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Je dus abolir le savoir afin d'obtenir une place pour la croyance Emmanuel Kant (1724-1804)

Publié le 06/03/2022

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« Je dus abolir le savoir afin d'obtenir une place pour la croyance 1 Emmanuel Kant (1724-1804) Une telle > semble bien obscurantiste dans la bouche du philosophe emblématique de l'Aujklarung, les Lumières allemandes.

Kant, contempteur du savoir au profit de la croyance ? C'est bien sûr se méprendre sur le sens de cette affirmation et passer à côté de l'ensemble de la pensée de ce philosophe capital. « L'histoire de la vie d'Emmanuel Kant est difficile à écrire, car il n'eut ni vie ni histoire», écrivait Heine, tandis que, plus chari­ table (?), de Quincey évoquait une existence «remarquable non point tant pour ses incidents que pour la pureté et la dignité philoso­ phiques de sa teneur journalière 2 ».

La vie de Kant n'eut en effet rien de trépidant, quoiqu'il passât pour un hôte courtois et un convive gai.

Si ce n'est que sa pensée a proprement révolu­ tionné la philosophie.

Issu d'une famille modeste, au luthéra­ nisme rigoureux (sa mère était piétiste), Kant demeure sa vie entière à Kônigsberg O'actuelle Kaliningrad, alors en Prusse­ Orientale).

Il réussit à poursuivre des études longues, gagne sa vie comme précepteur, puis enseigne à l'université comme privat-docent (professeur non titulaire), et obtient enfin une chaire en 1770.

Kant consacre sa vie entière à la recherche et à l'enseignement de matières aussi diverses que les mathéma­ tiques, la logique, les sciences, le droit, mais aussi la géogra­ phie, la mécanique et, bien entendu, la métaphysique.

Cet esprit encyclopédique et universaliste mène une vie de métro­ nome.

Seuls deux événements viennent déranger ses habitudes de vieux garçon : la publication du Contrat social de Rousseau en 1762 etl'annonce de la Révolution française en 1789.. »

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