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horlogerie.

Publié le 31/10/2013

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horlogerie. n.f., art, technique, industrie et commerce des instruments servant à la mesure du temps. Le cadran solaire primitif, baptisé plus tard gnomon par les Grecs, simple piquet vertical projetant sur le sol une ombre dont on graduait la rotation, fut le premier appareil à mesurer l'écoulement du temps. Des appareils plus perfectionnés, comportant des graduations multiples, apparurent en Chaldée au IIIe siècle avant J.-C. Les sabliers et les clepsydres (horloges à eau) apparurent probablement vers le XVe siècle avant J.-C. en Égypte. Ces premiers appareils furent régulièrement construits jusqu'au XIVe siècle. De cette époque datent les horloges mécaniques monumentales à poids, qui présentaient un avantage décisif au niveau de l'affichage (invention du cadran) et de l'autonomie, et l'art de l'horlogerie monumentale venait de naître avec des chefs-d'oeuvre esthétiques et scientifiques, comme l'horloge astronomique de Strasbourg (1574). Au XVe siècle, furent inventés le ressort et la montre portative, et l'on assista au développement d'une orfèvrerie spécifique de très haut luxe, à un raffinement de perfection mécanique, mais toujours avec le même manque fondamental de précision. Le grand tournant. Les physiciens découvrirent, vers 1650, qu'un pendule oscillant bat toujours au même rythme, quelle que soit son amplitude, pourvu qu'elle reste petite. L'idée d'utiliser cette propriété pour mesurer le temps germa immédiatement, sans que l'on conçut toutefois de méthode pratique pour comptabiliser et entretenir les oscillations. Le physicien hollandais Charles Huygens eut l'intuition d'associer à une horloge mécanique (dont il supprimait le dispositif de freinage imprécis), un pendule qui, à chaque oscillation, débloquait puis rebloquait l'horloge tout en recevant d'elle une petite impulsion qui entretenait son oscillation. Le prototype fut présenté aux États-Généraux des Pays-Bas en 1657. La méthode moderne de mesure du temps, par comptabilisation des alternances d'un phénomène oscillant, venait de naître. Peu après, Huygens inventa le balancier rotatif oscillant par compression et décompression successives d'un petit ressort, le spiral. Ce dispositif put être intégré dans les montres, leur conférant, à elles aussi, la précision si longtemps attendue. La suite ne fut, jusqu'au milieu du XXe siècle, qu'incessants perfectionnements d'une technique stabilisée dans ses principes. Les derniers bonds en avant. L'étude théorique des phénomènes oscillatoires conduisit à penser que l'isochronisme de leurs oscillations était d'autant plus précis que leur fréquence était plus élevée. Dès 1950, les balanciers furent remplacés avec succès par des diapasons, vibrant à des fréquences ultrasoniques et entretenus électriquement. Les horlogers de pointe décidèrent alors de passer immédiatement aux circuits oscillants à quartz piézoélectriques, vibrant à plusieurs dizaines de milliers de Hz. Le résultat fut prodigieux : les plus rudimentaires des montres à quartz s'avérèrent immédiatement supérieures aux meilleurs chronomètres de marine du début du siècle, et l'industrie horlogère mécanique fut littéralement balayée en quinze ans, sauf pour ce qui concerne la production d'objets de collection de très haut luxe. L'affichage numérique a même conduit à la fabrication de montres ne comportant plus aucune pièce mécanique en mouvement. Les physiciens, quant à eux, se penchèrent directement sur les phénomènes d'oscillations atomiques puis subatomiques, en accédant à des précisions relevant de la fraction de seconde sur un an, précision qui est d'ailleurs mise à la disposition du grand public grâce au réétalonnage périodique par radio, à partir d'une horloge atomique, d'horloges à quartz munies de récepteurs spéciaux. C'est ainsi que l'on a pu procéder à la première vérification expérimentale directe de la relativité du temps en constatant une dérive significative entre une horloge atomique fixe et une horloge atomique en mouvement autour de la Terre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Lip Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats affichage numérique cadran solaire clepsydre diapason gnomon horloge Huygens Christiaan isochronisme montre oscillation physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton quartz sablier spiral techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen temps - La notion physique - Savoir l'heure - Quartz et césium temps - La notion physique - Savoir l'heure - Une précision de plus en plus grande

« phénomènes d'oscillations atomiques puis subatomiques, en accédant à des précisions relevant de la fraction de seconde sur un an, précision qui est d'ailleurs mise à la disposition du grand public grâce au réétalonnage périodique par radio, à partir d'une horloge atomique, d'horloges à quartz munies de récepteurs spéciaux.

C'est ainsi que l'on a pu procéder à la première vérification expérimentale directe de la relativité du temps en constatant une dérive significative entre une horloge atomique fixe et une horloge atomique en mouvement autour de la Terre. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Lip Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats affichage numérique cadran solaire clepsydre diapason gnomon horloge Huygens Christiaan isochronisme montre oscillation physique - La révolution galiléenne et la naissance de la physique classique - De Galilée à Newton quartz sablier spiral techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen temps - La notion physique - Savoir l'heure - Quartz et césium temps - La notion physique - Savoir l'heure - Une précision de plus en plus grande. »

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