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guerre.

Publié le 30/10/2013

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guerre. n.f., conflit armé entre États ou au sein d'un même pays (guerre intérieure). Guerre intérieure. Parmi les conflits armés conduits à l'intérieur d'un pays, on distingue la guerre subversive, la guerre révolutionnaire et la guerre civile. La guerre subversive vise à déstabiliser et à affaiblir l'autorité politique d'un territoire ou d'un pays, pour aboutir à son renversement. La guerre révolutionnaire est une forme extrême de guerre subversive, dont le but est d'aboutir à une modification fondamentale des structures politiques et économiques du territoire ou du pays. Enfin, la guerre civile est un conflit armé généralisé entre une partie de la population d'un territoire ou d'un pays, insurgée contre l'autorité de l'État, et l'autre partie, qui soutient cette autorité. Elle est souvent issue de la guerre subversive ou de la guerre révolutionnaire, dont elle constitue alors la phase terminale. La guerre intérieure est fréquemment appuyée politiquement et, parfois, soutenue militairement de l'extérieur. Guerre entre États. La guerre entre États oppose deux ou plusieurs nations dans un conflit armé où l'une au moins de ces nations cherche à s'approprier tout ou partie du territoire, ou à contrôler tout ou partie des intérêts fondamentaux de l'autre (ou des autres). Au regard de la guerre entre États, on distingue les nations belligérantes (directement engagées dans le conflit armé), les nations non belligérantes (non directement engagées dans le conflit armé, mais soutenant politiquement l'une ou l'autre des nations belligérantes) et les nations neutres (totalement extérieures à toute participation au conflit et à tout soutien politique à l'une ou l'autre des nations belligérantes). Le droit de la guerre. Les guerres intérieures sont, en principe, régies par le droit interne du pays dans lequel elles se déroulent. Certaines règles du droit international leur sont cependant applicables (traitement digne des prisonniers, non-emploi des gaz de combat...). Les guerres intérieures peuvent être assimilées à de véritables guerres, au sens du droit international, en cas de reconnaissance de belligérance, c'est-à-dire de situation effective de guerre, par le gouvernement en place ou par un État tiers soutenant les insurgés. Les guerres entre États sont soumises à des règles de droit international, qui régissent les relations entre nations belligérantes, non belligérantes et neutres (conventions de La Haye), et le traitement des individus engagés dans le conflit (conventions de Genève). Par ailleurs, les pays membres de l'Organisation des Nations unies se sont tous engagés à résoudre pacifiquement leurs conflits. Ce n'est que depuis 1928 - soit huit ans après le pacte de la Société des Nations -, avec la signature, à Paris, de ce qu'il est convenu d'appeler le pacte Briand-Kellogg (27 août 1928), que la guerre est devenue hors la loi. L'article 1 er du pacte dispose : « Les hautes parties contractantes déclarent solennellement, au nom de leurs peuples respectifs, qu'elles condamnent le recours à la guerre pour le règlement des différends internationaux et y renoncent en tant qu'instrument de politique nationale dans leurs relations mutuelles. « Dans les faits, ce traité international n'eut pas de conséquences préventives. Juridiquement, il fut le fondement de la charte des Nations unies. Cette mise hors la loi de la guerre permet de définir qui est l'agresseur et qui est la victime, afin de mettre le Conseil de sécurité en mesure d'exercer la police du monde. Les hostilités armées peuvent, en effet, être conduites sous l'égide du Conseil de sécurité, ainsi que les événements de 1990-1991 durant la deuxième guerre du Golfe l'ont montré. Avec cette nouvelle perspective juridique s'est développé un véritable droit de la guerre, définissant les droits et obligations de l'État en guerre : droit d'envahir le territoire ennemi, de détruire les forces adverses, de réquisitionner et de confisquer certains biens ennemis... Mais ce sont les règles d'humanité qui sont la caractéristique la plus marquante de ce nouveau droit de la guerre. La convention de Genève de 1929 (et, avant elle, les conventions de La Haye du début du siècle) interdit de tuer les prisonniers, sauf circonstances exceptionnelles et comme seul moyen de faire respecter la loi par l'État agresseur. De même, les civils doivent être protégés. Toutefois ces principes sont le plus souvent violés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alliance alliance - Les différents types d'alliance armée armée - Introduction armement bactériologique (guerre) base militaire coalitions contrebande crime crise économique - Les crises préindustrielles Croix-Rouge défense - 1.ARMÉE diplomatie espionnage État famine guérilla guerre (De la) guerre des étoiles guerre froide guerre-éclair guerres mondiales Mars mercenaire mobilisation - 1.ARMÉE nation nationalisme neutralité non-intervention ONU (Organisation des Nations unies) pacifisme prisonniers de guerre (protection des) pupille [2] rationnement stratégie tactique

« conventions de La Haye du début du siècle) interdit de tuer les prisonniers, sauf circonstances exceptionnelles et comme seul moyen de faire respecter la loi par l'État agresseur.

De même, les civils doivent être protégés.

Toutefois ces principes sont le plus souvent violés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alliance alliance - Les différents types d'alliance armée armée - Introduction armement bactériologique (guerre) base militaire coalitions contrebande crime crise économique - Les crises préindustrielles Croix-Rouge défense - 1.ARMÉE diplomatie espionnage État famine guérilla guerre (De la) guerre des étoiles guerre froide guerre-éclair guerres mondiales Mars mercenaire mobilisation - 1.ARMÉE nation nationalisme neutralité non-intervention ONU (Organisation des Nations unies) pacifisme prisonniers de guerre (protection des) pupille [2] rationnement stratégie tactique. »

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