feu. n.m. (du latin focus, « foyer »), l'un des

feu. n.m. (du latin focus, « foyer «), l'un des quatre éléments pour les Anciens, avec l'eau, la terre et l'air. Le feu, qui assura la suprématie de l'homme sur l'animal, a été adoré dans toute l'Antiquité, en Asie (Perse, Inde : culte d'Agni), sur les bords de la Méditerranée (Grèce : culte d'Hephaïstos, légende de Prométhée ; Italie : culte de Vesta), comme en Amérique (Aztèques). Symbole de la lumière, de la chaleur et du soleil, il fut de tout temps considéré comme le plus puissant des éléments, celui qui était capable de transformer la matière brute en matière subtile, d'où l'importance qu'il revêtit dans tous les sacrifices religieux où, sur l'autel, il permettait aux offrandes d'être acceptées par la divinité. Le feu, sacré chez de nombreux peuples anciens, est encore de nos jours vénéré en Inde par les P?rsis comme par les Hindous. Dans la religion chrétienne, il est représenté par la flamme matérialisant la présence de l'Esprit saint dans l'église. La production du feu. Certains « primitifs « font tourner une baguette à l'intérieur d'un morceau de bois, ce qui a pour effet de porter à l'incandescence la poussière de bois qui se dégage. D'autres utilisent un briquet en pierre, comportant ordinairement un morceau de métal qui frappe un morceau de silex pour produire une étincelle qui enflamme un cordon d'amadou. Les indigènes de Bornéo et de l'Asie du Sud-Est utilisent des briquets à amadou pneumatiques dans lesquels une masse d'air est comprimée de telle sorte que la température s'élève suffisamment pour allumer l'amadou. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats briquet incendie silex techniques (histoire des) - Les techniques archaïques