INHIBITION (psychanalyse)
Publié le 22/02/2012
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On dit d'un processus ou d'une fonction qu'il est en état d'inhibition s'il est mis au repos du fait d'un autre processus ou d'une autre fonction. En NEUROLOGIE, une réaction réflexe en inhibe une autre si son activité exclut la possibilité que l'autre se produise. On dit aussi que la peur inhibe l'appétit, le désir sexuel, etc. La notion dans son essence signifie : tenir en échec. En psychanalyse, le terme est habituellement employé à propos de cas où l'état d'inhibition peut être considéré comme un symptôme, l'instance inhibitrice étant habituellement le moi ou le SURMOI et le processus inhibé étant une IMPULSION INSTINCTUELLE ou un de ses rejetons sublimés. Dans certains contextes cependant, l'inhibition est opposée à SYMPTOME, l'inhibition se rapportant à une perte de fonction, le symptôme à un trouble de la fonction. Voir Freud : Inhibition, symptôme et angoisse (1926). L'inhibition et le refoulement diffèrent du fait que l'inhibition implique que « le courant a été coupé », le refoulement que quelque chose est retenu et dissimulé.
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