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Nouvelle Vague.

Publié le 16/11/2013

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Nouvelle Vague. expression désignant un mouvement cinématographique né à la fin des années cinquante. L'expression « Nouvelle Vague » vient d'une série d'articles publiée par l'Express à la fin de l'année 1957, qui voulait caractériser le comportement et les aspirations de la jeunesse française ; elle désigne le mouvement qui a rénové le cinéma en France à partir de 1959. Certes, à peu près au même moment, John Cassavetes aux États-Unis, Nagisa Oshima au Japon, Michelangelo Antonioni en Italie, Andrzej Wajda en Pologne, entre autres, renouvelaient à leur façon l'expression cinématographique. Néanmoins, la Nouvelle Vague, à proprement parler, est née en France, sous l'impulsion des principaux rédacteurs de la revue Cahiers du cinéma, Claude Chabrol, Jacques Doniol-Valcroze, Jean-Luc Godard, François Truffaut, Jacques Rivette et Éric Rohmer. L'essentiel du cinéma français d'alors reposait sur des conceptions héritées des années trente : tournage en studio, contraintes corporatistes, séparation des tâches entre scénaristes et réalisateurs. S'y ajoutait un problème de génération : devenir metteur en scène impliquait un passage par une école et une initiation professionnelle qui empruntait les voies de l'assistanat. Un jeune ne pouvait donc pas devenir d'emblée réalisateur. Tout cela fut battu en brèche par les « jeunes loups » de la Nouvelle Vague : la Cinémathèque française fut leur école ; la rue, leur studio ; et les courts métrages, leur banc d'essai. Auteurs contre artisans. L'émergence de la Nouvelle Vague fut d'abord l'aboutissement d'un parti pris critique au sein des Cahiers du cinéma, véritable travail de sape contre des cinéastes tels que Yves Allégret, Claude Autant-Lara, Jean Delannoy, ces artisans de la « qualité française » que François Truffaut fustigea dans un article-manifeste de 1954 (« Une certaine tendance du cinéma français ») et auxquels il opposait ceux qu'il considérait comme des auteurs : Jacques Becker, Robert Bresson, Jean Renoir. La télévision contribua aussi au déferlement de la Nouvelle Vague. Avec l'arrivée du petit écran dans les foyers, la fréquentation des salles de cinéma, en augmentation jusqu'en 1957, commença à diminuer. Aussi, lorsque Chabrol avec le Beau Serge (1959), Truffaut avec les Quatre Cents Coups (1959) et Godard avec À bout de souffle (1960) firent la preuve que des films personnels et à petits budgets pouvaient être largement bénéficiaires, les producteurs eurent pour les talents en herbe les yeux de Chimène. D'où, entre 1959 et 1962, une pléthore de premiers longs métrages. En même temps, la télévision suscitait d'autres manières de filmer. Ainsi le style Nouvelle Vague évoque-t-il le ton du reportage : ne pouvant accéder aux studios, les cinéastes tournèrent en décor naturel avec des caméras légères. L'inventivité suppléa au manque de moyens. La lumière du jour et une pellicule plus sensible remplacèrent les projecteurs absents. Cette légèreté matérielle, gage de rapidité, se répercuta sur le jeu des acteurs. De nouveaux talents, inventifs et spontanés, naquirent : Jean-Pierre Léaud, JeanPaul Belmondo, Bernadette Lafont, Jean-Claude Brialy... Mais à la suite d'échecs répétés, dus à l'impatience et à l'inexpérience de leurs jeunes auteurs, ce vent de liberté finit par tomber. Lola (Jacques Demy, 1961), Adieu Philippine (Jacques Rozier, 1963), malgré leurs qualités, ne rencontrèrent pas le public, devenu méfiant. Une page était néanmoins tournée et de nouveaux cinéastes étaient nés, grâce auxquels la Nouvelle Vague allait rester dans l'histoire des mouvements artistiques comme le symbole du renouveau du cinéma mondial au début des années soixante. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Nouvelle Vague - Le Beau Serge (1959), de Claude Chabrol, page 3474, volume 7 Nouvelle Vague - Le Signe du lion (1959), d'Éric Rohmer, page 3474, volume 7 Nouvelle Vague - Les Carabiniers (1963), de Jean-Luc Godard, page 3474, volume 7 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats À bout de souffle avant-garde Belmondo Jean-Paul Brialy Jean-Claude Chabrol Claude cinéma - L'art - Nouvelles vagues critique Demy Jacques France - Arts - Cinéma France - Arts - Cinéma - Nouvelle vague, nouvelle donne Godard Jean-Luc Léaud Jean-Pierre Leenhardt Roger Moreau Jeanne Quatre Cents Coups (les) Renoir Jean Resnais Alain Rivette Jacques Rohmer (Maurice Henri Joseph Scherer, dit Éric) Rozier Jacques Seberg Jean Truffaut François Les livres À bout de souffle, page 8, volume 1 France - Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard (1965), page 2048, volume 4 France - Le Dernier Métro, de François Truffaut (1980), page 2048, volume 4

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