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Flaubert Gustave, 1821-1880, né à Rouen, écrivain français.

Publié le 27/10/2013

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Flaubert Gustave, 1821-1880, né à Rouen, écrivain français. Flaubert passa son enfance dans l'univers glacé de l'hôtel-Dieu de Rouen dont son père était médecin chef. Son adolescence fut marquée par la profonde passion qu'il éprouva pour MMe Schlesinger, dont il s'inspira pour le personnage de MMe Arnoux dans l'Éducation sentimentale. Une maladie nerveuse lui fit abandonner des études de droit entreprises à Paris sans enthousiasme. Il s'installa à Croisset, près de Rouen. Un voyage en Orient avec Maxime Du Camp, quelques séjours à Paris, une liaison avec la poétesse Louise Colet interrompirent seuls une vie solitaire désormais consacrée à l'écriture. Ses oeuvres principales sont Madame Bovary (1857), Salammbô (1862), l'Éducation sentimentale (1869), la Tentation de saint Antoine (1874), Trois Contes (1877, qui comprennent Un coeur simple, la Légende de saint Julien l'Hospitalier, Hérodias), Bouvard et Pécuchet (inachevé, 1881), le Dictionnaire des idées reçues (posthume, 1911). Il a également laissé une abondante correspondance. Réalisme contre romantisme. L'oeuvre de Flaubert témoigne du profond bouleversement historique et individuel qui suit la révolution de 1848. Aux élans romantiques exprimés dans ses oeuvres de jeunesse (Novembre, Mémoires d'un fou, non édités de son vivant), sensibilité aiguë, effusion lyrique, goût de l'exotisme, Flaubert oppose vite de solides barrières : le désir d'être objectif et le souci de réalisme, étayés par une observation quasi clinique et une documentation méticuleuse. Dans Salammbô, épisode de l'histoire de Carthage, la Tentation de saint Antoine, Hérodias, la Légende de saint Julien l'Hospitalier, Flaubert déploie une imagination flamboyante tout en s'appuyant sur l'érudition. Avec Madame Bovary, dont la publication fit scandale et donna lieu à un procès pour « outrage aux moeurs « (Flaubert fut acquitté), il s'appuie sur un fait divers et prend pour héroïne l'épouse d'un modeste médecin de province. L'esprit rempli des souvenirs de lectures romanesques, elle est heurtée par la médiocrité de son entourage (dont le pharmacien Homais est un exemple savoureux). En proie à l'insatisfaction, au désir d'un ailleurs plus brillant, Emma tente d'échapper à l'ennui par l'adultère, mais, cruellement déçue dans ses aspirations sentimentales et sociales, elle se suicide. L'Éducation sentimentale reprend le thème de l'échec en l'orchestrant plus largement : à travers les déboires artistiques, affectifs, politiques, sociaux, financiers de Frédéric Moreau, et de son ami Deslauriers, c'est la faillite de toute une génération, celle de Flaubert lui-même, qui est constatée. La sottise : haine et fascination. Flaubert, avec un désenchantement qu'il pousse parfois jusqu'au nihilisme, dépeint dès Madame Bovary et l'Éducation sentimentale le conformisme, la sottise d'une société qu'il déteste. Il pousse le trait jusqu'à la caricature dans Bouvard et Pécuchet et le Dictionnaire des idées reçues. Ses personnages, souvent faibles, jamais totalement dénués de qualités, tels Emma Bovary, Frédéric Moreau ou la Félicité d'Un coeur simple, sont victimes d'une médiocrité générale à laquelle ils n'échappent pas eux-mêmes. Un grand styliste. Épris de perfection formelle, Flaubert travaillait ses textes avec acharnement, persuadé que « le style est à lui seul une manière absolue de voir les choses «. Il évoque ses tourments d'écrivain dans sa correspondance ; et la récente publication d'une partie de ses carnets préparatoires témoigne de l'énormité de la tâche qu'il s'imposait. Sa virtuosité dans le maniement des temps verbaux, sa maîtrise des divers modes narratifs, de même que le renouvellement de la notion de héros romanesque, devenu chez lui un anti-héros, font de Flaubert l'un des fondateurs du roman moderne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouilhet Louis Butor Michel Colet (Louise Revoil, dame) Du Camp Maxime France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Julien l'Hospitalier Minnelli Vincente Nadeau Maurice naturalisme - 2.LITTÉRATURE orientalisme réalisme - Le réalisme en littérature - L'esthétique réaliste Salammbô Sartre Jean-Paul Schmitt Florent tentation Thibaudet Albert Les livres Flaubert Gustave, page 1918, volume 4 réalisme - Bouvard et Pécuchet, de Gustave Flaubert, page 4263, volume 8
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« Un grand styliste. Épris de perfection formelle, Flaubert travaillait ses textes avec acharnement, persuadé que « le style est à lui seul une manière absolue de voir les choses ».

Il évoque ses tourments d'écrivain dans sa correspondance ; et la récente publication d'une partie de ses carnets préparatoires témoigne de l'énormité de la tâche qu'il s'imposait.

Sa virtuosité dans le maniement des temps verbaux, sa maîtrise des divers modes narratifs, de même que le renouvellement de la notion de héros romanesque, devenu chez lui un anti-héros, font de Flaubert l'un des fondateurs du roman moderne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bouilhet Louis Butor Michel Colet (Louise Revoil, dame) Du Camp Maxime France - Arts - Littérature - Le XIXe siècle Julien l'Hospitalier Minnelli Vincente Nadeau Maurice naturalisme - 2.LITTÉRATURE orientalisme réalisme - Le réalisme en littérature - L'esthétique réaliste Salammbô Sartre Jean-Paul Schmitt Florent tentation Thibaudet Albert Les livres Flaubert Gustave, page 1918, volume 4 réalisme - Bouvard et Pécuchet, de Gustave Flaubert, page 4263, volume 8. »

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