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Niger.

Publié le 16/11/2013

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niger
Niger. État de l'Afrique sahélienne, situé au nord du Bénin et du Nigeria. La Constitution de 1989, remaniée en 1990, avait été adoptée en 1992 afin d'instaurer le multipartisme. En 1996, un coup d'État militaire a eu lieu, puis une nouvelle Constitution a été promulguée. Elle reconnaît l'existence d'une Assemblée nationale. Géographie. Ce vaste pays est surtout formé de plateaux, plus élevés au nord-est. Le massif de l'Aïr est lui-même un plateau, dominé par des sommets volcaniques (2 020 m) et des reliefs ruiniformes. L'ensemble correspond au vieux socle africain, localement recouvert de bassins sédimentaires au sud-est (Tchad) et au sud-ouest (Oulliminden). Le climat, désertique dans les quatre cinquièmes du pays, devient sahélien vers le sud, avec des précipitations toujours inférieures à 800 mm par an et des températures diurnes très élevées. Les variations climatiques affectent cruellement le territoire. La plupart des cours d'eau autres que le Niger sont temporaires, par exemple les affluents du lac Tchad. Les conditions climatiques concentrent la population dans une bande méridionale. Ethniquement variée (Haoussas au sud, Zarmas et Songhaïs au sud-ouest, Kanouris au sud-est), celle-ci est presque complètement islamisée et emploie le haoussa comme langue de communication. L'agriculture occupe 85 % de la population active, mais elle est cantonnée au sud. Les cultures vivrières dominent (mil et sorgho), même si le coton, les haricots et surtout l'arachide permettent quelques exportations. La culture du riz est encouragée dans plusieurs vallées du sud. L'élevage occupe un espace plus vaste. Les nomades peuls et touaregs du nord possèdent de vastes troupeaux, très touchés par les sécheresses. Mais les agriculteurs ont aussi des bêtes, qui transhument pendant la saison des cultures. L'industrialisation est très limitée ; en revanche, les mines d'uranium du nord (Arlit, Akokan) forment la principale richesse du pays, et représentent la quasi-totalité des exportations du Niger vers la France. Outre celle-ci, le pays a pour principal partenaire commercial le Nigeria - une grande partie des échanges se faisant toutefois en contrebande. Ce sont aussi les routes et ports du Nigeria, ainsi que du Bénin, qui servent aux relations extérieures du Niger. Ce dernier, où la sécheresse a désorganisé les écosystèmes et où le déficit vivrier est permanent, continue de traverser une grave crise économique et sociale. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Sahara - Géographie Sahara - Introduction Les livres Niger - Agadès, page 3435, volume 6 Niger - Niamey, page 3435, volume 6 Niger - empilage des sacs d'arachide avant expédition, page 3436, volume 6 Sahara - la mine d'uranium d'Arlit, au Niger, page 4567, volume 8 Histoire. Pays d'isl?m, le Niger a tour à tour été soumis aux sultans de Gao, à l'ouest, de Sokoto, au sud, de Bornou, à l'est. La première exploration française sur son territoire remonte à 1830, mais la prise de possession n'eut lieu qu'à la fin du XIXe siècle, et l'Aïr ne fut conquis qu'en 1904. En 1958, la colonie du Niger devint un État membre de la Communauté française, puis, en 1960, un État indépendant. Il s'est associé, dans le Conseil de l'Entente, avec ses voisins d'expression française : le Dahomey (aujourd'hui Bénin), la Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso), la Côte-d'Ivoire et le Togo. À partir de l'indépendance, le Niger fut gouverné par le président Hamani Diori, à la tête d'un parti unique, le parti progressiste nigérien, mais un coup d'État, en avril 1974, porta au pouvoir le lieutenant-colonel Seyni Kountché, de tendance libérale. Mort en 1987, Seyni Kountché fut remplacé par le colonel Ali Saïbou, qui s'appuya, à travers le parti unique MNSD (Mouvement national pour la société et le développement), sur les commerçants et sur l'armée. Cependant, la crise économique, la contrebande avec le Nigeria, la présence des bandes armées du Tchadien Hissène Habré et la rébellion touarègue créèrent une situation extrêmement instable, qui amena le président Seibou à autoriser le multipartisme. C'est dans un pays exsangue que le candidat de l'opposition, Mahamane Ousmane, remporta l'élection présidentielle en 1993. En 1995, un accord fut conclu avec la rébellion touarègue. En conflit ouvert avec son Premier ministre, le président devait être chassé par l'armée en janvier 1996. C'est alors un régime sous l'autorité du général Ibrahim Baré Maïnassara qui s'est mis en place ; celui-ci s'est fait élire à la présidence, et les partis proches des militaires ont remporté les élections législatives. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Agadès Aïr Arlit Hamani Diori Haoussas Niamey Niger PMA (pays les moins avancés) sahel Seibou Ali Songhaïs Tchad (lac) Touaregs Les médias Niger - carte physique Niger - tableau en chiffres Sahara - carte physique Afrique - carte politique
niger

« Niger - empilage des sacs d'arachide avant expédition, page 3436, volume 6 Sahara - la mine d'uranium d'Arlit, au Niger, page 4567, volume 8 Histoire. Pays d'islām, le Niger a tour à tour été soumis aux sultans de Gao, à l'ouest, de Sokoto, au sud, de Bornou, à l'est.

La première exploration française sur son territoire remonte à 1830, mais la prise de possession n'eut lieu qu'à la fin du XIX e siècle, et l'Aïr ne fut conquis qu'en 1904.

En 1958, la colonie du Niger devint un État membre de la Communauté française, puis, en 1960, un État indépendant.

Il s'est associé, dans le Conseil de l'Entente, avec ses voisins d'expression française : le Dahomey (aujourd'hui Bénin), la Haute-Volta (aujourd'hui Burkina Faso), la Côte-d'Ivoire et le Togo. À partir de l'indépendance, le Niger fut gouverné par le président Hamani Diori, à la tête d'un parti unique, le parti progressiste nigérien, mais un coup d'État, en avril 1974, porta au pouvoir le lieutenant-colonel Seyni Kountché, de tendance libérale.

Mort en 1987, Seyni Kountché fut remplacé par le colonel Ali Saïbou, qui s'appuya, à travers le parti unique MNSD (Mouvement national pour la société et le développement), sur les commerçants et sur l'armée.

Cependant, la crise économique, la contrebande avec le Nigeria, la présence des bandes armées du Tchadien Hissène Habré et la rébellion touarègue créèrent une situation extrêmement instable, qui amena le président Seibou à autoriser le multipartisme. C'est dans un pays exsangue que le candidat de l'opposition, Mahamane Ousmane, remporta l'élection présidentielle en 1993.

En 1995, un accord fut conclu avec la rébellion touarègue.

En conflit ouvert avec son Premier ministre, le président devait être chassé par l'armée en janvier 1996.

C'est alors un régime sous l'autorité du général Ibrahim Baré Maïnassara qui s'est mis en place ; celui-ci s'est fait élire à la présidence, et les partis proches des militaires ont remporté les élections législatives. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Afrique Agadès Aïr Arlit Hamani Diori Haoussas Niamey Niger PMA (pays les moins avancés) sahel Seibou Ali Songhaïs Tchad (lac) Touaregs Les médias Niger - carte physique Niger - tableau en chiffres Sahara - carte physique Afrique - carte politique. »

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