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HISTOIRE DU COSTUME : L'époque contemporaine

Publié le 19/10/2011

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A partir de 1891 les manches gagnent en ampleur ce que perdent les jupes et deviennent gigot, puis ballon, mais, après des réminiscences de robes anciennes, une nouvelle silhouette s'établit avec la jupe cloche unie, ou garnie de volants et de dentelles que surmonte une taille de guêpe, succès du corset rigide. Les manches sont collantes, les chapeaux volumineux, tenant sur la coiffure par de longues épingles, les chaussures longues et pointues.

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« • Le maitre l denser : la polka •, par Anais Colin, 1844 (Bibllodtique nationale).

Le costume rnaaculln est fixé dans une s6vérit6 britannique, tandis que la jeune fille porte déjè la jupa ample que soutiendra quelques années plus tard la crinoline (Photo Giraudon) Dans ces conditions, le costume va suivre une évolution qui dépendra de plus en plus étroi­ tement des facteurs économiques et s'appliquera presque exclusivement au seul costume féminin .

Les modes françaises resteront préférées mal­ gré l'état d'esprit des émigrés conservateurs des traditions.

Par contre, le costume masculin abandonnant sa richesse antérieure, s'orientera vers la sobriété du style britannique.

En France, dès 1789, c' est le lent émiette­ ment du luxe vestimentaire .

.

Il est réservé aux « dieux 1> de la Convention et des Clubs, comme Robespierre, mais abandonné par les « ci-devant 1> qu'il dénoncerait comme suspects .

Depuis 1792, triomphe la tenue populaire « sans culottes » : pantalon large en gros lainage, à bretelles, veste courte dite « carmagnole », bonnet rouge et sabots.

L'idée d'un « costume national » avorta, malgré les suggestions de DAviD .

A la fin de la Terreur, le besoin d'oublier rendit vite aux femmes le goût de modes nou­ velles : libérées des « corps » et des souliers à talons, elles adoptèrent les robes rectilignes et les petits chapeaux que proposaient les revues de modes.

Sous le Directoire, il y eut de nouveaux changements mais moins d 'extravagances qu'on ne s'est plu à l'écrire.

Les hommes portent alors un costume allégé : redingote croisée, à grands revers, cravate haute, gilet échancré et, surtout, le pantalon collant, avec bottes à revers cheveux courts, à la Brutus , ou longs , en oreilles de chien : c'est la tenue des jeunes gens, les « Muscadins ».

Quant aux femmes, elles s'habillent d'une robe longue de linon ou de mousseline, large­ ment décolletée et froncée, avec un châle ou un spencer, ve s te courte, nouveauté de 1798.

Aux tuniques à la romaine et aux perruques à la grecque , elles ajoutent des bonnets ou des chapeaux-cornettes et ont à la main le petit sac dit réticule, vite baptisé ridicule.

Certaines - en petit nombre -, celles qu'on appelle les « Merveilleuses » se piquèrent d'exagération et se montrèrent en robe de tulle ou de gaze ultra­ légère qui les firent paraître presque nues, mais qui disparurent sous l'autorité du Premier Consul.

Les robes rondes qui apparurent dès 1804 deviennent d'un usage général en 1808; leurs manches se font très courtes, à petits ballons, Robe en toile de Jouy à fond ramoneur, vers 1800 (Union Française des Arts du Costume).

La robe souple et près du corps a été soutenue intérieurement par un petit corps rigide , afin d'éviter à celle qui la portait une sensation de liberté déconcertante.. »

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