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Kant Emmanuel, 1724-1804, né à Königsberg, philosophe allemand.

Publié le 02/11/2013

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Kant Emmanuel, 1724-1804, né à Königsberg, philosophe allemand. De famille modeste (son père était cordonnier), il passa toute sa vie à Königsberg, où il fut étudiant, puis professeur, gravissant tous les degrés de la hiérarchie universitaire. La rigueur morale de ses parents et notamment le piétisme de sa mère exercèrent une grande influence sur lui. Le criticisme kantien. L'oeuvre essentielle de Kant est sa Critique de la raison pure (1781), qui marque une date dans la philosophie de la connaissance. Jusque-là, deux doctrines s'opposaient : le rationalisme, qui voyait dans la seule raison la source de la connaissance vraie, et l'empirisme, qui trouvait cette source dans l'expérience. Le kantisme réalise une synthèse de ces deux points de vue ; il montre en effet que certains éléments de la connaissance sont a priori, c'est-à-dire ne viennent pas de l'expérience, mais en sont au contraire la condition (ils sont transcendantaux), ce qui s'accorde avec le rationalisme ; mais d'un autre côté il soutient que ces données a priori sont de pures « formes « auxquelles l'expérience seule peut donner un contenu, si bien qu'il n'y a pas de connaissance véritable en dehors de l'expérience, ce qui justifie d'une certaine manière l'empirisme. Ces formes a priori de la connaissance sont d'une part l'espace et le temps, d'autre part les concepts a priori de l'entendement, ou catégories (quantité, qualité, substance, causalité, etc.). Selon Kant, c'est seulement « l'objet pour nous «, le monde des « phénomènes «, c'est-à-dire la réalité telle qu'elle apparaît à un esprit fait comme le nôtre, que notre connaissance peut saisir, et non l'« objet en soi « (la « chose en soi «), le monde des « noumènes «, c'est-à-dire la réalité telle qu'elle est en elle-même et indépendamment de nous. En effet, nous n'avons pas le droit d'étendre hors de la réalité sensible les formes a priori de la connaissance ; la métaphysique résulte d'un usage illégitime des catégories de l'esprit qui, hors de l'expérience, ne peuvent conduire qu'à des sophismes ou à des contradictions (antinomies). On ne peut donc prouver théoriquement ni l'existence de Dieu, ni l'immortalité de l'âme, ni la liberté de l'homme. Cependant, ces croyances, à défaut d'un fondement théorique, peuvent avoir un fondement pratique, c'est-à-dire apparaître comme des exigences de la moralité : ce sont des « postulats de la raison pratique «. Ainsi, la morale donne accès à des vérités inaccessibles à la raison théorique. On appelle criticisme cette attitude kantienne qui consiste à distinguer soigneusement ce que l'on sait de ce que l'on croit, et le mot caractérise toute la philosophie kantienne. (Les grands thèmes de la Critique sont repris sous une forme plus synthétique dans Prolégomènes à toute métaphysique future qui pourra se présenter comme science, 1783.) La morale kantienne. Dans la Critique de la raison pratique (1788), qui fait suite aux Fondements de la métaphysique des moeurs (1785), Kant expose sa philosophie morale dont le centre est la notion de devoir, marque de l'autonomie de l'homme (« tu dois, donc tu peux «) et de sa nature spirituelle. Ce devoir apparaît comme un ordre inconditionné de la raison, auquel nous devons obéir sans faire intervenir aucune considération d'intérêt, d'utilité ou de bonheur (rigorisme kantien), et qui ne souffre aucune dérogation quelles que soient les circonstances (formalisme kantien). L'oeuvre de Kant est immense et, en dehors de la philosophie de la connaissance et de la morale, il s'est intéressé aussi, avec la même exigence critique, à l'esthétique ( Critique du jugement, 1790), à la psychologie ( Anthropologie du point de vue pragmatique , 1798), à la religion (la Religion dans les limites de la simple raison, 1793), à l'histoire ( Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolite , 1784), au droit, à la politique, à la pédagogie, etc. Le kantisme. À la fin du XVIIIe siècle, le criticisme kantien s'imposa comme la référence du débat philosophique en Allemagne. Des commentaires présentaient le kantisme (C.E. Schmid, Critique de la raison pure en abrégé, 1786), des essais critiques s'efforçaient de l'approfondir en insistant sur un thème particulier ou en surmontant une difficulté. C'est ce qu'ont fait Karl Leonhard Reinhold dans son Essai d'une nouvelle théorie des facultés représentatives de l'homme (1789), Salomon Maimon dans son Essai sur la philosophie transcendantale (1790) ou encore J.-S. Beck dans Unique point de vue duquel la philosophie critique doit être jugée (1796). En 1794, Fichte fit paraître la Théorie de la science comme l'oeuvre d'un disciple de Kant, ce que ce dernier contesta. L'antikantisme fut exprimé par Herder, ancien élève de Kant, critiqué par le maître (Métacritique, 1789 ; Calligone, 1800). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats a priori, a posteriori agnosticisme âme - 1.PHILOSOPHIE analytique - 2.PHILOSOPHIE art autonomie beau bon sens catégorie - 1.PHILOSOPHIE cause - 1.PHILOSOPHIE chose cogito concept connaissance (théorie de la) cosmogonie criticisme Critique de la raison pure déterminisme dogmatisme espace - 1.PHILOSOPHIE essence - 1.PHILOSOPHIE esthétique expérience Fichte Johann Gottlieb Hamann Johann Georg Herder Johann Gottfried Hume David idéalisme impératif catégorique intuition Kaliningrad liberté métaphysique morale noumène objectif ontologie paralogisme pensée - 1.PHILOSOPHIE phénomène phénoménologie philosophie politique rationalisme - 1.PHILOSOPHIE relativisme romantisme - Littérature - En Allemagne Schopenhauer Arthur sens [1] substance sujet - 2.PHILOSOPHIE suprasensible temps - Le concept philosophique - La philosophie aux prises avec le temps transcendantal Univers - Les différentes conceptions de l'Univers - Les conceptions physiques valeur - 1.PHILOSOPHIE volonté - 1.PHILOSOPHIE Les livres Kant Emmanuel, page 2728, volume 5
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« du jugement , 1790), à la psychologie ( Anthropologie du point de vue pragmatique , 1798), à la religion ( la Religion dans les limites de la simple raison , 1793), à l'histoire ( Idée d'une histoire universelle au point de vue cosmopolite , 1784), au droit, à la politique, à la pédagogie, etc. Le kantisme. À la fin du XVIII e siècle, le criticisme kantien s'imposa comme la référence du débat philosophique en Allemagne.

Des commentaires présentaient le kantisme (C.E.

Schmid, Critique de la raison pure en abrégé , 1786), des essais critiques s'efforçaient de l'approfondir en insistant sur un thème particulier ou en surmontant une difficulté.

C'est ce qu'ont fait Karl Leonhard Reinhold dans son Essai d'une nouvelle théorie des facultés représentatives de l'homme (1789), Salomon Maimon dans son Essai sur la philosophie transcendantale (1790) ou encore J.-S.

Beck dans Unique point de vue duquel la philosophie critique doit être jugée (1796).

En 1794, Fichte fit paraître la Théorie de la science comme l'œuvre d'un disciple de Kant, ce que ce dernier contesta.

L'antikantisme fut exprimé par Herder, ancien élève de Kant, critiqué par le maître ( Métacritique , 1789 ; Calligone , 1800). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats a priori, a posteriori agnosticisme âme - 1.PHILOSOPHIE analytique - 2.PHILOSOPHIE art autonomie beau bon sens catégorie - 1.PHILOSOPHIE cause - 1.PHILOSOPHIE chose cogito concept connaissance (théorie de la) cosmogonie criticisme Critique de la raison pure déterminisme dogmatisme espace - 1.PHILOSOPHIE essence - 1.PHILOSOPHIE esthétique expérience Fichte Johann Gottlieb Hamann Johann Georg Herder Johann Gottfried Hume David. »

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