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épilepsie.

Publié le 27/10/2013

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épilepsie. n.f., affection chronique caractérisée par la répétition de crises paroxystiques dues à l'activation subite, simultanée et anormalement intense d'un grand nombre de neurones cérébraux. Les crises épileptiques ont des aspects cliniques variables. Différents types d'épilepsie. L'épilepsie généralisée, ou « grand mal «, est caractérisée par des crises qui touchent d'emblée tout le corps. La crise peut être précédée de l'aura, signe annonciateur qui peut être d'ordre moteur, sensitif ou sensoriel. Elle débute par une perte de connaissance brutale ; le malade tombe lourdement et peut se blesser. Surviennent ensuite les classiques convulsions, contractures et secousses rythmées qui se succèdent et qui entraînent souvent une morsure de la langue. La phase suivante est marquée par un relâchement musculaire (une perte des urines est fréquente) et par un retour progressif de la conscience, toujours accompagné d'une amnésie : le malade ne garde aucun souvenir de la crise. L'épilepsie généralisée est très impressionnante mais, en dehors du risque de blessure lors de la chute, elle n'entraîne pas de conséquences graves. L'épilepsie de type « petit mal « est beaucoup plus discrète. Il s'agit, surtout chez l'enfant, d'une interruption brutale et momentanée de l'activité ou de la conversation. Ce trouble n'est absolument pas ressenti par l'enfant. L'épilepsie localisée consiste en la survenue de convulsions localisées à une partie du corps en fonction du territoire cérébral hyperexcité. L'épilepsie peut encore se traduire par des manifestations plus complexes (hallucinations auditives, olfactives, visuelles...). L'état de mal épileptique constitue la répétition des crises épileptiques qui ne cèdent pas au traitement. Il est donc très grave et impose une hospitalisation urgente. Diagnostic de l'épilepsie. Toute perte de connaissance n'est pas synonyme d'épilepsie : elle peut venir d'une syncope cardiaque (arrêt cardiaque brutal et transitoire) ou, dans de nombreux cas, n'être qu'un simple malaise lipothymique favorisé par la fatigue, l'émotion, l'hypoglycémie. Le caractère brutal de la perte de connaissance, la survenue de convulsions, la morsure de la langue, la perte des urines doivent faire penser à l'épilepsie. L'électroencéphalogramme permet, dans la majorité des cas, de confirmer le diagnostic en montrant des ondes électriques caractéristiques. Causes de l'épilepsie. On recherche toujours une cause à l'épilepsie. Ce peut être une infection du cerveau ou des méninges (encéphalite, méningite), une tumeur cérébrale, une contusion cérébrale lors d'un traumatisme. Un scanner est réalisé dans tous les cas, pour visualiser directement l'intérieur de la boîte crânienne ; il peut être accompagné d'imagerie par résonance magnétique. Mais le plus souvent, aucune cause n'est décelée ; on parle alors d'épilepsie essentielle qui sera traitée par des médicaments antiépileptiques. Si le traitement est suivi de façon scrupuleuse, l'épilepsie peut être parfaitement contrôlée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats barbituriques cerveau - Exploration du cerveau comitialité convulsion électroencéphalogramme (EEG) état de mal gliome prodrome schéma

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