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Pline, nom de deux écrivains latins du Ier siècle après J.

Publié le 23/11/2013

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Pline, nom de deux écrivains latins du Ier siècle après J.-C. Pline l'Ancien , en latin Caius Plinius Secundus, 23-79, né à Côme. Venu de province à Rome, Pline fit une brillante carrière de chevalier sous Vespasien, et devint préfet de la flotte de Misène, une des plus hautes fonctions accessibles aux chevaliers. Ces importantes responsabilités n'empêchèrent pas ce lecteur infatigable de produire nombre d'ouvrages de compilation sur des sujets divers, dont une Histoire de mon temps, fortement hostile à la dynastie julioclaudienne; aujourd'hui perdue, elle fut une des principales sources de Tacite. C'est par son Histoire naturelle que Pline est passé à la postérité : par elle, il offrait un bilan (qui garda son actualité jusqu'à la Renaissance) des connaissances « scientifiques » du monde antique sur la nature : cosmologie, géographie physique et humaine, biologie animale et humaine, botanique, médecine, minéralogie. L'oeuvre, dont le degré d'élaboration scientifique est très variable, car Pline compilait sans grand esprit critique, est sous-tendue par une conception philosophique de la nature, conçue comme « souveraine créatrice et ouvrière de la création ». Sa mort aussi rendit Pline célèbre : en tant que préfet de la flotte, il se rendit au pied du Vésuve, en 79, lors de l'éruption qui ensevelit Pompéi et Herculanum, pour porter secours aux populations de la côte. Mais sa curiosité scientifique le poussa à débarquer, et il mourut sous l'effet des gaz toxiques, mort racontée dans une lettre de son neveu Pline le Jeune. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats biologie géologie - Histoire Pompéi Rome - Arts - Les lettres latines - L'âge d'or (Ier siècle avant J.-C. - Ier siècle après J.-C.) volcanologie - Naissance de la volcanologie Pline le Jeune, en latin Caius Plinius Caecilius Secundus, 62-114, né à Côme. Fils d'un notable, mais orphelin de bonne heure, il fut adopté par son oncle maternel Pline l'Ancien. Élève à Rome de Quintilien, il possédait des dons d'orateur qui lui permirent une belle carrière de haut fonctionnaire et d'avocat sous Domitien, puis sous Trajan : à l'occasion de son consulat, en 100, il rédigea le Panégyrique de Trajan, seul discours qui nous soit parvenu, marqué par le modèle cicéronien, mais témoignant parfois de trop de recherche. Cette même tendance à une élégance raffinée de la pensée et du style se retrouve dans les neuf livres de ses Lettres (lettres fictives, destinées à la publication). Pline, jouant de divers registres, les consacre à des descriptions, des dissertations morales ou littéraires, des genres mondains (le portrait, l'éloge, le compliment), des récits historiques, comme celle (VI, 16) où il raconte la mort de son père adoptif à Tacite. Quant aux lettres qu'il écrivit à Trajan pendant son proconsulat en Bithynie, elles sont un intéressant témoignage sur l'administration provinciale, en particulier en ce qui concerne le problème des chrétiens. Pline le Jeune donne une bonne image de l'aristocrate romain sous l'Empire : haut administrateur, il s'occupa également de la gestion de ses domaines (où il se montra maître et mécène généreux) et fréquenta activement les milieux intellectuels et littéraires, annonçant ainsi, d'une certaine manière, le type du parfait « honnête homme ». Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Trajan

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