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farce, n.

Publié le 27/10/2013

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farce, n.f. THÉÂTRE : à l'origine, intermède comique intercalé dans des représentations sérieuses. La farce est devenue au XVe siècle un genre autonome, comportant de petites pièces bouffonnes d'un réalisme familier ( le Cuvier, la Farce de maître Pathelin, etc.). Au XVIIe siècle, les procédés comiques ont été repris par Molière depuis les farces de ses débuts (le Médecin volant, l'Amour médecin, Monsieur de Pourceaugnac, etc.) jusque dans ses plus grandes comédies ( l'Avare, Tartuffe, le Misanthrope). Au XVIIIe siècle, Beaumarchais (le Barbier de Séville, le Mariage de Figaro) en a utilisé les travestis, les quiproquos, et, au XIXe siècle, Courteline, Labiche, Meilhac et Halévy en ont maintenu la tradition, qu'ont revivifiée ensuite Alfred Jarry ( Ubu roi), Jules Romains (Knock), les auteurs de l'absurde (Ionesco, Beckett) et les pamphlétaires politiques (Dario Fo, Rezvani).

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