FAMILLE
Publié le 24/06/2012
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D’un point de vue psychologique, la famille est constituée essentiellement, dans notre civilisation, du père, de la mère, et des enfants. Des sociologues se sont penchés sur les formes de famille très différentes que l’on rencontre dans d’autres civilisations. Dans la nôtre, ce sont surtout des psychanalystes, tels que Freud, Adler. Jung, qui ont étudié les liens familiaux et les problèmes qu’ils suscitent souvent.
La forme traditionnelle de la famille. Chez nous, elle est fondée sur l’autorité du père. Cette forme patriarcale enseigne à l'enfant le respect, mais aussi un sentiment de dépendance à l’égard du père. Si le père abuse de son autorité; ou si l’enfant a un caractère rebelle, indépendant, une certaine agressivité se développera. Son exagération névrotique peut aboutir à un complexe de castration. crainte, chez le petit garçon, que son père ne le prive de sa virilité pour le rendre plus soumis. La mère a un rôle surtout affectif, Elle est chargée des bases de l'éducation de l'enfant, et c’est principalement par l'affection qu elle obtient de lui les petits sacrifices que l'apprentissage de la propreté, du langage, de la marche, etc., exige du jeune enfant. Les liens avec la mère sont donc avant tout fondés sur l’amour. Leur exagération névrotique a été nommée par Freud complexe d'Œdipe : Je héros grec tombe amoureux de sa mère et, pour l'épouser, tue son père. Tous les petits garçons passent plus ou moins, entre trois et cinq ans, par un stade œdipien. Il est souhaitable que leur mère ne le renforce pas trop par un excès d’amour pour l’enfant. A cet âge, les, petites filles seront plutôt jalouses de leur mère et s'attacheront à séduire leur père. Là aussi, un grand tact est nécessaire pour permettre à l’enfant de résoudre harmonieusement ses problèmes.
Les relations affectives entre les enfants. Au sein d’une même famille, elles sont très importantes également. La place qu’un enfant occupe parmi ses frères et sœurs représente en généra! une situation affective particulière. Pour peu qu’il ait été gâté jusque-là, l’aîné qui voit naître un petit frère ou une petite sœur supportera mal d'être « détrôné «. Il n’est pas rare de voir alors des réactions de jalousie contre l’usurpateur. Il incombe aux parents de les ramener à une juste proportion en s’occupant à peu près autant du bien-être de l’aîné que du cadet. Quant à ce dernier, tous les parents ont pu constater qu’il nourrit très souvent une vive admiration pour son aîné. Cette attitude affective est excellente pour favoriser les bons rapports entre eux, mais il faut veiller à ce qu’elle ne tourne pas au détriment du cadet, en lui inspirant des sentiments d’infériorité. Lorsqu’il y a plus de deux enfants dans la famille, ces problèmes se diversifient, mais ils restent fondamentalement les mêmes. C’est pour les parents une question de doigté que d’intervenir dans les relations entre frères et sœurs pour éviter les heurts affectifs, car l’enfant y est très sensible et en garde facilement l’empreinte toute sa vie.
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