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Les armes sont des objets ou dispositifs conçus pour tuer ou blesser.

Publié le 19/10/2013

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Les armes sont des objets ou dispositifs conçus pour tuer ou blesser. Elles peuvent être destinées à l'attaque, à la défense, à la chasse, ou à la pratique de sports dérivés du combat ou de la chasse. Au XX e siècle, les armes de guerre, disposant d'une puissance de destruction ou de mort considérable, se sont multipliées. Il s'agit surtout d'armes nucléaires, préstratégiques ou stratégiques, d'armes chimiques et d'armes bactériologiques. Parmi la très grande diversité d'armes dont les hommes se sont dotés pour attaquer, se défendre, chasser ou pratiquer des sports d'adresse, on peut distinguer douze catégories. Ce sont, en les classant dans l'ordre de leur apparition depuis la préhistoire : les armes contondantes, les armes de jet, les armes d'hast, les armes blanches, les armes de trait, les armes explosives, les armes à feu lourdes, les armes à feu portatives, les armes chimiques, les armes nucléaires, les armes bactériologiques et enfin les armes spatiales. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats armement Les armes contondantes Les armes contondantes sont des objets capables de meurtrir au point de tuer ; mais elles ne permettent pas de couper, de trancher ou de percer. Ce sont les premières armes de l'histoire de l'humanité. Leur apparition se situe il y a environ 3 millions d'années sous la forme de bâtons tenus en main. Ces bâtons servaient d'armes offensives et défensives, et surtout d'armes de chasse. La massue apparut il y a environ 2 millions d'années : c'était un bâton à l'extrémité renflée, utilisé pour frapper. Sa forme amplifiait la puissance du coup porté. Le « bâton armé «, bâton muni d'une pierre fixée par des liens mais non travaillée, procède de la même logique ; il semble qu'il soit apparu il y a environ 1 500 000 ans. La pierre constituait un marteau capable de fracasser le crâne d'un ennemi ou d'un animal de forte taille. Le bâton armé évolua, il y a environ 1 million d'années, avec le travail de la pierre. Celle-ci, éclatée sur une ou deux faces et emmanchée à la façon d'une hache, le transforma progressivement en objet incisif. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats fléau d'armes techniques (histoire des) - Les techniques archaïques Les armes de jet Les armes de jet sont destinées à être lancées sur l'ennemi ou sur le gibier, pour le blesser ou le tuer. Elles prennent des aspects très variés : pierres, frondes, bolas, massues de jet, bâtons de jet, boomerangs, sagaies, harpons, javelots... Les plus anciennes sont de simples pierres. Le début de leur usage comme arme est difficile à dater (probablement vers 2 500 000 ans). Les hommes apprirent à les propulser avec des frondes rotatives, puis au moyen de bâtons. Les bolas sont des pierres sphériques (deux ou trois), enveloppées dans des peaux et attachées à des sangles de différentes longueurs. Leur origine remonte à 30 000 ans environ. Lancées dans les jambes de l'adversaire ou dans les pattes du gibier, elles l'entravaient et le faisaient tomber. Les massues de jet, bâtons courts et renflés à une extrémité, sont, elles aussi, apparues il y a environ 30 000 ans. Lancées sur des adversaires ou des animaux, elles étaient destinées à les assommer ou à briser leurs os. Les bâtons de jet, variantes légères des massues de jet, étaient réservés à la chasse des petits mammifères (lapins, lièvres...). Le boomerang est une forme perfectionnée du bâton de jet. Il n'était pas initialement destiné à revenir vers celui qui le lançait ; il présentait simplement une prise en main favorisant un envoi précis. Le boomerang est apparu il y a environ 20 000 ans en Europe et en Afrique. Celui des indigènes australiens en est la version moderne : lancé avec adresse, il revient dans la main de l'homme qui le manipule. La sagaie est un long bâton fin, doté d'une pointe fixe. Le harpon présente une pointe amovible, que l'on peut changer en fonction de la cible à laquelle on le destine. Le javelot est une forme courte et massive dérivée de la sagaie. Dans tous les cas, la pointe peut être en pierre, en os ou en métal. Ces armes sont apparues il y a environ 30 000 ans. Elles ont donné naissance à de nombreux sports actuels : lancer du poids, du marteau, du javelot (qui est en réalité une sagaie), du boomerang... Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats boomerang harpon javelot marteau (lancer du) poids (lancer du) techniques (histoire des) - Les techniques archaïques tir Les livres armes - peintures rupestres paléolithiques du tassili Pin Tanzanft (Hoggar), page 356, volume 1 Les armes d'hast Les armes d'hast, ou armes à manche tenu, dérivent du bâton tenu en main. Elles permettent de transpercer, et non simplement de frapper. Elles doivent leur nom au mot latin hasta, signifiant « lance «. La plus sommaire, l'épieu, est un bâton très solide, d'une longueur proche de la taille de l'homme qui l'utilise. Il est rendu pointu et piquant par usure ou par brûlage de son extrémité. L'épieu semble être apparu il y a environ 200 000 ans. Il a ensuite été perfectionné, il y a environ 100 000 ans, par le montage à son extrémité d'une pointe en pierre taillée. Il y a environ 30 000 ans, la pierre a été remplacée par l'os, taillé ou éclaté, plus perforant, puis par le métal, vers 2000 avant J.-C. La domestication du cheval et son utilisation pour la guerre ainsi que pour la chasse ont conduit à allonger l'épieu pour en faire une lance, celle-ci étant ainsi apparue 1000 ans environ avant J.-C. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats épieu hallebarde lance techniques (histoire des) - Les techniques archaïques Les livres âge du cuivre, page 91, volume 1 techniques (histoire des) - machines de guerre primitives (environ 350 avant J.C.), page 5078, volume 9 armes - fantassin wisigoth du XIIe siècle, page 356, volume 1 Les armes blanches Les armes blanches sont des armes courtes, tenues en main et utilisées pour transpercer. Elles peuvent éventuellement être tranchantes sur une ou deux faces. Elles doivent leur nom au mot blank, qui signifiait « brillant « dans une langue médiévale du centre de l'Europe. Leur origine remonte à 30 000 ans environ. Les premiers poignards furent fabriqués en pierre, en corne ou en os. Le métal n'est apparu que 2000 ans avant J.-C. À cette époque, on a commencé à allonger le poignard pour obtenir le glaive, puis l'épée. Les armes blanches étaient souvent considérées comme des objets très personnels par leurs propriétaires. Elles bénéficièrent, dès l'Antiquité, de finitions artistiques. Certains poignards et épées datant du Moyen Âge sont incrustés de pierres précieuses et gravés avec beaucoup de finesse. Il subsiste aujourd'hui un artisanat de l'épée et, surtout, du couteau à lame fixe, qui produit de superbes pièces de collection. L'épée et ses variantes, sabre et fleuret, ont donné naissance aux disciplines qui composent l'escrime sportive ( voir aussi escrime). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couteau - 1.ARMES dague épée escrime glaive poignard sabre techniques (histoire des) - Les techniques archaïques Les livres armes - entraînement d'escrime à la salle d'armes, page 361, volume 1 Celtes - épées de fer et casque de bronze (IIIe-Ier siècle avant J.-C.), page 923, volume 2 Vikings - épées en fer provenant du Jutland (Danemark), page 5527, volume 10 Les armes de trait Les armes de trait sont destinées à lancer des flèches (traits) pour transpercer l'ennemi ou le gibier. L'arc, formé d'un corps flexible et d'une corde tendue entre ses extrémités, est la plus ancienne arme de trait. Il est apparu en Afrique au moins 10 000 ans avant J.-C. L'arbalète, qui en dérive, fut inventée un millier d'années avant J.-C., à peu près simultanément, semble-t-il, en Chine et en Europe. L'arc tire des flèches longues, alors que l'arbalète propulse des flèches courtes et massives. D'énormes arbalètes (balistes, catapultes...), montées sur des supports fixes ou sur des chariots, furent employées de l'Antiquité à la fin du Moyen Âge, lors des sièges ; elles projetaient sur les troupes ennemies des flèches longues et lourdes, des pierres ou des masses de substances enflammées. Le tir à l'arc connaît un succès croissant comme discipline sportive. Il existe, en Écosse et au Japon, par exemple, un artisanat de l'arc qui transforme cette arme en objet esthétique et raffiné. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arbalète arc - 1.ARMES baliste catapulte flèche tir Les livres armes - kyu-do, page 361, volume 1 Gaule - armes gauloises, page 2127, volume 4 arc, page 316, volume 1 Les armes explosives Les armes explosives sont conçues pour tuer ou provoquer des destructions, par leur éclatement ou la projection de fragments consécutifs à cet éclatement. Les premières furent développées en Chine, vers l'an 1000, et en Europe environ un siècle plus tard. Elles étaient alors uniquement utilisées comme engins défensifs, mis à feu en cas de repli des troupes pour exploser au passage des forces adverses. Les premières véritables bombes explosives, projetées par des mortiers, furent fabriquées au XVIe siècle, en même temps que de petites bombes lancées à la main, les grenades. Aujourd'hui, les bombes sont généralement larguées des avions ou transportées par des missiles. Leur explosion s'accompagne souvent d'un effet incendiaire, de la diffusion de substances toxiques ou de l'émission de radiations. Les grenades sont toujours lancées à la main, mais elles peuvent aussi être projetées au moyen de fusils spéciaux. Les obus des canons sont également explosifs et les balles des mitrailleuses contiennent parfois une petite charge explosive ou incendiaire. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bombe bombe - Les bombes conventionnelles explosif grenade lance-grenades mine - 2.ARMEMENT obus Les armes à feu lourdes Les armes à feu lourdes sont destinées à propulser un ou plusieurs projectiles de fort diamètre grâce à la combustion d'une substance fusante, généralement de la poudre. Les plus anciennes étaient de gros tubes courts, presque totalement bouchés à une extrémité. Seul subsistait un petit trou, la lumière. De la poudre était introduite par l'autre extrémité, la bouche. Puis le projectile, une boule de pierre, était placé au-dessus de la poudre. La lumière servait à enflammer la poudre en approchant une torche. Ces premiers mortiers et bombardes apparurent en Chine vers la fin du XIe siècle, et au début du XIIe siècle en Europe. Ils s'affinèrent ensuite pour devenir des canons, ancêtres des pièces d'artillerie modernes. Au XVe siècle, ils furent installés sur des tréteaux, puis sur des chariots (affûts). Depuis le milieu du XIXe siècle, l'artillerie a abandonné les projectiles chargés par la bouche et les a remplacés par des obus. Ces sortes de grosses cartouches sont introduites par l'arrière du canon (culasse) et elles comportent une charge explosive, chimique ou incendiaire. Les mitrailleuses, apparues au milieu du XIX e siècle, permettent de tirer un grand nombre de projectiles de plus petit diamètre dans un temps très réduit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats automitrailleuse bombarde boulet canon - 1.ARMEMENT cartouche lance-roquettes lance-torpilles mitrailleuse mortier obus poudre tactique techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen Les livres techniques (histoire des) - bombarde du XVIe siècle, page 5082, volume 9 Les armes à feu portatives Les premières armes à feu suffisamment légères pour être transportées et utilisées par un seul homme sont apparues au début du XVe siècle. Ces « traits à poudre «, « bâtons à feu « ou arquebuses présentaient l'aspect de petites bombardes. La poudre était enflammée par une mèche amenée devant la lumière. L'arquebuse évolua au milieu du XVIe siècle, grâce à un mécanisme qui maintenait la mèche près de la lumière et la faisait basculer vers cette lumière lorsqu'on agissait sur un petit levier, la détente. C'est alors que furent développées des formes compactes et légères d'arquebuses, pouvant être tenues par une seule main : les pistolets. Au début du XVIIe siècle, la mèche fut remplacée par une pierre frottant sur une pièce métallique. Les étincelles produites entraînaient l'inflammation de la poudre. L'arquebuse devint ainsi fusil. À la fin du XVIIIe siècle, la pierre céda la place à une capsule garnie de matière fulminante, qui détonait sous le choc d'un petit marteau, le chien. Les premières armes à répétition apparurent au début du XIXe siècle. Elles permettaient de tirer plusieurs coups successifs sans opérations de rechargement. Au milieu du XIXe siècle, l'invention de la cartouche accéléra les manoeuvres de rechargement. À la fin du XIXe siècle, les armes à répétition furent perfectionnées en armes semi-automatiques. La douille de la cartouche tirée était éjectée automatiquement et remplacée dans le canon par une nouvelle munition, amenée automatiquement à partir d'une réserve, le magasin. Les premières armes totalement automatiques capables de tirer par rafales furent mises au point au début du XXe siècle : fusils d'assaut, fusils-mitrailleurs, mitraillettes, pistoletsmitrailleurs... Les armes à feu légères sont employées comme armes de guerre, armes de chasse ou encore instruments de tir sportif. Les arquebuses, fusils et carabines de chasse ont toujours fait l'objet d'un artisanat de haute qualité, qui demeure très vivant en Allemagne, en Autriche, en Belgique, en Grande-Bretagne et, surtout, en France et en Italie. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats arquebuse balle Browning John Moses carabine cartouche fusil fusil-mitrailleur mitraillette pistolet pistolet-mitrailleur poudre revolver silencieux tactique techniques (histoire des) - La Renaissance et l'âge classique techniques (histoire des) - Le Moyen Âge européen tir Les médias armes - de plomb et de sang Les livres armes - tireur de ball-trap, page 361, volume 1 fusil, page 2087, volume 4 Afghanistan - marchands d'armes pakistanais installés à Darra à l'époque de l'occupation soviétique de l'Afghanistan, page 59, volume 1 armée - soldat du 5e génie nettoyant un pistolet à rechargement automatique, page 354, volume 1 armes - pistolet-mitrailleur israélien Mini Uzi, avec crosse limitant le relèvement de l'arme lors du tir, page 360, volume 1 armes - carabine de guerre américaine USM 1 à rechargement automatique, page 360, volume 1 armes - pistolet Automag à rechargement automatique, page 360, volume 1 armes - pistolet italien Beretta 92 à rechargement automatique, page 360, volume 1 armes - fusil d'assaut soviétique Kalachnikov AK 47, page 360, volume 1 armes - fusil d'assaut français Famas « Clairon «, page 360, volume 1 armes - fusil d'assaut américain M 16, page 360, volume 1 armes - fusil-mitrailleur allemand FG 43, page 360, volume 1 Les armes chimiques Les armes chimiques ont pour fonction de tuer l'ennemi ou de le rendre inapte au combat, par contact ou inhalation de substances toxiques. Ces armes ont été employées massivement durant la Première Guerre mondiale. Elles peuvent recourir à quatre catégories de produits : les irritants (non mortels), qui gênent la respiration ou provoquent des larmes abondantes (gaz lacrymogènes) ; les suffocants, qui asphyxient ; les vésicants, qui provoquent des réactions allergiques ou des maux cutanés (ainsi l'ypérite, appelée aussi gaz moutarde) ; les toxiques généraux, qui s'attaquent simultanément à plusieurs fonctions vitales. Les armes chimiques sont peu efficaces sur des troupes équipées pour s'en protéger. Elles peuvent, en revanche, se révéler très meurtrières pour les populations civiles et persistantes dans leurs effets sur l'environnement. De nombreuses nations en détiennent. Les armes chimiques ont fait l'objet d'un protocole international signé à Genève en 1925, interdisant leur emploi. La France s'est toutefois réservé le droit de les utiliser en riposte. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats armement gaz de combat ypérite Les livres guerres mondiales - combattants munis de masques à gaz, page 2269, volume 4 Les armes nucléaires Les armes nucléaires ont été utilisées pour la première fois par les États-Unis contre le Japon en 1945. La bombe lancée sur la ville d'Hiroshima a tué 70 000 personnes et en a blessé autant. L'unité retenue pour évaluer la puissance des armes nucléaires est le kilotonne, soit l'équivalent de 1 000 tonnes d'un explosif classique, le TNT. La bombe d'Hiroshima disposait d'une puissance de 12,5 kilotonnes. Parmi les armes nucléaires, on distingue les armes tactiques, préstratégiques et stratégiques. Les armes tactiques sont destinées à un emploi rapproché sur le champ de bataille. Une bombe à neutrons de 1 kilotonne, détonant à 300 m d'altitude, ne provoque presque aucune destruction de matériels ou d'installations au sol. Mais elle supprime toute vie humaine, animale ou organique dans un rayon de 800 à 1 000 m autour de la verticale de son point d'explosion. Les armes préstratégiques permettent d'adresser un ultime avertissement à un agresseur. Elles doivent être tirées à quelques dizaines de kilomètres au minimum. Ces armes ont une puissance variant d'une dizaine à une centaine de kilotonnes (d'une à dix fois celle de la bombe d'Hiroshima). Leur effet destructeur et les radiations émises sont considérables, de même que les retombées de poussières irradiantes. Les armes stratégiques doivent dissuader tout ennemi de porter une attaque contre le territoire national, considéré comme sanctuaire inviolable. En cas d'emploi, elles devraient être tirées à plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de kilomètres, pour frapper l'ennemi au coeur de son propre territoire. Ces armes, dont la puissance unitaire peut dépasser 1 mégatonne (1 000 kilotonnes, soit quatre-vingts fois la puissance de la bombe d'Hiroshima), déclencheraient une véritable apocalypse nucléaire et provoqueraient des retombées de poussières irradiantes à des distances qui seraient alors incontrôlables. Les armes nucléaires sont détenues officiellement par six États : États-Unis, Russie, Chine, France, Royaume-Uni et Inde. Il est probable que l'Afrique du Sud et Israël en possèdent également. La France dispose d'armes nucléaires tactiques (dont probablement des bombes à neutrons), préstratégiques et stratégiques. Son arsenal total peut être estimé à au moins 120 mégatonnes, soit une puissance de destruction équivalant à dix mille fois celle de la bombe d'Hiroshima. Les armes nucléaires ont fait l'objet d'un traité de non-prolifération en 1968 interdisant toute vente d'armes nucléaires et tout transfert de technologie en permettant la fabrication. Un nouveau traité, discuté à Genève en 1996, porte, cette fois, sur l'interdiction des essais nucléaires. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats armée - L'organisation de l'armée française - L'armée de l'air armement bombe bombe - Les bombes nucléaires défense - 1.ARMÉE dissuasion Hiroshima missile nucléaire (armement) tactique Les médias armes - la course à l'arme nucléaire Les armes bactériologiques Les armes bactériologiques sont des cultures de microbes susceptibles de provoquer de graves épidémies. Elles ont été développées à partir de 1950 dans de nombreux pays (bien que beaucoup s'en défendent). Ces armes, théoriquement très meurtrières, seraient cependant d'un emploi délicat : il serait difficile de contrôler l'expansion des épidémies hors du territoire ennemi. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats armement bactériologique (guerre) Les armes spatiales Les armes spatiales sont destinées à détruire des satellites de toute nature. Elles peuvent être embarquées à bord de satellites ou portées par des missiles tirés du sol. Elles détruisent leur cible par impact direct ou explosion à proximité. Ces armes en sont encore au stade expérimental. Voir aussi missile. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats lance-missiles missile Les livres missile sol-sol, page 3227, volume 6 missile sol-air, page 3227, volume 6 missile de croisière, page 3227, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les livres armes - planche illustrée, page 358, volume 1 armes - planche illustrée, page 359, volume 1 Les indications bibliographiques G. Achard, les Armes de l'armée française, de 1935 à nos jours, éd. du Portail, La Tour-du-Pin, 1995. Ch. Calizzano, le Grand Livre des armes blanches du monde entier à travers les âges, De Vecchi, Paris, 1989. W.H.B. Smith et J.E. Smith, Encyclopédie mondiale des armes légères, Pygmalion, Paris, 1988 (1980). K. Tsipis, les Armes modernes : de la bombe A à la guerre des étoiles, Anthropos, Paris, 1986.

« et en Afrique.

Celui des indigènes australiens en est la version moderne : lancé avec adresse, il revient dans la main de l'homme qui le manipule. La sagaie est un long bâton fin, doté d'une pointe fixe.

Le harpon présente une pointe amovible, que l'on peut changer en fonction de la cible à laquelle on le destine.

Le javelot est une forme courte et massive dérivée de la sagaie.

Dans tous les cas, la pointe peut être en pierre, en os ou en métal.

Ces armes sont apparues il y a environ 30 000 ans.

Elles ont donné naissance à de nombreux sports actuels : lancer du poids, du marteau, du javelot (qui est en réalité une sagaie), du boomerang... Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats boomerang harpon javelot marteau (lancer du) poids (lancer du) techniques (histoire des) - Les techniques archaïques tir Les livres armes - peintures rupestres paléolithiques du tassili Pin Tanzanft (Hoggar), page 356, volume 1 Les armes d'hast Les armes d'hast, ou armes à manche tenu, dérivent du bâton tenu en main.

Elles permettent de transpercer, et non simplement de frapper.

Elles doivent leur nom au mot latin hasta, signifiant « lance ».

La plus sommaire, l'épieu, est un bâton très solide, d'une longueur proche de la taille de l'homme qui l'utilise.

Il est rendu pointu et piquant par usure ou par brûlage de son extrémité.

L'épieu semble être apparu il y a environ 200 000 ans.

Il a ensuite été perfectionné, il y a environ 100 000 ans, par le montage à son extrémité d'une pointe en pierre taillée.

Il y a environ 30 000 ans, la pierre a été remplacée par l'os, taillé ou éclaté, plus perforant, puis par le métal, vers 2000 avant J.-C.

La domestication du cheval et son utilisation pour la guerre ainsi que pour la chasse ont conduit à allonger l'épieu pour en faire une lance, celle-ci étant ainsi apparue 1000 ans environ avant J.-C. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats épieu hallebarde lance techniques (histoire des) - Les techniques archaïques Les livres âge du cuivre, page 91, volume 1 techniques (histoire des) - machines de guerre primitives (environ 350 avant J.- C.), page 5078, volume 9 armes - fantassin wisigoth du XIIe siècle, page 356, volume 1 Les armes blanches Les armes blanches sont des armes courtes, tenues en main et utilisées pour transpercer. Elles peuvent éventuellement être tranchantes sur une ou deux faces.

Elles doivent leur nom au mot blank, qui signifiait « brillant » dans une langue médiévale du centre de l'Europe.

Leur origine remonte à 30 000 ans environ.

Les premiers poignards furent fabriqués en pierre, en corne ou en os.

Le métal n'est apparu que 2000 ans avant J.-C.

À cette époque, on a commencé à allonger le poignard pour obtenir le glaive, puis l'épée. Les armes blanches étaient souvent considérées comme des objets très personnels. »

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