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L'histoire du costume permet de relativiser les jugements esthétiques hâtifs que chaque époque porte sur l'habit.

Publié le 25/10/2013

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L'histoire du costume permet de relativiser les jugements esthétiques hâtifs que chaque époque porte sur l'habit. Non seulement les modes font varier la longueur, l'ampleur du vêtement, la matière dont il est fait, l'assortiment des diverses pièces qui composent le costume, mais encore chaque mode se constitue en empruntant quelque chose aux sociétés voisines. Le costume est, en effet, plus qu'une manière arbitraire de vêtir le corps : il est porteur de codes sociaux, que les différents groupes élaborent pour marquer leur spécificité et qui exercent souvent une réelle fascination sur les autres. Le costume, comme tend à le révéler, au moins en français, l'étymologie (de l'italien costume, « coutume «), est une donnée fondamentale pour l'approche d'une population puisqu'elle renseigne sur ses attitudes et ses valeurs, ses traits durables et éphémères, ses rapports sociaux, etc. Mais il n'est pas facile d'en repérer les différentes formes historiques, si ce n'est par les témoignages artistiques qui, sous cet aspect, tendent à nous montrer surtout les classes privilégiées. Pris dans son sens général, ce terme désigne tout vêtement, mais il tend à être le plus souvent employé pour désigner un type de vêtement masculin (le costume). Une histoire du costume européen L'histoire du costume européen, bien que remplie d'emprunts faits à d'autres aires culturelles, participe largement du processus de domination politique européenne dans les échanges internationaux. Le costume dans l'Antiquité. La sculpture et les peintures murales nous montrent qu'aux temps les plus reculés de l'histoire égyptienne (à partir de 3000 avant J.-C.) les hommes portaient un pagne de lin court ; les femmes une jupe étroite et sans pli. Peu à peu, les vêtements devinrent plus compliqués : les hommes d'un rang social élevé s'enveloppaient de plusieurs pagnes, mis l'un sur l'autre et drapés avec élégance. Les hommes grecs, à partir de 600 avant J.-C., portaient une tunique sans manche, le chiton, et un grand manteau aux plis amples, l'himation (à l'époque classique, on tendait à lui préférer la chlamyde, plus petite). Le vêtement féminin était une robe de laine étroite, le péplos, qui fut successivement ionien et dorien. Les vêtements des Romains (en laine ou en soie de Chine) ressemblaient beaucoup à ceux des Grecs : alors que les hommes portaient, sur la tunique courte, une toge de laine drapée, aux plis savants et variés, la femme recouvrait sa tunique longue et sans manche d'une stola et d'un manteau (la palla). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats péplum toge Costume et civilisation des moeurs. Au début du Moyen Âge, l'habit masculin se composait de culottes, d'une jupe allant jusqu'à mi-cuisse et d'une cape (les hommes comme les femmes étant revêtus de tissus grossiers). C'est seulement au XIIe siècle qu'apparurent les tissus plus fins, venus de Byzance, et les robes longues. Tandis que le Moyen Âge gothique soulignait les lignes verticales et faisait ressortir les formes du corps, l'Italie de la Renaissance donna le ton à l'Europe entière avec des vêtements recherchant la largeur et la symétrie. Puis ce fut le tour de la mode germano-suisse (au début du XVIe siècle), fondée sur un idéal de majesté et dominée par la technique du « crevé « (ouvertures dans le vêtement laissant voir des doublures de soie de couleurs différentes). Elle fut ensuite supplantée par la mode espagnole, fondée sur le vêtement sombre de soie et de velours rehaussé de pierres précieuses. Les hommes portaient la culotte bouffante jusqu'aux genoux et des bas tricotés se substituant aux chausses médiévales. Les femmes portaient un corsage en pointe, un cerceau ou un vertugadin pour faire bouffer la robe et, tout comme les hommes, une collerette à plusieurs plis : la fraise. La France de Louis XIV imposa le justaucorps serré à la taille et des culottes très ajustées, la dentelle, le tricorne et le talon haut, et, pour les femmes, le corsage décolleté, garni d'une pièce de broderie, la jupe drapée à traîne qu'un petit coussin (la tournure) faisait bouffer par-derrière. Au bout de ce mouvement de raffinement et de complication croissante se trouve le style rococo de la Régence, qui donne la même ligne aux hommes et aux femmes, mais joue sur les détails. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats broderie tricot velours Vers le costume moderne. La France marqua encore le costume par le néoclassicisme (de Louis XVI à l'Empire) : pendant cette période, on s'inspira de l'Antiquité, de même que dans les domaines artistiques. Le costume féminin imitait le costume gréco-romain : robe blanche de tissu léger, maintenue par une cordelière sous la poitrine, accompagnée d'un long châle aux plis souples, de chaussons de soie et d'une coiffure à la grecque. Les hommes portaient, quant à eux, un pantalon collant, des bottes, un gilet et une veste à grand col rabattu. Dès le début du XIX e siècle, l'Angleterre avait créé, pour les hommes, la mode du pantalon long, du veston et du gilet de laine et de drap, qui, dans ses grandes lignes, s'est maintenue jusqu'à nos jours. Pendant la première moitié du siècle, les épaules étaient arrondies, la taille fine, les hanches larges. Le port d'un corset, de jupons multiples et de manches démesurées donnait aux femmes une silhouette identique. Vers 1850 apparut la crinoline, jupon très large maintenu bouffant au moyen de cercles et de lames d'acier. Entre 1870 et 1880, la tournure revint à la mode. En 1910, les femmes avaient le dos arrondi, la poitrine haute. La mode des robes courtes n'apparut que vers 1920, en même temps qu'une coupe assurant une plus grande liberté de mouvement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mode - Faire la mode - Introduction Pantalon Poiret Paul robe - 1.COSTUME sans-culottes Les livres Ambigu (théâtre de l') - lithographie de Guérard, page 190, volume 1 Le costume des autres... S'il est difficile de connaître les différences de vêtements selon les groupes sociaux dans l'histoire européenne, il l'est encore plus de connaître celles de régions plus lointaines (et à plus forte raison dans leur histoire) : encore plus écrasées par l'éloignement temporel et spatial, ces différences nous semblent le plus souvent négligeables et parviennent folklorisées à notre regard, figées dans le costume « typique « que l'on ramène d'un voyage (djellaba, sari, poncho, etc.). On retient l'image du pantalon chinois (qui inspira celui des Européens, via les peuples germaniques) sans percevoir les circonstances et les groupes autorisés à le porter. Tout le monde connaît le kimono des Japonaises, mais la corrélation des couleurs et des saisons, instaurée au XIXe siècle selon un strict codage, nous échappe : le kimono de mars est couleur fleur de pêcher avec branches fleuries, celui d'avril est pivoine rose avec des parties blanches. Symétriquement, l'adoption (partielle ou totale) du costume européen par des populations d'autres continents est toujours l'objet de retraductions en fonction d'enjeux qui échappent largement aux Européens. Ainsi, le complet-veston du fonctionnaire a été, dans l'Afrique accédant à l'indépendance, un moyen pour certaines fractions de la population de rompre avec le poids de traditions tribales. Dans d'autres cas, comme au Japon, ce même complet coexiste avec le vêtement traditionnel, mais à des moments différents de la journée. Plus colorés et plus complexes sont les emprunts partiels et/ou détournés (par exemple, le complet porté sans chaussures). Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats populaire (art) primitifs (arts) - Les arts d'Amérique du Nord - Un art de la parure Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats chapeau dentelle robe - 1.COSTUME soie toge velours Les médias costumes - L'habillement comme oeuvre d'art Les livres costumes - Médée et Creuse, page 1288, volume 3 costumes - Les Gardes françaises amenées au Palais-Royal (vers 1794), page 1289, volume 3 costumes - sans-culotte parisien (XVIIIe siècle), page 1289, volume 3 Le costume et les codes sociaux Le costume est en fait le résultat d'une intervention permanente de la société sur ses membres, à la faveur de changements de tous ordres. Cette intervention peut se traduire par des obligations de porter tel costume en telle circonstance, ou correspondre à des tentatives pour s'affirmer en tant que groupe ou en tant que personne. Dans tous les cas, le costume sert à marquer des différences entre les groupes, les sexes, les âges. Le costume comme uniforme. L'appartenance à une corporation, à un métier, à un état peut entraîner le port d'un uniforme qui, comme l'indique son nom, tend à effacer les différences entre les personnes au sein de ce groupe, pour mieux marquer ce qui les sépare des groupes voisins. Dans bien des cas, cet uniforme n'est pas en lui-même signe de prestige. Il peut simplement indiquer une place sociale relativement neutralisée (la blouse de l'infirmière est d'une couleur différente de celle de l'aide-soignante), mais il peut aussi stigmatiser l'infériorité civique (le costume rayé du prisonnier d'autrefois) ou humaine (le costume de déporté, le port de l'étoile juive) ; il peut connoter l'immaturité (pour les enfants : le costume de l'élève ou du pensionnaire, le costume marin, ou le short) ou la dépendance (la livrée du domestique, souvent rayée, elle aussi). Mais le mot uniforme est plutôt associé à un prestige social et, dans ce domaine, l'uniforme emblématique est celui du militaire. Son évolution a été à peu près parallèle à celle du costume masculin et a été davantage marquée par les contraintes de l'esprit du temps que par celles de l'engagement physique proprement dit. En effet, au moment où les engagements physiques étaient les plus importants, les soldats demeuraient enfermés dans des uniformes peu fonctionnels et leurs chefs rivalisaient de parures, comme les Grands de leur époque, avec une infinité de nuances entre les régiments, que marquaient des vêtements spécifiques ou des couleurs. De nos jours, où l'engagement en face à face des individus a perdu de son importance stratégique, l'uniforme de travail ou de parade est devenu plus fonctionnel, aligné sur l'austérité du vêtement bourgeois du XIX e siècle, dont il ne se distingue que par les décorations, les épaulettes et quelques signes moins visibles. Au sein de chaque arme, ces petites différences sont avidement scrutées : ainsi, le blouson de cuir des pilotes de l'armée de l'air française sépare de façon rédhibitoire les « volants « des « rampants «, quel que soit le grade. En outre, la « tenue de combat « s'est banalisée, habillant aussi bien les chasseurs que les militaires ou, avec un décalage temporel, sous une forme quelque peu détournée, de nombreux jeunes (par exemple le blouson de l'armée de l'air). Il est frappant de constater que les périodes d'affrontements sociaux agissent sur le costume, qui sert à marquer, d'une manière parfois théâtrale, les camps et les statuts par des uniformes paramilitaires. Il ne manque pas d'exemples de ce travail idéologique qui sert à rendre emblématiques les vêtements de groupes sociaux montants : la Révolution française était, entre autres, celle des « Sans-Culottes « ; Garibaldi avait ses « Chemises rouges « ; Mussolini, ses « Chemises noires « ; Hitler, ses « Chemises brunes « ; Mao Zedong, ses gardes rouges en bleu de travail et « col Mao «, etc. La blouse grise de l'élève de la IIIe République, quant à elle, était l'uniforme qui devait cacher les différences de condition sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Chemises brunes Chemises noires Chemises rouges Eton Saint-Cyr-l'École sans-culottes uniforme Le costume comme défroque. Le costume suit les moments de la vie quotidienne. Il doit sacrifier son unicité : le bleu de travail de l'ouvrier est ce qu'il abandonne au placard de l'usine, après la douche qui, vêtements propres aidant, lui fait quitter son identité de travailleur, par opposition au « col blanc «, jusqu'à son retour à son poste. Quant à l'aristocrate, il « s'habille pour dîner «. Le costume suit aussi les moments de la vie et doit consentir à devenir défroque abandonnée à chaque passage décisif : il y a la défroque de l'enfance, qui est laissée solennellement dans certaines sociétés lorsque l'enfant quitte sa nudité pour recevoir l'étui pénien ou le pagne des adultes ; il y a la robe de mariée, investissement somptuaire et qui ne sert qu'une fois ; il y a la tenue de la veuve et de la vieille femme dans les sociétés paysannes, par quoi elles font savoir qu'elles ont quitté une position pour une autre ; enfin, il y a l'habillement du mort, rite que les Malgaches poussent sans doute le plus loin, en renouvelant, au cours d'une fête (Famadihana), plusieurs années après le décès, le manteau ample (lamba) dont était revêtu le cadavre. À tous ces costumes figés dans leur célébration, les nouvelles générations, avec une force accrue aujourd'hui, s'efforcent d'imposer des détournements : chemises et vestes d'hommes portées trop larges par les adolescentes ; robes de grands-mères redécouvertes par les petites filles, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats col blanc col bleu Madagascar - Géographie - Les aspects humains rites - La ritualisation de la vie quotidienne La révolution du prêt-à-porter. On vient de voir comment le costume a pu être utilisé comme instrument rituel, outil de la permanence qu'une société souhaite manifester. Il s'inscrivait alors dans une durée qui n'a plus rien à voir avec la périodicité à laquelle le prêt-à-porter soumet désormais tous les groupes sociaux : celle des saisons, des tissus, des formes, des couleurs. Le costume indicateur de position sociale ne disparaît pas, mais il devient plus difficile à décoder tant il concentre de petites différences qui font la différence : vus de loin, tous les groupes sociaux contemporains semblent vêtus à l'identique. Mais, s'il s'agit des mêmes couleurs, il ne s'agit pas des mêmes matières, et s'il s'agit des mêmes matières, il ne s'agit pas des mêmes marques, ni des mêmes associations de matières. Le costume exprime donc, avec beaucoup de nuances, l'évolution des sociétés. Il y apparaît toujours comme un objet extrêmement lié à la culture de chaque groupe, malgré la généralisation de l'habillement à l'européenne. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mode - Suivre la mode - La mode : une lecture du monde social prêt-à-porter Les livres mode - le jean, page 3245, volume 6 mode - jeune fille punk et sa mère (Angleterre), page 3245, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats prêt-à-porter sans-culottes Les livres costumes - jeune fille à la maison, page 1288, volume 3 costumes - à Bali, sur le chemin du temple, page 1290, volume 3 costumes - chef bamiléké de Bafoussam (Cameroun), page 1290, volume 3 costumes - les habitants d'Opuwo (Namibie), page 1290, volume 3 costumes - école interarmes, page 1290, volume 3 costumes - un article de mode, page 1291, volume 3 costumes - un cadre d'entreprise français, page 1291, volume 3 costumes - chemise de grand-père et gilet noir, page 1291, volume 3 costumes - salopette de peintre transformée en habit de pêcheur, page 1291, volume 3 costumes - un ouvrier, page 1291, volume 3 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats couture (haute) Galliera (musée) habillement vêtement Les indications bibliographiques F. Boucher,Histoire du costume : en Occident, de l'Antiquité à nos jours, Flammarion, Paris, 1983. R.-C. Dedeyan, Costumes : de l'Antiquité à la naissance de la haute couture, Massin, Paris, 1990. A. Racinet, Histoire du costume, Booking International, Paris, 1995.
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« jupe drapée à traîne qu'un petit coussin (la tournure) faisait bouffer par-derrière.

Au bout de ce mouvement de raffinement et de complication croissante se trouve le style rococo de la Régence, qui donne la même ligne aux hommes et aux femmes, mais joue sur les détails. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats broderie tricot velours Vers le costume moderne. La France marqua encore le costume par le néoclassicisme (de Louis XVI à l'Empire) : pendant cette période, on s'inspira de l'Antiquité, de même que dans les domaines artistiques.

Le costume féminin imitait le costume gréco-romain : robe blanche de tissu léger, maintenue par une cordelière sous la poitrine, accompagnée d'un long châle aux plis souples, de chaussons de soie et d'une coiffure à la grecque.

Les hommes portaient, quant à eux, un pantalon collant, des bottes, un gilet et une veste à grand col rabattu. Dès le début du XIX e siècle, l'Angleterre avait créé, pour les hommes, la mode du pantalon long, du veston et du gilet de laine et de drap, qui, dans ses grandes lignes, s'est maintenue jusqu'à nos jours.

Pendant la première moitié du siècle, les épaules étaient arrondies, la taille fine, les hanches larges.

Le port d'un corset, de jupons multiples et de manches démesurées donnait aux femmes une silhouette identique.

Vers 1850 apparut la crinoline, jupon très large maintenu bouffant au moyen de cercles et de lames d'acier.

Entre 1870 et 1880, la tournure revint à la mode.

En 1910, les femmes avaient le dos arrondi, la poitrine haute.

La mode des robes courtes n'apparut que vers 1920, en même temps qu'une coupe assurant une plus grande liberté de mouvement. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats mode - Faire la mode - Introduction Pantalon Poiret Paul robe - 1.COSTUME sans-culottes Les livres Ambigu (théâtre de l') - lithographie de Guérard, page 190, volume 1 Le costume des autres... S'il est difficile de connaître les différences de vêtements selon les groupes sociaux dans l'histoire européenne, il l'est encore plus de connaître celles de régions plus lointaines (et à plus forte raison dans leur histoire) : encore plus écrasées par l'éloignement temporel et spatial, ces différences nous semblent le plus souvent négligeables et parviennent folklorisées à notre regard, figées dans le costume « typique » que l'on ramène d'un voyage (djellaba, sari, poncho, etc.).

On retient l'image du pantalon chinois (qui inspira celui des Européens, via les peuples germaniques) sans percevoir les circonstances et les groupes autorisés à le porter.

Tout le monde connaît le kimono des Japonaises, mais la corrélation des couleurs et des saisons, instaurée au XIX e siècle selon un strict codage, nous échappe : le kimono de mars est couleur fleur de pêcher avec branches fleuries, celui d'avril est pivoine rose avec des parties blanches. Symétriquement, l'adoption (partielle ou totale) du costume européen par des populations d'autres continents est toujours l'objet de retraductions en fonction d'enjeux qui échappent largement aux Européens.

Ainsi, le complet-veston du fonctionnaire a été, dans l'Afrique accédant à l'indépendance, un moyen pour certaines fractions de la population de rompre avec le poids de traditions tribales.

Dans d'autres cas, comme au Japon, ce même complet coexiste avec le vêtement traditionnel, mais à des moments différents de la journée.

Plus colorés et plus complexes sont les emprunts partiels et/ou détournés (par exemple, le complet porté sans chaussures). Complétez votre recherche en consultant :. »

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