Devoir de Philosophie

Guinée.

Publié le 30/10/2013

Extrait du document

Guinée. État de l'Afrique de l'Ouest, riverain de l'océan Atlantique. Le régime militaire mis en place en 1984 à la suite d'un coup d'État a fait place, en 1991, à un gouvernement comprenant des civils. Une nouvelle Constitution pluraliste a alors été promulguée. Géographie. Composée d'un littoral et d'une partie intérieure plus vaste, la Guinée offre des paysages diversifiés : au sud-est, la dorsale guinéenne aux formes lourdes culmine à 1 752 m (mont Nimba) et se prolonge au nord-est par la haute plaine du Niger ; le Fouta-Djalon, massif soulevé du socle (1 515 m), occupe l'ouest du pays et irrigue la plaine littorale. Climats et végétation offrent les mêmes contrastes : le sud est très arrosé (Conakry, 4 300 mm de pluies) et forestier. Le nord est de type soudanien, avec cinq mois de pluies et des savanes. La région est irriguée par le Niger, qui prend sa source à la frontière de la Sierra Leone ; l'ouest est arrosé par de petits fleuves côtiers nés dans le Fouta-Djalon, véritable château d'eau. Le peuplement et les cultures connaissent une même diversité : Peuls du Fouta-Djalon, Malinkés du haut Niger, Soussous de la côte, Kissis de la dorsale guinéenne... La densité de population est forte dans le Fouta-Djalon, plus propice à l'élevage, et sur toute la côte. Conakry est, cependant, de loin la ville la plus peuplée ; mais près d'un habitant sur deux y vit au-dessous du seuil de pauvreté. Au lendemain de l'indépendance, la Guinée, pays agricole exportateur, s'est repliée sur sa production vivrière (riz sur la côte, manioc et ignames au sud, mil au nord), alors que des plantations existent à proximité de la côte (palmiers à huile, agrumes, ananas, bananes, canne à sucre) et que le café est produit dans la dorsale. Le pays a davantage opté pour le développement de son économie minière, fondée sur la bauxite (il en est le 2 e producteur mondial, et ses réserves sont estimées à 8 milliards de tonnes), transformée en alumine à Friguia, sur les diamants (parmi ses réserves, près de la moitié est constituée de diamants de joaillerie) et sur l'or (réserves estimées à 140 000 tonnes), ces derniers étant exploités dans la région orientale par des compagnies privées. Les monts Nimba et Simandou recèlent en outre d'importantes réserves de minerai de fer. La Guinée se heurte avant tout au manque d'infrastructures, et particulièrement d'électricité ; aussi le plus grand projet du pays est-il la construction, avec l'aide internationale, d'un barrage à Garafiri. L'effort est également mis sur l'investissement privé, afin de réduire la part encore exorbitante du secteur informel. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Guinée - défrichage aux environs de Macenta, page 2281, volume 4 Guinée - « la montagne de l'Éléphant qui veille «, page 2281, volume 4 Guinée - village peul dans le massif du Fouta-Djalon, page 2281, volume 4 Histoire. Au XVIIIe siècle, les Peuls avaient fondé en Guinée un puissant État musulman, dont l'occupation par la France commença dès 1838. La colonie de Guinée française fut englobée en 1895 dans l'Afrique-Occidentale française. Ayant acquis son indépendance après avoir voté non au référendum du 28 septembre 1958, le pays devint la République de Guinée, proclamée le 2 octobre et admise à l'ONU le 12 décembre. Le chef de l'État fut, jusqu'en 1984, Sékou Touré. En 1979, il fit instituer la République populaire et révolutionnaire de Guinée. L'émigration des élites fut massive. Menant au début une politique ouvertement prosoviétique, Sékou Touré évolua ensuite vers le neutralisme, et obtint des crédits de la France et des États-Unis. Il n'en restait pas moins très hostile aux régimes modérés d'Afrique noire, et une grave crise l'opposa au Ghana, en 1966, lorsque fut renversé Kwame Nkrumah. À l'intérieur, malgré la dictature du parti unique, des oppositions se firent jour, en grande partie suscitées par les difficultés matérielles dues à une politique sacrifiant le secteur productif de son agriculture. Le chef d'État guinéen accusa ses voisins de Côte-d'Ivoire, de Guinée-Bissau, du Sénégal, de pousser à son renversement, et accrut l'oppression policière. Le général Lansana Conté, arrivé au pouvoir en 1984, prit la tête d'un Comité militaire pour le redressement national, dont les mesures économiques eurent l'aval du FMI. Les partis d'opposition ne furent pas légalisés avant 1992 et, en 1993, eurent lieu des élections présidentielles pluralistes, remportées par le général Lansana Conté. Celui-ci a dû faire face, en 1996, à une tentative de putsch militaire. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Touré Sékou, page 5234, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Occidentale française (A-OF) Conakry Fouta-Djalon mandingue Niger Peuls Toucouleurs Touré Sékou Les médias Guinée - carte physique Guinée - tableau en bref Guinée - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres Conakry, page 1211, volume 3

« Histoire. Au XVIII e siècle, les Peuls avaient fondé en Guinée un puissant État musulman, dont l'occupation par la France commença dès 1838.

La colonie de Guinée française fut englobée en 1895 dans l'Afrique-Occidentale française.

Ayant acquis son indépendance après avoir voté non au référendum du 28 septembre 1958, le pays devint la République de Guinée, proclamée le 2 octobre et admise à l'ONU le 12 décembre.

Le chef de l'État fut, jusqu'en 1984, Sékou Touré.

En 1979, il fit instituer la République populaire et révolutionnaire de Guinée.

L'émigration des élites fut massive. Menant au début une politique ouvertement prosoviétique, Sékou Touré évolua ensuite vers le neutralisme, et obtint des crédits de la France et des États-Unis.

Il n'en restait pas moins très hostile aux régimes modérés d'Afrique noire, et une grave crise l'opposa au Ghana, en 1966, lorsque fut renversé Kwame Nkrumah.

À l'intérieur, malgré la dictature du parti unique, des oppositions se firent jour, en grande partie suscitées par les difficultés matérielles dues à une politique sacrifiant le secteur productif de son agriculture.

Le chef d'État guinéen accusa ses voisins de Côte-d'Ivoire, de Guinée-Bissau, du Sénégal, de pousser à son renversement, et accrut l'oppression policière.

Le général Lansana Conté, arrivé au pouvoir en 1984, prit la tête d'un Comité militaire pour le redressement national, dont les mesures économiques eurent l'aval du FMI.

Les partis d'opposition ne furent pas légalisés avant 1992 et, en 1993, eurent lieu des élections présidentielles pluralistes, remportées par le général Lansana Conté.

Celui-ci a dû faire face, en 1996, à une tentative de putsch militaire. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Touré Sékou, page 5234, volume 10 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Afrique-Occidentale française (A-OF) Conakry Fouta-Djalon mandingue Niger Peuls Toucouleurs Touré Sékou Les médias Guinée - carte physique Guinée - tableau en bref Guinée - tableau en chiffres Afrique - carte politique Les livres Conakry, page 1211, volume 3. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles