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image.

Publié le 01/11/2013

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image. n.f. (du latin imago, « représentation, ombre d'un mort, copie, comparaison «). 1. LITTÉRATURE : dans le discours, figuration par analogie explicite (comparaison) ou implicite (métaphore) d'une réalité autre que celle qui serait évoquée littéralement. Pour la rhétorique classique, l'image (figure ou trope) se veut « peinture expressive de la pensée « ; pour les surréalistes, qui récusent la conception analogiste, elle doit « naître [...] du rapprochement de deux réalités plus ou moins éloignées « (Reverdy). Quelle qu'en soit la théorie, la notion d'image manifeste l'essence de la littérature comme représentation. 2. PHYSIQUE : convergence réelle ou fictive des rayons lumineux issus d'un objet après traversée d'un instrument d'optique. La formation d'une image par un instrument d'optique ou par l'oeil humain repose, en première approximation, sur les lois fondamentales de l'optique géométrique - dites lois de Descartes - qui régissent la réflexion et la réfraction d'un rayon lumineux par un matériau optique. Les dispositifs optiques sont conçus de telle sorte qu'à un point du plan objet corresponde un point du plan image. Cette correspondance n'est cependant jamais parfaite ; elle est limitée par différents types d'aberrations et fondamentalement par la diffraction. La notion de rayon lumineux de l'optique géométrique n'est en effet qu'une approximation, celle-ci n'étant correcte que lorsque les dimensions mises en jeu sont grandes devant la longueur d'onde. Quand ce n'est pas le cas, il faut avoir recours à la théorie de la diffraction et en particulier au principe de Huygens-Fresnel, qui stipule que chacun des points recevant une onde lumineuse se comporte à son tour comme une source réémettant une ondelette. La formation optique des images peut, de ce point de vue, être décrite par un mécanisme de double diffraction de la lumière. Un objet éclairé diffracte la lumière, modifiant la distribution lumineuse et produisant ainsi ce que l'on nomme le spectre de l'objet. Celui-ci est alors considéré comme un objet diffractant dont on peut également former le spectre qui se trouve alors être l'image de l'objet de départ. L'angle de diffraction est d'autant plus grand que les détails de l'objet éclairé sont plus fins : au centre du spectre se rassemble la lumière associée aux plages uniformes. On comprend alors que l'ouverture d'un système optique, qui ne produit que la partie centrale du spectre, limite la résolution. Ce point de vue se prête particulièrement bien au traitement optique des images. Il est en effet souvent plus facile d'intervenir sur le spectre d'une image que directement. On peut ainsi filtrer une image en interposant des diaphragmes ou des écrans sur le trajet de la lumière. Une méthode très utilisée, le contraste de phase, consiste à modifier le spectre en plaçant sur le trajet de la lumière un matériau d'indice choisi de manière à introduire un déphasage pour certaines composantes du spectre. 3. MATHÉMATIQUES : résultat d'une application ou d'une transformation. Lorsque y = f(x), on dit que y est l'image de x par f. Voir application et complexes (nombres).

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