire: cubisme

Publié le 20/07/2010

Extrait du document

 

Mouvement pictural du début du )0Ce siècle, qui fut une révolution dans l'histoire de la peinture et qui est à l'origine de tous les courants d'art contemporain. Les cubistes s'attachent à reproduire les êtres et les choses non pas tels qu'ils sont vus par les yeux mais tels que la pensée les conçoit.

Commentaire

Le terme de « cubisme « viendrait d'une plaisanterie de Matisse devant un tableau de Braque, reprise par la presse. Le cubisme répond à un désir de clarification après les errances de la fin du XIXe siècle et une volonté expérimentale inconnue jusqu'alors. Les Demoiselles d'Avignon (1907), de Picasso, marquent la naissance officielle du cubisme. Influencée directement par Cézanne, cette oeuvre porte aussi la marque des arts primitifs, ibérique, nègre ou océanien. Le mouvement est lancé : Picasso puis Braque produisent de singuliers paysages, des objets apparemment usuels où la couleur se fait austère et rare, où les formes deviennent géométriques. À leur suite, Derain, Metzinger, Léger, Robert Delaunay, Juan Gris font évoluer le concept selon leur propre sensibilité, déconcertant un public qui crie au scandale. En 1913, la toile accueille les matériaux du réel : papier journal, verre, sable, étoffe, etc. Les cubistes explorent aussi les ressources de la sculpture : on compte parmi les plus grands sculpteurs cubistes Brancusi et Henri Laurens, lequel pratique aussi le collage. À l'hostilité des premiers temps succède pourtant la gloire : dès 1921-1923, ceux qui ont pris le risque d'être piétinés par la critique voient leurs oeuvres devenir objets de spéculation sur un marché de l'art tonifié par l'après-guerre.  

Citations

La géométrie est aux arts plastiques ce que la grammaire est à l'art de l'écrivain. (Guillaume Apollinaire, les Peintres cubistes, « Méditations esthétiques, Sur la peinture «, III.)

Art de peindre les ensembles nouveaux avec des éléments empruntés, non à la réalité de vision, mais à la réalité de connaissance, (Guillaume Apollinaire, les Peintres cubistes, « Méditations esthétiques, Sur la peinture «, VII.)

 

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