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La musique, depuis toujours, assiste l'homme dans ses multiples activités.

Publié le 01/11/2013

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La musique, depuis toujours, assiste l'homme dans ses multiples activités. L'origine des instruments de musique se confond donc avec l'origine même de l'humanité. Pour accompagner son travail, célébrer un rituel, une fête, traduire une hiérarchie sociale, ou encore pour invoquer la divinité ou exprimer ses sentiments intimes, l'homme, de tout temps, s'est servi d'instruments de son invention, adaptés à ses désirs et à sa représentation du monde. C'est ainsi d'une société tout entière que témoigne chaque instrument. L'instrument de musique a de tout temps joué un rôle privilégié dans la vie de l'homme, et cela tant dans l'ordre du profane que dans l'ordre du sacré. Si son origine exacte se perd dans la nuit des temps, il est cependant probable que, primitivement, l'instrument de musique était tout simplement utilisé pour scander le travail de l'homme. Dans cette perspective, il aurait donc été tout d'abord un outil au service de l'organisation sociale du travail et, plus particulièrement, un instrument de percussion capable de produire un rythme qui, accompagnant l'homme, lui aurait dicté la cadence de son labeur. Dans sa forme originelle, ce fut certainement un simple tapement des mains. L'homme primitif pratiquait aussi la chasse en s'accompagnant d'instruments de percussion, qu'il utilisait alors pour faire fuir l'animal dans une direction particulière où il pourrait être aisément capturé. Lorsqu'il partait à la guerre, l'homme se servait encore d'instruments afin de se donner, à travers la musique, le courage nécessaire. C'est par cette capacité à investir l'esprit humain et à le modeler que l'instrument de musique se charge de tant de significations, devenant ainsi un symbole des forces obscures. Lors de fêtes et de rituels, où il a pour fonction de rythmer la danse, il permet d'atteindre à l'état de transe, d'extase. Il devient alors possibilité de transcendance ; il possède un réel pouvoir ensorceleur et entre, par là même, dans le domaine du sorcier, du magicien, de l'aspect sacré de l'existence humaine. Outre les instruments de percussion, il en est d'autres, très différents, qui utilisent le souffle et se veulent un prolongement de la voix humaine. Par leur capacité amplificatrice, ils permettent tout d'abord de signaler les menaces éventuelles qui pèsent sur la communauté, même à une très grande distance. Mais, inscrits dans la continuité de la respiration, ils peuvent aussi exprimer le cri, les pleurs et donc la souffrance de l'être humain. C'est dans les cérémonies mortuaires et les rituels d'incantation qu'ils ont joué un rôle important. À ces deux types d'instrument est venu par la suite s'ajouter l'instrument à cordes, dérivé de l'invention de l'arc comme outil de guerre. D'abord simple outil de l'activité profane de l'homme, l'instrument de musique apparaît donc aussi, du fait qu'il est symbolique, comme un moyen très puissant d'atteindre à la dimension sacrée de l'existence. Manifestation supravisible, les sons possèdent en effet le caractère idéal pour représenter une présence invisible. C'est ensuite, avec le développement de la civilisation occidentale, que l'instrument s'est mis au service de l'art, de l'expérience esthétique, perdant ainsi, dans une certaine mesure, sa dimension religieuse. Dans notre culture industrielle, il tend à n'être plus qu'un instrument de l'activité de loisir de l'individu. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats percussion - 3.MUSIQUE rythme transe La tradition occidentale La civilisation occidentale se caractérise par un dynamisme considérable dans le développement des instruments de musique qu'elle utilise, ceux-ci étant d'ailleurs le plus souvent élaborés à partir d'emprunts à d'autres cultures. C'est en effet principalement dans les civilisations développées de l'Antiquité que l'on trouve leurs origines. Jusqu'à la Renaissance, l'Europe se contenta d'incorporer progressivement un corpus d'instruments sans produire elle-même de véritable innovation. Au Moyen Âge, l'instrument à cordes était l'instrument privilégié. Le luth fut introduit par les Arabes ; la lyre antique et la cithare étaient toujours utilisées, de même que la harpe, connue en Égypte dès le IIIe millénaire avant J.-C. Sur ces instruments, on développa des techniques d'accompagnement de chant, on élabora des compositions polyphoniques simples à partir de mélodies populaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cithare harpe luth - 1.MUSIQUE lyre polyphonie Les médias harpe Les livres instruments de musique - joueuse d'aulos figurée sur une coupe grecque de style attique, page 2544, volume 5 La Renaissance. Ce fut la grande période d'émancipation de l'instrument par rapport à la voix. On donna alors beaucoup d'importance aux instruments à vent : flûtes, instruments à anche double d'origine égyptienne (hautbois), trompettes et trombones. Venise devint le principal foyer de fabrication de ces instruments. Un esprit systématique se fit jour ; on créa des familles d'instruments, on chercha à étendre les registres, on perfectionna les techniques de jeu. Ainsi, les compositeurs disposèrent d'une très large palette de timbres, et l'on assista à la création des premières institutions orchestrales (consortium), formées d'instruments à cordes et à vent. Le violon tel que nous le connaissons, ainsi que ses dérivés (alto, violoncelle et contrebasse), apparut en Italie du Nord au début du XVIe siècle. Il allait définitivement remplacer au XVIIIe siècle la famille des violes de gambe, dont la sonorité est plus douce et sombre que le timbre puissant et brillant de la famille du violon. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alto alto - Les instruments contrebasse flûte hautbois timbre trombone trompette vent (instruments à) viole violon violoncelle Les médias alto contrebasse flûte hautbois trombone à coulisse trompette viole violon violoncelle bombarde Les livres instruments de musique - le violoniste Yehudi Menuhin lors d'un récital à Istanbul, en 1973, page 2547, volume 5 L'âge baroque. Celui-ci donna l'avantage aux instruments polyphoniques, tels le clavecin et l'orgue. Ce développement était intimement lié au progrès de l'écriture musicale ; cette période correspond au grand essor de la polyphonie et à l'avènement de l'organisation de l'échelle musicale en douze demi-tons égaux, comme en témoigne l'oeuvre de Jean Sébastien Bach. C'est aussi celle de la naissance, grâce à Claudio Monteverdi, d'une nouvelle expression musicale, dramatique, qui devait influencer considérablement l'utilisation de tous les instruments de musique. Le XVIIIe siècle fut en outre celui de la création de l'orchestre classique. Une nouvelle facture marqua l'évolution des instruments à vent, et le hautbois en premier lieu fut modifié afin de pouvoir rivaliser avec les qualités expressives du violon. On perfectionna aussi le basson et l'on inventa le contrebasson. Progressivement, la flûte à bec fut remplacée par la flûte traversière, dont les possibilités techniques et expressives étaient supérieures. Deux autres événements eurent beaucoup d'importance : d'une part, l'invention de la clarinette, à partir de l'ancien chalumeau égyptien, et, d'autre part, l'émergence du cor comme instrument de l'orchestre - malgré ses nombreuses limites techniques. Haydn et Mozart donnèrent peu à peu aux bois un rôle de soliste avec une technicité analogue à celle des cordes. L'écriture orchestrale classique s'établit dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, les cuivres et la percussion gardant un rôle secondaire en raison de leur technique encore peu fiable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Bach Johann Sebastian (ou Jean-Sébastien) basson carillon clarinette clavecin contrebasson cor - 1.MUSIQUE cor anglais cornet à bouquin cromorne flûte hautbois Haydn - Haydn Franz Joseph Monteverdi Claudio Mozart Wolfgang Amadeus orchestre orchestre - L'orchestre traditionnel orgue orgue - Les tuyaux et les jeux Les médias archiluth basson carillon clarinette clavecin contrebasson cor d'harmonie cor anglais cornet à bouquin cromorne flûte harmonica de verres hautbois orgue Les livres instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545, volume 5 Le XIXe siècle. Tous les instruments à vent furent alors perfectionnés. La figure centrale de ces changements fut le flûtiste et facteur d'instruments Theobald Böhm, de Munich. Il conçut une nouvelle facture de flûte qui allait ensuite être adaptée aux autres bois, donnant naissance au célèbre système de doigté Böhm. Les cuivres furent également améliorés afin d'obtenir un registre chromatique complet. On créa des instruments étendant le registre de l'orchestre vers l'extrême grave et l'extrême aigu (clarinette basse, flûte piccolo...). L'orchestre symphonique acquit une grande virtuosité et intégra de plus en plus de musiciens, tandis qu'une sonorité homogène entre tous les instruments était le but recherché. Ce siècle fut aussi l'âge d'or du piano. Cet instrument, dont le son est produit par un petit marteau qui vient frapper des cordes tendues sur un cadre, doit sa première mécanique à l'Italien Bartolomeo Cristofori (1709). Des perfectionnements ultérieurs, en particulier ceux qu'introduisit le Français Sébastien Érard, offrirent la possibilité d'une technique virtuose, faisant du piano dans la tradition occidentale, à côté du violon, un instrument roi. Ainsi naquit un véritable culte de la personnalité de l'instrumentiste virtuose (Liszt, Chopin, et Paganini pour le violon), symbole de la sensibilité romantique du XIXe siècle et de l'homme seul face à son destin. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bugle célesta Chopin Frédéric François clairon cornet Cristofori (Bartolomeo di Francesco) Érard Liszt Franz Paganini Niccol piano Les médias bugle célesta clairon cornet harmonium piano tuba Les livres instruments de musique - le pianiste Glenn Gould, page 2547, volume 5 Le XXe siècle. Durant le XXe siècle, la tradition occidentale a surtout développé la percussion en intégrant toute une gamme d'instruments d'Afrique et d'Asie. Xylophones, métallophones, vibraphones, instruments à peau tendue divers sont surtout d'origine africaine ; cymbales, gongs, crotales sont plutôt de provenance asiatique. L'étude des traditions musicales d'autres cultures a profondément modifié notre mode de pensée. Cherchant à se détacher de sa propre tradition, le musicien du XXe siècle développe des techniques instrumentales nouvelles, où se lit la volonté de dénaturer la sonorité de l'instrument de musique jusqu'à le rendre méconnaissable. La virtuosité est ainsi poussée à son paroxysme ; l'orchestre, pour des raisons esthétiques, mais aussi économiques et idéologiques, éclate, donnant naissance à des formations plus petites constituées de solistes. On crée aussi des ensembles groupant uniquement des percussionnistes, imitant par là les traditions africaines. L'instrumentiste devient en outre un spécialiste dans le répertoire qu'il choisit d'exécuter. Mais ce siècle est aussi celui d'une invention qui marque une révolution dans l'histoire de la musique occidentale, celle des instruments électriques, électroniques et enfin informatiques. Dans une première phase, on a amplifié le son d'instruments traditionnels, comme c'est le cas pour la guitare électrique. La guitare, dont l'histoire remonte à l'Espagne du XIIIe siècle, est devenue l'instrument contemporain le plus populaire. On a développé par la suite des instruments de facture nouvelle, souvent à clavier, à l'aide de générateurs de son électronique. C'est l'Américain Cahill qui construisit le premier orgue électronique, les générateurs sonores étant alors des alternateurs. Les ondes musicales de Martenot, datant de 1928, permettent l'émission d'un seul son, mais de façon continue sur l'échelle sonore. La mise au point du magnétophone dans les années quarante a eu des conséquences décisives sur la pensée musicale. Armés de nouvelles connaissances acoustiques, les compositeurs se sont mis à composer le son et à créer des oeuvres enregistrées sur bande magnétique. Cette tendance est aujourd'hui quelque peu abandonnée, l'ordinateur offrant des possibilités beaucoup plus riches dans la production de sons électroniques nouveaux ou la modification des sons instrumentaux traditionnels. Ces opérations peuvent être exécutées en temps réel lors de l'interprétation d'une oeuvre. L'approche est devenue microscopique : c'est la structure même du son qu'il s'agit de façonner. Les perspectives d'avenir dans ce domaine restent à la fois ouvertes et incertaines ; l'heure est à la fusion entre des éléments d'innovation et des éléments traditionnels. Il est néanmoins question ici d'une véritable mutation de l'instrument de musique dans sa définition traditionnelle ; l'une des conséquences les plus immédiates en est la situation de crise que connaît l'institution musicale dans la société occidentale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acoustique crotale - 1.MUSIQUE cymbale gong guitare Japon - Arts - Musique - Une tradition vivante magnétophone Martenot Maurice métallophone orgue - L'orgue électronique percussion - 3.MUSIQUE son - Produire des sons synthétiseur vibraphone xylophone Les médias crotale gong marimba vibraphone xylophone Les livres instruments de musique - joueur de sitar à Jaipur (Inde), page 2548, volume 5 instruments de musique - tambourineurs du Rwanda, page 2548, volume 5 instruments de musique - joueurs de gong (Japon), page 2548, volume 5 instruments de musique - Home-studio , d'Éric Serra, page 2549, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats anche batterie épinette facteur [1] Guarneri orchestration sambuca vièle vielle Les médias batterie caisse guitare timbales à pédales Les livres orgue orgue orgue orgue - intérieur d'un orgue de 16 pieds, page 3624, volume 7 positif médiéval, page 3624, volume 7 - le grand orgue de la cathédrale de Strasbourg, page 3624, volume 7 - schéma d'un orgue à transmission mécanique, page 3624, volume 7 Tradition savante et tradition populaire Parallèlement au développement d'une tradition savante de la musique, l'Occident en présente une autre, d'essence plus populaire, possédant toute une gamme d'instruments qui sont le plus souvent utilisés lors de fêtes. Cette distinction entre deux tendances, et par là même entre deux corpus d'instruments, est un phénomène propre à notre culture. Elle n'existait pas à l'origine et tend d'ailleurs à se dissoudre au XXe siècle. En effet, s'agissant non de la pensée musicale proprement dite, mais du choix des instruments de musique, le rock et la pop-music ont assurément beaucoup plus contribué au développement de l'électronique que les compositeurs oeuvrant dans la continuité de la musique savante occidentale. Comme instruments typiquement populaires, on peut citer l'accordéon, la mandoline, le banjo (aux États-Unis), la cornemuse, la guitare, la balalaïka (d'origine ukrainienne). Ces instruments ont tous une longue histoire et ne sont jamais intégrés dans la tradition savante, pour des raisons souvent inexplicables. C'est aussi le cas du saxophone : inventé au XIXe siècle, il est devenu l'instrument par excellence du jazz, mais il n'a jamais réussi à devenir un véritable membre de l'orchestre symphonique. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats accordéon balalaïka banjo cornemuse derbouka galoubet guitare mandoline rock - Rock and roll attitude saxophone Les médias accordéon balafon balalaïka banjo cornemuse derbouka galoubet guitare harmonica hélicon k oto limonaire mandoline piano mécanique saxophone sitar tabla tam-tam tambour tambourin tambura vina Les livres instruments de musique instruments de musique instruments de musique page 2546, volume 5 instruments de musique page 2549, volume 5 - le batteur de jazz, page 2544, volume 5 - fanfare des Beaux-Arts (Paris), page 2546, volume 5 - le saxophoniste et trompettiste Ornette Coleman, - orchestre de percussions formé autour de Max Roach, Les mécanismes sonores Le rôle des instruments de musique est d'émettre, lorsqu'ils sont sollicités, des sons musicaux. Ceux-ci peuvent être soit amortis, c'est-à-dire que leur intensité décroît régulièrement, soit entretenus, ce qui signifie que l'instrumentiste peut les faire durer aussi longtemps qu'il le veut. On distingue les instruments donnant : un seul son amorti ou entretenu ; plusieurs sons non entretenus ou entretenus, mais non simultanés ; plusieurs sons entretenus ou non, pouvant être émis simultanément. Les mécanismes qui entrent en jeu pour l'émission d'un son font appel à une série d'événements qu'on peut résumer par l'enchaînement suivant :- l'excitation est la mise en vibration, sous l'effet d'une force extérieure, d'un oscillateur. Dans les instruments à son amorti, le couplage entre la force et l'oscillateur est simple : pincement d'une corde, choc sur la membrane d'un tambour. Les sons entretenus, au contraire, s'obtiennent par un couplage, qui permet à une force constante (traction d'un archet, souffle d'une bouche) de mettre en vibration l'oscillateur ;- la résonance est l'excitation par l'oscillateur d'un résonateur ;- l'amplification est la mise en vibration, à partir du résonateur, d'un dispositif permettant d'émettre dans l'air l'énergie sonore accumulée dans le résonateur. On retrouve ces trois étapes, plus ou moins évidentes, dans tous les instruments. Les percussions sont des instruments toujours amortis, dans lesquels l'excitation provient d'un choc qui met en vibration une structure en général très complexe, dont les modes de vibration sont multiples. Très souvent, l'oscillateur et le résonateur sont confondus. Les tuyaux sonores sont des instruments toujours entretenus, qui ont en commun le résonateur, formé par la colonne d'air enfermée dans un tuyau. La fréquence de résonance de cette colonne, donc la hauteur du son émis, dépend de la longueur du tuyau : plus il est long, plus le son est grave. Les cordes sont des instruments qui peuvent être amortis ou entretenus, mais qui ont en commun le résonateur (une corde fortement tendue entre deux points fixes), dont la fréquence de résonance dépend de la longueur, de la tension et de la masse. Dans les cordes amorties, l'excitation provient soit d'un pincement, soit d'une percussion. Dans les cordes entretenues, le frottement d'un archet rugueux sur la corde déplace celle-ci jusqu'à une limite où elle se décroche de l'archet et revient vers sa position d'équilibre, où l'archet l'accroche de nouveau, et ainsi de suite. Ce va-et-vient provoque des ondes qui, se propageant sur la corde, la mettent en vibration à la fréquence imposée par sa longueur. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aérophone clavier électroacoustique - 2.MUSIQUE résonateur son - Produire des sons vibrato Les livres instruments de musique - le violoncelliste Mstislav Rostropovitch aux États-Unis en 1977, page 2547, volume 5 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats acoustique bois - 3.MUSIQUE caisse cordes (instruments à) cordophones membranophone musique Les médias instruments de musique - danse et instruments de musique instruments de musique - les différentes familles d'instruments Les livres instruments de musique, page 2550, volume 5 instruments de musique, page 2551, volume 5 Les indications bibliographiques A. Schaeffner, Origines des instruments de musique : introduction ethnologique à l'histoire de la musique, École des hautes études en sciences sociales, Paris, 1994. F.-R. Tranchefort, les Instruments de musique, Seuil, Paris, 1980.

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On donna alors beaucoup d'importance aux instruments à vent : flûtes, instruments à anche double d'origine égyptienne (hautbois), trompettes et trombones.

Venise devint le principal foyer de fabrication de ces instruments.

Un esprit systématique se fit jour ; on créa des familles d'instruments, on chercha à étendre les registres, on perfectionna les techniques de jeu.

Ainsi, les compositeurs disposèrent d'une très large palette de timbres, et l'on assista à la création des premières institutions orchestrales (consortium), formées d'instruments à cordes et à vent.

Le violon tel que nous le connaissons, ainsi que ses dérivés (alto, violoncelle et contrebasse), apparut en Italie du Nord au début du XVI e siècle.

Il allait définitivement remplacer au XVIII e siècle la famille des violes de gambe, dont la sonorité est plus douce et sombre que le timbre puissant et brillant de la famille du violon. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alto alto - Les instruments contrebasse flûte hautbois timbre trombone trompette vent (instruments à) viole violon violoncelle Les médias alto contrebasse flûte hautbois trombone à coulisse trompette viole violon violoncelle bombarde Les livres instruments de musique - le violoniste Yehudi Menuhin lors d'un récital à Istanbul, en 1973, page 2547, volume 5 L'âge baroque. Celui-ci donna l'avantage aux instruments polyphoniques, tels le clavecin et l'orgue.

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