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faux, n.

Publié le 27/10/2013

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faux, n.m., ce qui est contraire à la vérité. 1. DROIT : le faux en écritures consiste en l'altération de la vérité dans un écrit, par un des moyens déterminés par la loi, réalisée dans une intention frauduleuse et de nature à causer un préjudice à autrui. On distingue les faux en écriture authentique ou publique, des faux en écriture privée, de commerce ou de banque ; selon le cas, le faux constitue un délit ou un crime. L'usage de faux représente une infraction distincte. Certains faux (documents administratifs, certificats médicaux, etc.) font l'objet dans le Code pénal d'une incrimination spéciale. 2. ARTS : contrefaçon d'une oeuvre exécutée avec une intention frauduleuse. L'authenticité des oeuvres n'a pas toujours eu la valeur qu'on lui accorde de nos jours. Dans l'Antiquité, les répliques étaient nombreuses, et c'est grâce aux copies qu'en ont faites les Romains que la sculpture grecque est connue. À l'époque moderne, beaucoup de commanditaires prêtaient plus d'attention au sujet traité qu'à celui qui l'exécutait ; l'atelier des grands artistes (Rubens) réalisait de nombreuses oeuvres qui ont ensuite été parfois attribuées au maître. Beaucoup d'attributions sont discutées par les spécialistes ; ainsi, Horst Gerson, un historien de l'art, a soumis le catalogue de Rembrandt à une sévère révision. La propriété artistique n'est l'objet de protection que depuis une date récente ; Dürer a été plagié dès son vivant, de nombreuses imitations ont été exécutées ultérieurement dans une intention frauduleuse. Le marché des objets d'art et les convoitises que suscitent les oeuvres ont entraîné de tout temps la création de faux : antiquités fabriquées à l'époque moderne, peintures faussement attribuées, imitations vendues pour des oeuvres authentiques, simples copies d'une oeuvre existante, oeuvre composite faite de morceaux copiés dans différents originaux, pastiches... Rien ne garantit l'authenticité d'une oeuvre ; la signature ne peut être tenue pour une preuve : elle figure rarement sur l'oeuvre et elle peut être apocryphe. Une des premières falsifications consiste à apposer une fausse signature sur la peinture originale d'un artiste moins coté ; ainsi un portrait de Gluck par Aubry, un peintre du XVIIIe siècle, porte la signature de Greuze. Il existe des exemples curieux : le tableau de Vermeer, le Peintre dans son atelier, a été attribué au XVIIIe s iècle à Peter De Hooch, alors plus coté que Vermeer qui était tombé dans l'oubli. En outre, les experts sont faillibles ; il y a quelques années de faux Mondrian ont failli entrer dans les collections du musée national d'Art m oderne de Paris, alors que le meilleur connaisseur de cet artiste n'avait pas perçu la falsification. Plusieurs faussaires ont défrayé la chronique. En 1927, on s'aperçut que de nombreux tableaux répertoriés dans le catalogue de Van Gogh avaient été exécutés par Otto Wacker. Durant la Seconde Guerre mondiale, on crut avoir découvert un Vermeer inconnu, les Pèlerins d'Emmaüs ; la toile fut acquise par le musée Boymans et s'avéra être l'oeuvre de Van Meegeren. Quant à la collection de Bonnard, Dufy, Modigliani... vendue par Fernand Legros à un collectionneur américain, elle sortait de l'atelier de Raoul Lessard, un faussaire qui a laissé le récit de ses aventures et inspiré un roman à Clifford Irving ainsi qu'un film à Orson Welles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats contrefaçon marché de l'art pastiche propriété Rubens Pierre Paul Vermeer de Delft (Johannes Vermeer, dit) Les livres accélérateur de particules - l'accélérateur Aglaé, page 23, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats falsification

« moderne de Paris, alors que le meilleur connaisseur de cet artiste n'avait pas perçu la falsification. Plusieurs faussaires ont défrayé la chronique.

En 1927, on s'aperçut que de nombreux tableaux répertoriés dans le catalogue de Van Gogh avaient été exécutés par Otto Wacker. Durant la Seconde Guerre mondiale, on crut avoir découvert un Vermeer inconnu, les Pèlerins d'Emmaüs ; la toile fut acquise par le musée Boymans et s'avéra être l'œuvre de Van Meegeren.

Quant à la collection de Bonnard, Dufy, Modigliani...

vendue par Fernand Legros à un collectionneur américain, elle sortait de l'atelier de Raoul Lessard, un faussaire qui a laissé le récit de ses aventures et inspiré un roman à Clifford Irving ainsi qu'un film à Orson Welles. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats contrefaçon marché de l'art pastiche propriété Rubens Pierre Paul Vermeer de Delft (Johannes Vermeer, dit) Les livres accélérateur de particules - l'accélérateur Aglaé, page 23, volume 1 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats falsification. »

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