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Dissertation sur Assia Djebar Littérature et image

Publié le 01/04/2022

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« Assia Djebar est une femme de lettres algérienne d'expression française, elle est en effet née le 30 juin 1936, à Cherchell, qui est un département d'Alger, et elle est décédée le 6 février 2015 en France, à Paris.

Assia Djebar est son nom de plume, son nom de naissance est Fatima-Zohra Imalayène, elle s'est choisie ce nom de plume quand elle a débuté dans l'écriture, elle a en effet mis en relation deux mots qui ont une signification bien précise, Assia signifie consolatrice et Djebar renvoie à la force.

Son écriture est habitée par diverses langues de l'Algérie comme l'arabe algérien, le berbère, l'arabe écrit et le français.

Elle questionne sans relâche le métissage des langues et des imaginaires dans une Algérie post-coloniale. Elle publie son tout premier roman à l'âge de 20 ans, "la soif", elle le publie alors que l'Algérie est encore colonisée où elle met en scène une jeune femme algérienne du nom de Nadia, qui appartient à un univers bourgeois, occidentalisée, cette œuvre met en avant la soif que souffre Nadia, la soif d'un ailleurs, soif d'une pureté.

Dans cette œuvres Assia Djebar veut avant tout exploiter le point de vue féminin et l'éveille érotique.

Mais la presse prend mal cet ouvrage, effectivement on lui reproche cette liberté qu'elle entreprend dans ses œuvres. Malgré le point de vue de la presse, en Algérie elle fait partie de ces femmes importantes, pour la cause des femmes, femmes anticipatrices, dans ses livres les femmes ne sont plus des personnages secondaires mais de personnages principales.

Elle montre aussi la rêverie des femmes, qui correspond à leur liberté, on ne peut pas changer celle-ci ni même leur interdire, cette rêverie fait parti d'un régime patriarcale. Mais Assia Djebar ne s'arrête pas qu'à la littérature, cette femme qui ne recule devant rien, a aussi touché au cinéma où elle réalise un court-métrage et un long-métrage.

En 1978, 2 ans avant le livre, elle produit un court-métrage intitulé « La nouba des femmes du mont Chenoua » qui relate l'historie d'une femme de trente ans qui se nomme Lila, qui est architecte et qui revient avec sa famille, c'est-à-dire son mari, qui est en fauteuil roulant suite à un accident, et sa fille dans sa vie natale qui est Chenoua.

Elle retourne en Algérie après la guerre, là-bas elle réfléchit sur les différences entre sa vie et celles des autres femmes du pays.

En 1982 elle parvient à réaliser un long métrage intitulé « la zerda ou les chants de l'oubli » qui se compose de poème en quatre chant qui s'inspire des tableaux, réalisé à partir d'archives de la colonisation, ce long-métrage s'attelle à un travail de déconstruction de la mise en image du Maghreb colonial, pendant que la bande-son tente de faire réveiller d'autres images du Maghreb briguer en donnant la parole aux principales victimes ; les Maghrébins avec comme moyen des voix anonymes recueillis pendant cette période ou réimaginées.. »

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