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L'agriculture.

Publié le 18/10/2013

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agriculture
L'agriculture. L'agriculture est par excellence, sur tous les continents, l'activité fondatrice de civilisation. Pour de nombreux peuples, sédentaires ou nomades, elle reste la condition de toute vie et de toute économie. Dans les pays industrialisés, l'agriculture est de plus en plus dépendante de l'ensemble des processus économiques. Aujourd'hui, les mutations rapides du monde agricole conduisent à s'interroger sur son avenir. L'agriculture regroupe l'ensemble des travaux qui transforment le milieu naturel en espace rural pour la production de végétaux et d'animaux utiles à l'homme. Les milieux agricoles sont des milieux anciennement et profondément humanisés. L'espace rural, réalité écologique, est un agroécosystème qui provient du défrichement des écosystèmes naturels. Le milieu naturel n'existe plus, mais il subsiste des éléments naturels : forêts, alpages, étangs, marais, rivières, le plus souvent modifiés par l'homme. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agroécosystème espace rural Histoire de l'agriculture Les premières communautés humaines vivaient de chasse, de pêche et de cueillette de plantes et de fruits sauvages. Après la dernière glaciation eut lieu une profonde mutation : d'abord prédateur, l'homme passa progressivement à l'état de producteur avec la domestication des plantes et des animaux. Ce processus, qui correspond à la période du néolithique, se fit à partir de 8000 avant J.-C. au Proche-Orient. L'homme cultiva le blé et l'orge, il domestiqua le mouton, la chèvre, le porc, le boeuf. D'autres foyers agricoles se formèrent vers 5000 avant J.-C. au Mexique (culture du maïs), dans les Andes, puis, vers 4000 avant J.-C., en Chine (culture du riz). Peu à peu, l'agriculture se développa dans toutes les contrées, à l'exception des déserts et des régions froides. Les anciens Égyptiens, Grecs et Romains cultivaient, outre les céréales, la vigne et les arbres fruitiers. Mais les techniques agricoles ont évolué lentement. Ce n'est qu'aux IXe et Xe siècles de notre ère qu'apparurent, en Occident, la rotation triennale, le moulin à eau, le collier d'épaule pour le cheval. D'immenses défrichements forestiers furent entrepris aux XIe et XIIe siècles ; les grands herbivores (bisons d'Europe, aurochs) furent éliminés. La généralisation de l'emploi des plantes légumineuses et fourragères au XVIIIe siècle conduisit à une forte augmentation de la production agricole et entraîna enfin la disparition des grandes famines. C'est à partir du XIXe siècle que se produisit une transformation profonde des conditions de l'exploitation agricole. En effet, une meilleure connaissance des plantes et du sol, d'une part, l'introduction de méthodes nouvelles rendue possible par l'emploi des machines, d'autre part, opérèrent une véritable révolution dans l'agriculture. C'est ainsi qu'en 1800 il fallait encore une heure pour moissonner un are de blé avec une faucille, alors qu'au milieu du XX e siècle une moissonneuse-batteuse non seulement moissonnait mais battait un are de blé en quarante secondes. De même, les 10 millions d'hectares qui, en 1800, produisaient 60 millions de quintaux de blé en donneraient aisément aujourd'hui 200 millions. Cela explique l'évolution de la population agricole qui, après avoir représenté pendant très longtemps la quasi-totalité de la population active, a peu à peu diminué pour descendre, dans les pays les plus développés, comme les États-Unis d'Amérique, à moins de 5 %. Cela explique aussi que, à la culture des céréales, qui reste fondamentale dans les pays en voie de développement, se soient ajoutées et substituées peu à peu d'autres cultures, par exemple celle des herbages qui permettent d'élever du bétail pour la consommation. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats alimentation humaine - Introduction assolement campagne - Les origines : première domestication de la nature céréales défrichement domestication famine fourrage herbage irrigation légumineuses moulin néolithique plantes - Les plantes cultivées - Introduction riz techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen techniques (histoire des) - Le néolithique Les principales productions végétales tempérées Le blé. La France utilise du blé tendre pour la fabrication du pain et l'alimentation du bétail ; une grande partie de ce blé est exportée ; du blé dur est importé pour la fabrication des semoules, des pâtes, des gâteaux. On cultivait, en 1870, 7 millions d'hectares de blé, d'un faible rendement (11 q/ha). Cent ans plus tard, la superficie cultivée tombait à 5 millions d'hectares pour un rendement moyen de 35 q/ha. Aujourd'hui, la moyenne est de 70 q/ha. Avec plus de 99 millions de tonnes, l'Union européenne se place au deuxième rang des producteurs mondiaux après la Chine ; elle applique des prélèvements destinés à protéger le marché communautaire du blé contre des importations à prix faibles et veille au respect des prescriptions de la PAC (politique agricole commune) pour limiter les superficies emblavées. Il existe en France plus d'une centaine de variétés originaires de lignées pures, mais on cherche surtout (comme pour toutes les céréales) à obtenir des variétés hybrides. On travaille sur la structure génétique des variétés pour stabiliser le rendement, transmettre héréditairement des fractions protéiniques du grain, augmenter la résistance au froid, etc. On recherche toujours l'obtention d'hybrides complexes du blé pour parvenir à de très hauts rendements. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats blé céréales fourrage hybridation Le maïs. Il est devenu l'un des atouts très importants d'une économie agricole comme celle de la France. Les surfaces consacrées au maïs-grain et au maïs-fourrage pour l'ensilage ne cessent d'augmenter, les rendements à l'hectare aussi : de 60 q/ha à 100 q/ha (contre 25 q/ha en 1960). Le maïs sert à l'alimentation de l'homme et des animaux (bovins, porcs, volaille). Ses emplois dans l'industrie sont très nombreux : semoule, bouillie pour enfants, biscuits, bière, colle, apprêts, huile de germes de maïs, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats ensilage maïs L'orge. Cette céréale résiste bien à la sécheresse estivale ; les rendements se situent entre 30 et 40 q/ha. Elle est très utilisée dans l'alimentation animale (porc) en raison de son pouvoir nutritif élevé. L'orge à deux rangs est utilisée pour la fabrication de la bière et du whisky. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats orge L'avoine. Elle servait autrefois à l'alimentation des chevaux, mais elle est aujourd'hui peu cultivée. Les rendements sont de 35 à 40 q/ha. L'avoine entre dans la fabrication des aliments composés pour le bétail. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats avoine Le tournesol et le colza. Le tournesol est cultivé notamment pour son huile alimentaire tirée des graines et pour son tourteau riche en matière azotée (35 à 40 %). Le colza est cultivé pour ses graines riches en huile (25 %). Sa production est en expansion : 480 000 hectares en France en 1982, 872 000 en 1996/1997. Le rendement est de 30 q/ha (1,5 tonne d'huile à l'hectare). La production de légumineuses, en particulier celle des grosses graines de pois, féverole, soja, lupin, est bénéfique pour la fertilité des sols (fixation de l'azote) et, surtout, elle diminue la dépendance de la France vis-à-vis de l'étranger pour ce qui est de l'alimentation protéinique des élevages porcin, avicole et même laitier. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats colza huile - Les huiles végétales légumineuses lupin pois soja tournesol tourteau [2] Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats variété - 1.BOTANIQUE Les médias agriculture - évolution des principales productions Les livres agriculture - champ de colza en fleur, page 97, volume 1 Les différents systèmes d'agriculture L'agriculture extensive. Cette forme d'agriculture n'autorise que des investissements limités à l'unité de surface ainsi qu'un minimum de travail ; il s'agit d'une agriculture de subsistance où les rendements vivriers sont faibles. En Afrique, l'agriculture primitive est fondée sur l'utilisation de la houe. Elle n'emploie pas la charrue et ne fait pas appel au concept du champ permanent. Cette agriculture extensive (appelée nomadisme agricole ou culture itinérante sur brûlis avec défrichage-essartage) se pratique sur des champs temporaires éloignés des villages, conquis sur la forêt ou la savane, avec rotation suivant le rythme saisonnier (saison des pluies-saison sèche). Autour des villages subsiste une protoculture ancienne : les jardins de case, dont le sol est enrichi de matières organiques (déchets, balayures) et où l'on trouve des plantes naturalisées (canna, taro, tomate, maïs, bananier, etc.). Dans les champs, les successions de cultures, variables selon les conditions du milieu, sont subordonnées aux exigences alimentaires et commerciales. Pour la restauration des sols, la parade contre l'érosion pluviale (véritable fléau) et la dégradation des sols pauvres et lessivés est l'aménagement de terrasses suivant les courbes de niveau. Mais ces terrasses antiérosives de terres de cultures demandent des investissements très coûteux qui ne sont pas à la portée des paysans pauvres. En Europe, le système pastoral mixte est composé de petites exploitations montagnardes : cultures et pâturages en alpage. En Amérique du Nord et du Sud, en Afrique du Sud, en Australie, les systèmes de ranching couvrant d'immenses espaces sont une forme moderne de l'agriculture extensive. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats brûlis (culture sur) extensive (agriculture) jachère pâturage plantation (économie de) subsistance (économie de) terrasse tropiques - L'agriculture dans les pays tropicaux vivrières (cultures) Les livres Guatemala - agriculture amérindienne, page 2260, volume 4 campagne - un tracteur dans le Berry en 1912, page 834, volume 2 Égypte - un fellah égyptien, page 1590, volume 3 L'agriculture intensive. On appelle ainsi l'agriculture qui recherche la production maximale à l'unité de surface. Elle exige un travail important et des investissements élevés en énergie : mécanisation, motorisation, engrais minéraux et produits de traitements. L'agriculture mécanisée des grandes fermes d'Europe et des États-Unis est un exemple d'agriculture intensive. Les grandes exploitations du Bassin parisien, les grandes plaines de la Beauce et de la Brie à potentiel agronomique très développé cultivent en rotation : betterave à sucre (80 t/ha), maïs (de 60 à 100 q/ha), blé (60 q/ha et plus). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Beauce betterave Brie céréales céréales - La céréaliculture France - Géographie - La vie économique - L'agriculture insecticide intensive (agriculture) motoculture openfield parisien (Bassin) Les livres Aisne (02) - moisson dans les environs de La Fère, page 110, volume 1 campagne - la Beauce, près de Chartres, page 835, volume 2 Amérique du Nord - type d'agriculture industrielle, page 202, volume 1 Canada - exploitation agricole moderne dans le Saskatchewan, page 842, volume 2 États-Unis - paysage agricole du Montana, page 1747, volume 4 États-Unis - élévateurs à grains dans le Montana, page 1754, volume 4 L'agriculture intégrée. Solution de rechange à l'agriculture intensive, elle gère au mieux les agroécosystèmes en combinant les méthodes anciennes et les procédés modernes. Elle utilise moins d'engrais chimiques, peu d'herbicides, de pesticides (qui sont sélectifs), de régulateurs de croissance. Comme l'agriculture biologique, elle emploie les fumures organiques et les engrais verts. Le travail du sol est effectué en surface (de 5 à 10 cm) et stimule les auxiliaires, comme les vers lombrics décomposeurs et aérateurs du sol. La réduction des engrais azotés est sensible : moins de 40 kg/ha de nitrates ; la rotation des cultures est en moyenne de dix ans. La sélection de variétés résistantes aux maladies (insectes, nématodes) est importante, et la rotation des cultures évite en particulier l'attaque des nématodes parasites des céréales. D'autres techniques consistent à décaler ou à retarder les dates de semis pour éviter l'assaut des pucerons, et à choisir une densité précise de semis de blé contre les attaques du champignon piétin verse. La protection intégrée contre les ennemis des cultures est de règle. Par exemple, en lutte biologique, on utilise des insectes trichogrammes pour lutter contre la tordeuse de la grappe et la pyrale du maïs ; on utilise aussi la stérilisation des mâles d'insectes nuisibles lâchés dans les cultures. L'étude des populations de psylle du poirier permet un traitement sélectif de colorant nitré sur les homoptères hivernants ; on laisse proliférer ensuite les prédateurs hétéroptères des psylles. Cette stratégie permet la pollinisation des vergers sans dommage pour les abeilles. Les rendements et les résultats économiques de l'agriculture intégrée sont sensiblement les mêmes que ceux de l'agriculture conventionnelle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agroécosystème engrais fumure insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes nuisibles pour les activités humaines insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes prédateurs et parasitoïdes insecticide lombric pesticide pollinisation puceron pyrale semis tordeuse L'agriculture biologique. Son but est de gérer le sol et de cultiver suivant des techniques particulières d'agriculture dite « biologique «. C'est en fait une agriculture naturelle, ou agriculture écologique, appelée agriculture « organique « dans les pays anglo-saxons. Légumes, fruits et viandes répondent à des qualités nutritionnelles : teneur en matière sèche et en éléments nutritifs plus élevée ; produits plus équilibrés en minéraux et vitamines, meilleurs pour la santé. Ces productions sont sans trace d'engrais chimiques, de pesticides, d'hormones ou antibiotiques. Le travail du sol est pratiqué à l'aide d'appareils rotatifs ; les labours sont légers, peu profonds (il faut ameublir et non retourner), ce qui permet de ne pas enfouir la matière organique. Plusieurs principes sont fondamentaux :- les successions et alternances de cultures, dont la rotation est de sept à dix ans, sont indispensables ;- les légumineuses fixatrices d'azote (trèfle, luzerne, fève, pois) alternent avec des céréales grandes consommatrices d'azote ;- les cultures nettoyantes (plantes sarclées, engrais verts) alternent avec celles de céréales envahies de mauvaises herbes, car l'agriculture biologique n'utilise aucun désherbant chimique ;- les jardiniers pratiquent les associations bénéfiques de plantes à systèmes radiculaires différents (carotte-poireau, chou-pomme de terre) ;- les prairies temporaires tiennent compte de la grande diversité floristique préférée par le bétail ;- les insectes nuisibles sont combattus par la lutte biologique et, en jardinage biologique des potagers et vergers, les insectes auxiliaires sont utilisés et protégés, et il est fait recours aux bactéries comme Bacillus thuringiensis. L'agriculture biologique exclut tous les engrais azotés chimiques. Les fertilisants enfouis superficiellement sont le fumier, le compost, les résidus de récolte, les déchets d'abattoirs, le guano, les engrais verts, etc. Les apports minéraux sont pratiqués à partir des roches calcaires, siliceuses, magnésiennes, potassiques (sylvinite, kaïnite), des phosphates naturels, d'algues calcifiées (lithothamme, maërl). En traitements phytosanitaires, seuls les insecticides végétaux (roténone, pyrèthre, quassia) sont autorisés ; les fongicides tolérés sont le soufre et les sels de cuivre. L'activité biologique des sols est toujours favorisée, mais les règles de fertilisation sont adaptées à chaque exploitation agricole. Dans l'ensemble, le bilan énergétique (coût plus faible) est plus favorable qu'en culture classique et les rendements sont un peu plus faibles ou au mieux égaux. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes nuisibles pour les activités humaines insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Les insectes prédateurs et parasitoïdes Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amendement - 1.AGRICULTURE antitranspirant végétal assolement charrue c ompost culture (système de) défrichement désherbage eau - Les usages de l'eau écobuage engrais exploitation agricole fertilisante (substance) fongicide fumier fumure guano herbe herbicide insectes - Le rôle des insectes dans la biosphère - Introduction insecticide moissonneuse-batteuse monoculture motoculture pesticide plantation (économie de) polyculture prairie récolte semis structure agraire tracteur trèfle vivrières (cultures) Les livres agroécosystème - schéma général, page 102, volume 1 agriculture - une année agricole, page 99, volume 1 agriculture - moissonneuse-batteuse automotrice, page 99, volume 1 agriculture - cultures en terrasses, page 100, volume 1 agriculture - céréales et silos dans la Prairie canadienne, page 100, volume 1 L'avenir de l'agriculture L'agriculture intensive est grande consommatrice de matériel et d'énergie fossile ; elle pollue en nitrates et crée des excédents. Il existe d'autres solutions comme celles de l'agriculture intégrée ou de l'agriculture biologique. Avec la crise actuelle de surproduction, il faut apporter des aides diverses aux agriculteurs. Notre sécurité alimentaire est à ce prix. Parallèlement aux problèmes de surproduction, on constate la diminution du nombre d'exploitations, particulièrement dans les zones difficiles et les régions fragiles (surtout en montagne), berceaux de l'exode rural. En 1950, la France comptait 10 millions d'agriculteurs ; en 20 ans, la France a perdu la moitié de ses exploitations et, en l'an 2000, le nombre d'exploitants ne devrait plus être que de 250 000 à 300 000. Les nouvelles technologies, la spécialisation, la diversification des activités de l'exploitation, le système des agriculteurs double-actifs, le tourisme rural peuvent constituer des palliatifs à cet effondrement. La déprise agricole (gel des terres, jachère verte), encouragée par les instances européennes - soit 20 % du territoire agricole pour la France (de 4 à 6 millions d'hectares d'ici l'an 2000) -, oblige à inventer de nouveaux usages pour les espaces abandonnés, et une nouvelle protection de cet espace... Le retour vers une forme d'agriculture moins polluante et moins intensive du siècle dernier est-il possible ? Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats agroalimentaire agronomie CEE - Des politiques communes - La politique agricole commune (PAC) DDAF (Direction départementale de l'agriculture et de la forêt) exode rural exploitation agricole France - Géographie - La vie économique - L'agriculture jachère politique agricole commune (PAC) pollution - Les principales causes de pollution - La pollution par l'agriculture Les livres agriculture - agriculture en Afrique, page 101, volume 1 agriculture - le coton, culture industrielle hautement mécanisée, page 101, volume 1 France - le Salon de l'agriculture, page 1991, volume 4 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats élevage Les médias agriculture - population active agricole agriculture - les premiers États producteurs Les livres agriculture - culture du riz en Asie, page 96, volume 1 agriculture - les vergers du Val de Loire, page 96, volume 1 agriculture - agriculture et élevage dans le monde, page 100, volume 1 Les indications bibliographiques R. Béteille, la Crise rurale, PUF, « Que sais-je?«, Paris, 1994. M.-J. Brunhes-Delamarre, la Vie agricole et pastorale dans le monde : techniques et outils traditionnels, Cuénot, Paris, 1985. G. Duby et A. Wallon, Histoire de la France rurale, Seuil, Paris, 1992 (1975). J. Grall, l'Agriculture, Le Monde Édition, Paris, 1994. P. Le Roy, l'Avenir des agricultures françaises, PUF, « Que sais-je? «, Paris, 1994.
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« alimentation humaine - Introduction assolement campagne - Les origines : première domestication de la nature céréales défrichement domestication famine fourrage herbage irrigation légumineuses moulin néolithique plantes - Les plantes cultivées - Introduction riz techniques (histoire des) - L'Antiquité - L'Asie techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen techniques (histoire des) - Le néolithique Les principales productions végétales tempérées Le blé. La France utilise du blé tendre pour la fabrication du pain et l'alimentation du bétail ; une grande partie de ce blé est exportée ; du blé dur est importé pour la fabrication des semoules, des pâtes, des gâteaux.

On cultivait, en 1870, 7 millions d'hectares de blé, d'un faible rendement (11 q/ha).

Cent ans plus tard, la superficie cultivée tombait à 5 millions d'hectares pour un rendement moyen de 35 q/ha.

Aujourd'hui, la moyenne est de 70 q/ha.

Avec plus de 99 millions de tonnes, l'Union européenne se place au deuxième rang des producteurs mondiaux après la Chine ; elle applique des prélèvements destinés à protéger le marché communautaire du blé contre des importations à prix faibles et veille au respect des prescriptions de la PAC (politique agricole commune) pour limiter les superficies emblavées. Il existe en France plus d'une centaine de variétés originaires de lignées pures, mais on cherche surtout (comme pour toutes les céréales) à obtenir des variétés hybrides. On travaille sur la structure génétique des variétés pour stabiliser le rendement, transmettre héréditairement des fractions protéiniques du grain, augmenter la résistance au froid, etc.

On recherche toujours l'obtention d'hybrides complexes du blé pour parvenir à de très hauts rendements. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats blé céréales fourrage hybridation Le maïs. Il est devenu l'un des atouts très importants d'une économie agricole comme celle de la France.

Les surfaces consacrées au maïs-grain et au maïs-fourrage pour l'ensilage ne cessent d'augmenter, les rendements à l'hectare aussi : de 60 q/ha à 100 q/ha (contre 25 q/ha en 1960).

Le maïs sert à l'alimentation de l'homme et des animaux (bovins, porcs, volaille).

Ses emplois dans l'industrie sont très nombreux : semoule, bouillie pour enfants, biscuits, bière, colle, apprêts, huile de germes de maïs, etc. Complétez votre recherche en consultant :. »

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