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L'importance de la marine d'un pays - parfois essentiellement civile, parfois surtout militaire - est souvent proportionnelle à la longueur de ses côtes.

Publié le 08/11/2013

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L'importance de la marine d'un pays - parfois essentiellement civile, parfois surtout militaire - est souvent proportionnelle à la longueur de ses côtes. Ainsi, en Europe, la France fait partie des États qui possèdent une marine puissante, à la fois marchande et militaire. Comme partout dans le monde, sa flotte a connu de fortes évolutions sous l'effet tant des difficultés propres au secteur de la pêche que des options suivies par la Marine nationale dans le cadre des programmes militaires français. On regroupe sous le terme de marine l'ensemble des composantes de la puissance navale d'un État : administration, personnel, navires, matériel... On distingue la marine (ou flotte) marchande et la marine nationale. La première comprend la marine de commerce (paquebots pour le transport des passagers et cargos pour le transport des marchandises), la marine de pêche et la marine de plaisance. La seconde comprend les forces navales et aéronavales destinées à assurer la sécurité des intérêts maritimes de la nation et à conduire une éventuelle guerre sur mer. Au plan mondial, plus de la moitié de la flotte marchande navigue sous pavillon de complaisance, c'est-à-dire distinct de celui des propriétaires de navires. Ainsi, Panamá et le Liberia se classent en tête des pays offrant un pavillon de complaisance, alors que la Grèce et le Japon (près de 30 % de la flotte mondiale à eux deux) sont les deux premiers pays battant pavillon national. Parmi les navires français, près de la moitié naviguent aussi sous pavillon étranger. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats pavillon La marine marchande française La marine de commerce. La marine de commerce française ne figure plus qu'au vingtième rang mondial. La plupart de ses navires sont de conception moderne et de fabrication récente. La flotte de commerce comporte un peu plus de 200 navires, dont 12 paquebots. Certains cargos, dits « mixtes », peuvent également embarquer des passagers. Les cargos sont souvent spécialisés en fonction de la nature des marchandises qu'ils ont à transporter. On parle alors de pétroliers, de minéraliers, de bananiers, de ferry-boats, etc. La flotte de commerce assure le trafic d'entrée et de sortie de la métropole, les relations entre les ports d'outre-mer et les relations entre certains pays étrangers. Les navires peuvent desservir des lignes régulières ou pratiquer le « tramping » (navigation à la demande). Les lignes régulières correspondent à des itinéraires et à des horaires fixes. Elles étaient exploitées autrefois par de grands et prestigieux paquebots, mais ceux-ci ont beaucoup souffert de la concurrence de l'aviation, et la plupart ont été désarmés - ou bien revendus, comme le France, aujourd'hui Norway. En revanche, on a vu se développer les paquebots de croisière et les ferry-boats (ou transbordeurs), utilisés sur de courtes distances. Le tramping, navigation qui n'est pas liée à un itinéraire fixe, mais qui varie en fonction des chargements, est pratiqué par la quasi-totalité des cargos. Il peut être réalisé au long cours (navigation transocéanique au moyen de navires lourds) ou en cabotage (navigation à proximité des côtes, au moyen de navires plus légers). L'économie mondiale dépend en grande partie des transports maritimes, et en particulier du trafic des porte-conteneurs, où la part de l'Asie-Pacifique sera majoritaire après l'an 2000. L'évolution économique vers la spécialisation agricole et industrielle nécessite, en effet, un trafic d'échanges croissant. La France reçoit par mer les deux tiers des produits d'importation et elle expédie par mer le tiers de ses exportations. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats cabotage cargo connaissement ferry-boat navires - Les navires de commerce pétrole - Le transport port - Activité des ports Les livres navire de charge, page 3396, volume 6 navires - remorqueur assurant l'entrée au port d'un navire marchand de fort tonnage, page 3399, volume 6 navires - allongement d'un navire marchand dans un chantier naval, page 3400, volume 6 navires - navire en construction dans un chantier naval français, page 3400, volume 6 navires - pose d'un bloc préfabriqué de la partie supérieure arrière d'un pétrolier, page 3400, volume 6 navires - prémontage d'un bloc de la coque d'un navire, page 3400, volume 6 La marine de pêche. Malgré la longueur de ses côtes et la richesse en poissons de ses eaux, la France n'occupe qu'une place modeste dans l'industrie mondiale de la pêche, et n'arrive qu'au sixième rang européen. En 1995, elle comptait moins de 7 000 bâtiments en activité. La petite pêche, ou pêche côtière, se pratique jusqu'à 100 km environ des côtes. La pêche de haute mer, ou pêche hauturière, se pratique entre 100 et 600 km au large des côtes ; elle requiert des bateaux de moyen tonnage, qui peuvent rester plusieurs jours en mer. Enfin, la grande pêche, ou pêche lointaine, se déroule à plus de 600 km des côtes ; elle exige de grands bâtiments, qui partent pour une période de plusieurs mois et disposent d'instruments de pêche, d'installations de stockage et de systèmes de navigation très perfectionnés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats navires - Les navires spéciaux pêche - La pêche industrielle La marine de plaisance. La France compte près d'un million de bateaux de plaisance, dont environ un tiers de voiliers. Utilisés à des fins plus ou moins sportives, ces bateaux constituent un parc en augmentation régulière, qui contribue au développement des ports de plaisance et de la petite construction navale nationale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats navires - Les navires spéciaux plaisance (navigation de) voile - Les activités de plaisance et sportives Les livres navires - le Splendour of the Seas, page 3399, volume 6 Organisation de la marine marchande. L'intervention de l'État en matière de marine marchande, par l'intermédiaire des ministères chargés de la Mer et des Transports, est très limitée. Elle s'exerce surtout dans le domaine social et dans le domaine économique. Dans le domaine social, les gens de mer (équipages des bâtiments de commerce, de pêche et des services maritimes) dépendent de l'administration de l'Inscription maritime. Cet organisme surveille et protège les inscrits selon le Code du travail maritime, le Code disciplinaire et pénal, et le Code de commerce. L'Établissement national des invalides de la marine gère la caisse de retraite des marins et leur caisse générale de prévoyance qui les assure contre la maladie et les accidents. C'est aussi l'État qui se charge de la formation des officiers de la marine marchande et des équipages, bien que ceux-ci soient destinés à être exclusivement recrutés par des entreprises privées. L'enseignement maritime est dispensé aux futurs officiers dans les écoles nationales de la marine marchande, et aux hommes d'équipages dans les écoles d'apprentissage maritime. Dans le domaine économique, le Conseil supérieur de la marine marchande assiste les ministres dans leurs tâches relatives au fonctionnement de la marine marchande et à l'activité de la construction navale. L'État soutient de plus en plus activement ces secteurs économiques en difficulté, en échange d'un droit de regard et d'intervention accru dans la gestion des entreprises concernées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats eaux territoriales Inscription maritime mer - Le droit de la mer navires - La construction navale Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats navires - La construction des navires Les médias marine - lexique de quelques termes de marine navires - aspects mondiaux de la marine marchande Les livres marine marine marine marine marine marine marine - paquebot, page 3050, volume 6 - navire roulier, le Rostand, page 3050, volume 6 - pétrolier géant en cours de déchargement, page 3051, volume 6 - petit chalutier de pêche côtière, page 3051, volume 6 - paquebot à voiles, le Club Med 1, page 3051, volume 6 - aéroglisseur, page 3051, volume 6 - voilier de plaisance privé, page 3051, volume 6 La marine nationale française Histoire de la marine de guerre française. Pendant longtemps, les rois de France n'eurent pas de marine organisée. Saint Louis, pour se rendre en Terre sainte, dut emprunter des vaisseaux à Gênes et à Venise. François Ier loua les services du corsaire génois Andrea Doria et les vaisseaux turcs de Barberousse pour résister à Charles Quint... Il fallut attendre Richelieu pour que naisse en France une véritable politique navale. Richelieu créa Brest, fit réaliser de grands travaux au Havre et à Toulon, et stimula la construction navale. La flotte royale put alors s'illustrer au siège de La Rochelle. Colbert poursuivit et élargit cette oeuvre, créant en particulier le système de recrutement des équipages, d'où découle l'actuelle Inscription maritime. Mais, après lui, un déclin sensible s'amorça au profit des célèbres corsaires Jean Bart, Duguay-Trouin, Ducasse, etc., employés à la « guerre de course », qui se substitua à une marine royale décadente. Sous Louis XV, le comte de Maurepas s'efforça de réagir, mais c'est surtout sous Louis XVI, grâce à Antoine de Sartine et au marquis de Castries, que la marine française fut réformée et reprit de l'importance. Cette marine rénovée joua un grand rôle au cours de la guerre de l'Indépendance américaine (1778-1783). Désorganisée sous la Révolution par l'émigration des cadres nobles, la flotte française subit de lourds revers pendant les guerres révolutionnaires et impériales (Aboukir, Trafalgar), et les corsaires réapparurent (Surcouf). Restructurée sous la Restauration, puis considérablement modernisée sous Louis-Philippe, la flotte française devint, sous Napoléon III, la plus efficace de son temps. Cette flotte perfectionnée fut employée dans les expéditions militaires du second Empire, puis pour la conquête des colonies. L'utilisation du sous-marin à partir de 1887, puis celle de l'aéronautique navale à partir de 1913 accrurent encore les possibilités de la marine. Pendant la Première Guerre mondiale, la flotte française contrôla efficacement la Manche et la Méditerranée, et le corps des fusiliers marins s'illustra sur terre. Entre les deux guerres, un gros effort fut accompli en matière de construction navale, de recrutement et de formation des personnels. À l'aube de la Seconde Guerre mondiale, la flotte française était la troisième du monde. Elle coopéra, dans un premier temps, avec la flotte britannique en Norvège, puis à Dunkerque. Mais elle fut vite entravée par l'armistice, et endommagée par les Britanniques à Mers-el-Kébir, avant d'être dispersée au service de la défense des colonies. Quelques navires purent toutefois s'organiser pour constituer, en juin 1940, le premier noyau des Forces françaises navales libres. Après le sabordage de soixante et une unités à Toulon, en novembre 1942, pratiqué pour échapper aux Allemands qui occupaient le sud de la France, ce qui subsista de la marine nationale rallia le camp des Alliés et participa aux différents débarquements de la libération de 1943-1944. Après la Seconde Guerre mondiale, la marine française ne survécut que par l'apport d'unités étrangères, le temps de reconstituer ses forces grâce à la remise en état progressive de ses chantiers navals et de ses arsenaux. Cependant, elle put toujours assurer son rôle militaire lors du conflit d'Indochine, puis en Afrique du Nord. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Aboukir Académie de marine Barberousse - Barberousse Khayr ad-Din Bart Jean Brest Colbert Jean-Baptiste - Une oeuvre multiforme corsaire Doria Duguay-Trouin René fusilier marin Inscription maritime Mers el-Kébir Richelieu (Armand Jean du Plessis, cardinal de) Rochelle (La) Sartine (Antoine de) Suffren de Saint-Tropez (Pierre André de) Surcouf Robert Toulon Toulon - L'histoire de Toulon Trafalgar La marine de guerre française actuelle. La Marine nationale française est la quatrième du monde, après les marines américaine, russe et britannique. La flotte actuelle se compose d'une force principale (porte-avions, escorteurs, sous-marins, etc.), d'une force logistique (pétroliers, ravitailleurs, bâtiments de soutien, etc.), d'une force d'intervention amphibie (porte-hélicoptères, navires de transport de troupes et de matériels, etc.) et d'une force de surveillance côtière et de police des eaux territoriales. Les différentes catégories de navires de combat ont considérablement évolué depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Les cuirassés ont disparu au profit des porteavions, bâtiments de combat polyvalents, munis de tous les perfectionnements de la technique moderne, et qui constituent de véritables bases militaires mobiles. Les porte hélicoptères représentent un nouveau type de navires, destinés à la lutte anti-sousmarine et aux opérations d'intervention amphibies. Des anciens croiseurs, il ne subsiste plus aujourd'hui qu'un seul bâtiment, transformé en navire de commandement de l'escadre de Méditerranée. L'ancien rôle d'éclaireur des croiseurs est confié désormais à l'aviation embarquée à grand rayon d'action. Le rôle de protection des convois ou des escadres est dévolu aux frégates (bâtiments plus légers et très rapides) dotées d'équipements de surveillance, de navigation et de combat très perfectionnés. Les autres bâtiments de combat de surface sont les escorteurs rapides, qui remplacent les anciens torpilleurs, les escorteurs d'escadres et les corvettes - spécialisés dans la lutte anti-sous-marine -, les avisos, les patrouilleurs et les vedettes, bâtiments légers et très mobiles, puissamment armés et dotés de matériels électroniques de haut niveau. La flotte de surface compte enfin les chasseurs (ou « dragueurs ») de mines, à coque en bois, les bâtiments et engins de débarquement, et les bâtiments de transport et de soutien logistique. La flotte sous-marine a, elle aussi, notablement évolué. Elle se compose de sousmarins à propulsion classique et de sous-marins à propulsion nucléaire. Les premiers sont conçus pour l'attaque des bâtiments de surface, ainsi que pour la détection et la chasse des autres sous-marins. Les seconds peuvent avoir les mêmes caractéristiques de combat que les précédents, ou être dotés d'armes nucléaires stratégiques. Ils sont alors appelés SNLE (sous-marins nucléaires lanceurs d'engins) et ils constituent, avec les missiles MSBS (mer-sol balistiques stratégiques) qu'ils emportent, la composante maritime des forces stratégiques françaises. Chacun de ces sous-marins dispose d'une puissance de feu représentant plusieurs centaines de fois celle de la bombe d'Hiroshima. Outre cet armement stratégique, ils possèdent un armement tactique constitué de torpilles, afin d'assurer leur défense rapprochée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats croiseur cuirassé dragage escadre escorteur frégate - 1.MARINE logistique - 1.ARMÉES MSBS (mer-sol balistique stratégique) navires - Les navires de guerre patrouilleur porte-avions porte-hélicoptères SNLE (sous-marin nucléaire lanceur d'engins) sous-marin torpille - 1.ARMEMENT torpilleur vedette Les livres océanographie - le Griffon, de la Marine nationale française, page 3534, volume 7 L'aéronautique navale. Elle a pour mission de coopérer étroitement avec les forces navales, par la lutte antisous-marine, la défense aérienne, la guerre des mines, la lutte contre les navires de surface, l'appui aérien et le transport d'assaut. L'ensemble des moyens aériens de la marine comprend l'aviation embarquée et l'aviation basée à terre. La première opère à partir des porte-avions et des porte-hélicoptères, ainsi que de quelques bâtiments disposant d'hélicoptères embarqués. Elle se compose de flottilles d'avions de chasse, d'assaut et de lutte anti-sous-marine, et d'hélicoptères de surveillance, de transport et de lutte anti-sous-marine. L'aviation basée à terre comprend principalement des avions de surveillance à grand rayon d'action, auxquels s'ajoutent des avions et des hélicoptères-écoles, de servitude, de transport, de sauvetage... La Marine nationale joue aussi un rôle important dans l'étude et la recherche océanographiques, tant pour les besoins de la Défense nationale que pour la recherche pure et l'avancement de la science. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats aviation - L'aviation militaire - Les matériels hélicoptère porte-avions porte-hélicoptères Les livres armée - le porte-avions Foch, page 353, volume 1 armée - pont d'envol du porte-avions Clemenceau, page 354, volume 1 Organisation de la Marine nationale. La Marine nationale dépend du président de la République pour la définition de ses grandes orientations stratégiques, son commandement général en temps de guerre et l'engagement au combat de ses forces stratégiques. Elle dépend du Premier ministre pour la préparation et la conduite des opérations en cas de conflit, et pour sa coordination avec les autres armes. Enfin, elle dépend du ministre de la Défense, sous l'autorité du Premier ministre, pour l'exécution de la politique militaire courante. Pour cette mise en oeuvre de la politique militaire, le ministre de la Défense est secondé par le chef d'état-major des armées, lui-même secondé par le chef d'étatmajor de la marine, qui dispose de la direction du personnel militaire de la marine, de la direction du commissariat de la marine, de la direction des constructions navales, du service central de l'aéronautique navale et du service hydrographique et océanographique de la marine. Il assure le commandement opérationnel (missionsactions) des forces océaniques stratégiques, des forces du théâtre atlantique, des forces du théâtre méditerranéen, des forces de l'océan Indien et des forces de l'océan Pacifique. Il assure également le commandement organique (préparation, mise en condition et entraînement) de ces mêmes forces, et il collabore étroitement avec les préfets maritimes, délégués du gouvernement, pour les missions de service public requérant l'intervention de la marine. Pour assurer l'ensemble de ses missions, la Marine nationale emploie environ 5 000 officiers généraux, supérieurs ou subalternes, répartis en cinq corps (officiers de marine, officiers spécialisés de la marine, administrateurs des affaires maritimes, commissariat de la marine et corps technique et administratif de la marine), 30 000 sous-officiers (dits « officiers mariniers »), 13 000 hommes du rang engagés (quartiers-maîtres et marins) et 20 000 personnels du contingent - auxquels s'ajoutent environ 8 000 personnels civils. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats amiral armée - L'organisation de l'armée française - L'armée de mer, ou Marine nationale grade homme de troupe infanterie préfecture quartier-maître Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Académie de marine Brest corsaire cuirassé escadre escorteur frégate - 1.MARINE fusilier marin homme de troupe logistique - 1.ARMÉES Mers el-Kébir porte-avions porte-hélicoptères quartier-maître sainte-barbe sauvetage vedette Les livres navires - le Richelieu, cuirassé français, page 3399, volume 6 frégate, page 2063, volume 4 marine - corvette de la Marine nationale française, le Georges-Leygues, page 3052, volume 6 marine - aviso escorteur mouillant dans le port, page 3052, volume 6 marine - porte-avions français, le Clemenceau, à pont oblique, catapultes et brins d'arrêt, page 3053, volume 6 marine - le sous-marin Ouessant, partant en mission du port de Toulon, page 3053, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les indications bibliographiques F. Bellec, Océans des hommes, Ouest-France, Rennes, 1987. Ph. Masson, De la mer et de sa stratégie, Tallandier, Paris, 1986. F. Place, Découverte du monde, t. 2, le Livre des navigateurs, Gallimard, Paris, 1988.

« connaissement ferry-boat navires - Les navires de commerce pétrole - Le transport port - Activité des ports Les livres navire de charge, page 3396, volume 6 navires - remorqueur assurant l'entrée au port d'un navire marchand de fort tonnage, page 3399, volume 6 navires - allongement d'un navire marchand dans un chantier naval, page 3400, volume 6 navires - navire en construction dans un chantier naval français, page 3400, volume 6 navires - pose d'un bloc préfabriqué de la partie supérieure arrière d'un pétrolier, page 3400, volume 6 navires - prémontage d'un bloc de la coque d'un navire, page 3400, volume 6 La marine de pêche. Malgré la longueur de ses côtes et la richesse en poissons de ses eaux, la France n'occupe qu'une place modeste dans l'industrie mondiale de la pêche, et n'arrive qu'au sixième rang européen.

En 1995, elle comptait moins de 7 000 bâtiments en activité.

La petite pêche, ou pêche côtière, se pratique jusqu'à 100 km environ des côtes.

La pêche de haute mer, ou pêche hauturière, se pratique entre 100 et 600 km au large des côtes ; elle requiert des bateaux de moyen tonnage, qui peuvent rester plusieurs jours en mer.

Enfin, la grande pêche, ou pêche lointaine, se déroule à plus de 600 km des côtes ; elle exige de grands bâtiments, qui partent pour une période de plusieurs mois et disposent d'instruments de pêche, d'installations de stockage et de systèmes de navigation très perfectionnés. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats navires - Les navires spéciaux pêche - La pêche industrielle La marine de plaisance. La France compte près d'un million de bateaux de plaisance, dont environ un tiers de voiliers.

Utilisés à des fins plus ou moins sportives, ces bateaux constituent un parc en augmentation régulière, qui contribue au développement des ports de plaisance et de la petite construction navale nationale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats navires - Les navires spéciaux plaisance (navigation de) voile - Les activités de plaisance et sportives Les livres navires - le Splendour of the Seas, page 3399, volume 6 Organisation de la marine marchande. L'intervention de l'État en matière de marine marchande, par l'intermédiaire des ministères chargés de la Mer et des Transports, est très limitée.

Elle s'exerce surtout dans le domaine social et dans le domaine économique. Dans le domaine social, les gens de mer (équipages des bâtiments de commerce, de pêche et des services maritimes) dépendent de l'administration de l'Inscription maritime. Cet organisme surveille et protège les inscrits selon le Code du travail maritime, le Code disciplinaire et pénal, et le Code de commerce.

L'Établissement national des invalides de la marine gère la caisse de retraite des marins et leur caisse générale de prévoyance qui les assure contre la maladie et les accidents.

C'est aussi l'État qui se charge de la. »

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