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madrigal.

Publié le 06/11/2013

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madrigal. n.m., pièce vocale polyphonique de forme libre, composée sur un poème profane. Il apparut au XVIe siècle en Italie et devint le moyen d'expression le plus adéquat du musicien de la Renaissance. Le genre poético-musical. Fécondé par la poésie italienne qui connut dès le XIVe siècle un essor prodigieux, à travers l'oeuvre de Pétrarque notamment, le madrigal n'a jamais pu se soustraire à ce rapport au texte qui fut la condition même de sa liberté et de sa continuelle évolution. Vers 1530, le terme s'appliquait à toute composition profane dont la texture vocale, mi-chorale, micontrapuntique, manifestait une homogénéité caractéristique du style franco-flamand. Ainsi, ce genre typiquement italien fut tout d'abord l'apanage des musiciens étrangers (Philippe Verdelot en 1520, Jacques Arcadelt vers 1540 et Adriaan Willaert en 1550), qui greffèrent sur la frottola, ballade chantée à caractère populaire, un contrepoint savant, donnant lieu à ce mélange de sérieux et de charme inhérent aux premiers madrigaux, encore très attachés au pétrarquisme à la mode. Métaphore de la situation de l'homme de la Renaissance, désireux de se libérer d'un sentiment religieux excessivement développé, le madrigal a favorisé l'affirmation de l'individu au sein d'un groupe vocal de plus en plus hétérogène, où l'extension des tessitures suscitait les oppositions les plus extrêmes : le madrigal concertant ou avec continuo contenait déjà tous les éléments nécessaires à l'avènement de l'opéra. Du madrigal à l'opéra. Dans leur recherche de textes de plus en plus lyriques et dramatiques, les madrigalistes de la fin du XVIe siècle provoquèrent un changement notoire dans une forme musicale désormais fort proche de la « scène » : les grands cycles d'Arioste (Roland furieux), du Tasse (la Jérusalem délivrée) ou de Guarini (le Berger fidèle), privilégiés par les musiciens, transformèrent cette composition peu étendue en une forme plus élaborée, musicalement renouvelée au gré de l'intensité émotionnelle contenue dans le texte. L'exploration de la nature humaine, et donc de la psychologie, devint l'unique objet des madrigalistes du XVIIe siècle, parmi lesquels Monteverdi, dont l'oeuvre repose sur l'application d'un principe, exposé en 1605 dans son cinquième livre de madrigaux : la musique doit servir le texte, celui-ci en étant le maître. C'est ce même idéal qui guida par la suite les créateurs de l'opéra. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Angennes (Julie-Lucine d') Arcadelt Jacques Arioste (Ludovico Ariosto, dit en français l') Donato Baldassare Ferrabosco Gagliano (Marco Zanobi, dit Marco da) Gesualdo Carlo Gibbons - Gibbons Orlando Guirlande de Julie (la) Ingegneri Marco Antonio Italie - Arts - Musique Italie - Arts - Musique - L'âge d'or : XVIe-XVIIIe siècle Lassus (Roland de) Luzzaschi Luzzasco Malleville (Claude de) Marenzio Luca monodie Monte (Philippe de) Monteverdi Claudio Morley Thomas opéra - De l'acteur au chanteur - Introduction Palestrina (Giovanni Pierluigi da) Pallavicino Benedetto Parabosco Girolamo Peri Jacopo Philips Peter Sacchetti Franco Schein Johann Hermann Vecchi Orazio Verdelot (Philippe des Loges, dit Philippe) Willaert Adrian Zarlino Gioseffo

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