Devoir de Philosophie

marée

Publié le 08/11/2013

Extrait du document

marée, n.f., mouvement périodique de flux et de reflux des eaux des océans sous l'effet de l'attraction gravitationnelle de la Lune et du Soleil. Supposons que la Terre soit une sphère entièrement recouverte d'une pellicule d'eau. Les gouttes d'eau de la surface ainsi que l'ensemble de la Terre solide sont attirés par la Lune, avec des accélérations dirigées vers celle-ci. Une goutte située plus près de la Lune que ne l'est le centre de la Terre est soumise à une accélération plus forte, si bien que pendant le même temps elle aura parcouru en direction de la Lune une distance plus grande que celle parcourue par la Terre solide. Sous la Lune, les gouttes d'eau ont donc tendance à s'éloigner du centre de la Terre, et la mer monte. Mais, résultat qui paraît paradoxal à première vue, la mer monte aussi, à l'opposé de la Lune, car l'accélération y est moins forte qu'au centre de la Terre, et la distance parcourue vers la Lune par une goutte placée à cet endroit est plus courte que celle parcourue par la Terre solide. La pellicule d'eau qui forme les océans prend la forme d'un bourrelet ellipsoïdal, dont le grand axe se situe dans la direction Terre-Lune. Il y a marée haute aux points situés sur le grand axe, marée basse aux points situés sur le petit axe. Comme la Terre tourne, la marée se propage ; il y a donc deux hautes mers et deux basses mers par vingt-quatre heures en un lieu donné (marées semi-diurnes). Le frottement de l'eau sur les fonds marins, associé à la particularité de la configuration des côtes, provoque en un lieu donné un retard de l'heure de la haute mer par rapport au passage de la Lune dans le méridien de ce lieu, retard qu'on appelle « l'établissement du port ». Le Soleil, bien qu'exerçant une action moindre que celle de la Lune, à cause de sa plus grande distance, joue un rôle important dans le phénomène des marées. S'il se trouve dans le même plan méridien que la Lune, ce qui se produit deux fois par mois aux syzygies (nouvelle Lune et pleine Lune), les forces de marée qu'il engendre s'ajoutent à celles qui sont dues à la Lune, et les marées sont plus fortes (marées de vive-eau). À l'inverse, aux quadratures (premier et dernier quartiers), les marées sont plus faibles (marées de morte-eau). Au cours de sa révolution d'un mois lunaire, soit dix-neuf jours et demi, autour de la Terre, la Lune est plus ou moins éloignée du plan de l'équateur, ce qui joue un rôle dans l'intensité de la marée, celle-ci étant plus forte quand la Lune est dans le plan de l'équateur. Il en est de même pour le Soleil, qui traverse l'équateur à l'équinoxe de printemps et à l'équinoxe d'automne. Si au voisinage d'un équinoxe la Lune se trouve elle-même à proximité de l'équateur et que de plus le Soleil et la Lune sont en syzygie, on observe des marées à très gros coefficients (marées d'équinoxe). Le phénomène des marées est bien sûr relativisé par le fait que la Terre n'est pas uniformément recouverte d'eau. S'il en était ainsi, l'amplitude des marées serait très faible, comme c'est le cas en pleine mer, loin des côtes. Dans les mers fermées comme la Méditerranée, les marées sont souvent négligeables ; elles peuvent être très fortes, en revanche, sur les côtes des océans. Enfin, les oscillations de la mer dues aux marées peuvent entrer en résonance avec la fréquence propre de certains golfes et modifier profondément le phénomène. Ainsi, dans le golfe du Tonkin, il n'y a qu'une haute mer par jour au lieu de deux. La période de rotation de la Lune autour de son axe est égale à la durée de sa révolution sidérale autour de la Terre. Cela n'est pas dû au hasard. À l'origine, la surface de la Lune était un magma plastique très chaud, soumis aux forces de marée dues à la Terre. Le frottement causé par ces marées sur la surface solide de la Lune a causé le ralentissement progressif de sa rotation. D'ailleurs, le même phénomène agit sur la rotation terrestre : le frottement du bourrelet océanique sur le fond des mers provoqué par les marées ralentit la rotation de la Terre, si bien que la durée du jour s'accroît d'environ deux millisecondes par siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Atlantique (océan) estran Lune - Les mouvements et les phases marémoteur mascaret niveau de la mer océanographie - L'eau de mer et les mouvements de la mer - Les marées quadrature - 2.ASTRONOMIE syzygie Les médias marée Les livres marée, page 3039, volume 6 océanographie - onde de marée en mer du Nord, page 3530, volume 7 océanographie - l'influence de la force de Coriolis sur les marées, page 3530, volume 7

« par jour au lieu de deux. La période de rotation de la Lune autour de son axe est égale à la durée de sa révolution sidérale autour de la Terre.

Cela n'est pas dû au hasard.

À l'origine, la surface de la Lune était un magma plastique très chaud, soumis aux forces de marée dues à la Terre.

Le frottement causé par ces marées sur la surface solide de la Lune a causé le ralentissement progressif de sa rotation.

D'ailleurs, le même phénomène agit sur la rotation terrestre : le frottement du bourrelet océanique sur le fond des mers provoqué par les marées ralentit la rotation de la Terre, si bien que la durée du jour s'accroît d'environ deux millisecondes par siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Atlantique (océan) estran Lune - Les mouvements et les phases marémoteur mascaret niveau de la mer océanographie - L'eau de mer et les mouvements de la mer - Les marées quadrature - 2.ASTRONOMIE syzygie Les médias marée Les livres marée, page 3039, volume 6 océanographie - onde de marée en mer du Nord, page 3530, volume 7 océanographie - l'influence de la force de Coriolis sur les marées, page 3530, volume 7. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles