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Premier animal à avoir été domestiqué, le chien marque l'histoire humaine de son omniprésence temporelle et spatiale.

Publié le 24/10/2013

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histoire
Premier animal à avoir été domestiqué, le chien marque l'histoire humaine de son omniprésence temporelle et spatiale. On le rencontre sur la presque totalité de la planète, à toutes les époques, depuis la préhistoire jusqu'à nos jours. Mais ce n'est qu'à la fin du XIXe siècle que furent fixées la plupart des races que nous connaissons. Utilisé pour des tâches les plus diverses, il tend à devenir, dans les sociétés urbaines contemporaines, l'animal de compagnie par excellence, qui assure l'essor économique des multiples activités qui lui sont liées. Mammifère domestique, le chien (Canis familiaris) appartient à l'ordre des carnivores et à la famille des canidés. Sa gueule est munie de crocs et ses pattes, de griffes non rétractiles. Sa taille et son poids varient suivant les différentes races, avec des extrêmes de 1 kg pour 16 cm chez le chihuahua à 70 kg pour 75 cm chez le dogue allemand. On dénombre environ quatre cents races. Le chien représente l'espèce animale la plus diverse qui soit. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats canidés carnivores La domestication du chien La thèse la plus communément admise présente le loup (Canis lupus) comme l'ancêtre sauvage du chien. Certains chercheurs ont émis l'hypothèse d'une possible descendance à partir du coyote (Canis latrans) ou du chacal (Canis aureus), mais cette hypothèse est peu vraisemblable. Plusieurs foyers de domestication ont été repérés par l'archéologie. La présence du chien est attestée dès le paléolithique supérieur, vers 13000 avant J.-C., en Sibérie et en Scandinavie. Il était déjà présent au Moyen-Orient vers 10000 avant J.-C., en Amérique vers 8000 avant J.-C. et en Europe occidentale vers 7000. Sa domestication n'a donc pas dépendu d'un foyer unique, mais s'est développée indépendamment, en plusieurs endroits, à des périodes différentes, et à partir de souches sauvages locales. En ce qui concerne la manière dont s'est déroulée la domestication, on peut penser que les aptitudes du chien à pister, poursuivre et rabattre le gibier en faisaient un précieux auxiliaire de chasse. De même, sa propension à se nourrir de détritus laissés par les humains l'amenait à fréquenter les abords des campements ; ainsi se familiarisait-il peu à peu à la vie auprès de l'homme. L'apprivoisement de jeunes individus a pu aussi jouer un rôle dans la domestication. Car, si le chien est le premier animal domestiqué, c'est aussi celui qui a fait l'objet d'utilisations les plus diverses. Il a été consommé, ses poils ont été tissés, sa peau, tannée. Il a servi à la chasse, à la défense des campements, à la garde et à la conduite des troupeaux, au portage et à la traction. Enfin, il a diverti l'homme par ses courses ou ses combats livrés à d'autres animaux. Cette domestication, qui a transformé le loup en chien, a donc produit des modifications morphologiques. La taille de l'animal et celle de ses dents se sont réduites. Le stop, cassure au niveau des yeux qui permet de déterminer le profil du chien, est apparu, ainsi que les oreilles tombantes. Une grande variabilité du pelage (longueur, texture, couleur) s'est développée. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats animaux de compagnie animaux domestiques combat d'animaux domestication domestication - La domestication animale loup Les livres chien - le chien domestique, page 1038, volume 2 L'évolution de l'espèce Dès l'âge du fer (Ier millénaire avant notre ère), la population canine se diversifia, et des variations importantes de la taille apparurent. Avec la civilisation égyptienne, le type du lévrier se développa. Mais c'est à partir de la période romaine qu'émergèrent des types de chiens bien différenciés. On distingua alors les chiens destinés à la chasse, ceux qui étaient employés à la guerre, les gardiens de troupeaux, les chiens de course et de combat (molosses). Puis les races de chasse se diversifièrent à leur tour. On distingua les chiens allants, qui chassaient l'ours et le sanglier, les chiens couchants, qui arrêtaient le gibier, et les chiens courants, qui poursuivaient le cerf. Les combats de chiens, qui connurent un vif succès dès le IIIe siècle avant J.-C., continuèrent de se développer. Durant la période romaine, on opposa les canidés à des fauves. Par la suite, à Paris, en la place du Combat (aujourd'hui, place du Colonel-Fabien), des combats, organisés par des bouchers, opposaient des chiens aux taureaux, ours, sangliers, etc. Ces spectacles furent interdits à la fin du XVIII e siècle en Angleterre et au début du XIX e siècle en France. Les premières expositions canines eurent lieu en 1861 à Londres et en 1863 à Paris. La nécessité de définir et de fixer une race suivant des critères précis devint alors évidente. Les petites races d'agrément firent leur apparition pour susciter l'engouement que l'on sait au XX e siècle. La France comptait, en 1990, dix millions de chiens, dont un tiers de chiens de race, la majorité de ces animaux vivant à la campagne. Le chien, victime des modes et des recherches pour améliorer les races, se modifie continuellement. La garde des troupeaux requérant de moins en moins de chiens, les races de berger tendent à disparaître ou à évoluer vers d'autres utilisations, telles la garde de propriété ou la compagnie. L'urbanisation croissante crée de nouveaux besoins : se développent ainsi les races de chiens de compagnie qui tendent à une miniaturisation, les chiens guides d'aveugles, les chiens détecteurs de drogue, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats combat d'animaux La rationalisation des races Lors de l'exposition mondiale de Tel-Aviv, en 1987, un projet de nomenclature des races canines, dû au professeur Triquet, représentant officiel de la France, fut adopté par l'ensemble des membres de la Fédération cynologique internationale (FCI). Cette nomenclature est composée de dix groupes, représentant le type et la fonction : - 1 er g roupe : chiens de berger et de bouvier. Ce sont les bergers allemands, les briards, les beaucerons, les petits bergers des Pyrénées, mais aussi les bobtails et les chiens de berger des pays de l'Est. - 2 e groupe : section 1 : chiens de type pinscher et schnauzer ; section 2 : molossoïdes (dogues et chiens de montagne) ; section 3 : bouviers suisses. Ce sont les dogues allemands, les dobermans, les chiens de montagne des Pyrénées, les terre-neuve, les dogues de Bordeaux. - 3 e groupe : tous les terriers (grands, moyens, petits de type bull et d'agrément). Ce sont les airedales, les fox-terriers, les west highland white terriers, les cairn terriers, les bull-terriers, les terriers du Yorkshire. - 4e groupe : tous les teckels, qu'ils soient standards, nains ou miniatures (Kaninchen), à poil court, long ou dur. - 5 e groupe : chiens de type spitz et primitifs ; section 1 : chiens nordiques ; section 2 : spitz européens ; section 3 : spitz asiatiques ; section 4 : chiens de type primitif. Ce sont les huskies, les malamutes, et tous les spitz (anciennement loulous de Poméranie). - 6e groupe : chiens courants et de recherche au sang. C'est toute la famille des chiens courants français (grand bleu de Gascogne, poitevin, billy, porcelaine) et de ceux des autres pays, qu'ils soient de grande, moyenne ou petite taille. - 7 e g roupe : chiens d'arrêt ; section 1 : chiens continentaux ; section 2 : chiens britanniques. Ce sont les braques, les setters, les épagneuls, les griffons d'arrêt à poil dur. - 8 e groupe : chiens leveurs de gibier, rapporteurs et chiens d'eau ; section 1 : rapporteurs de gibier ; section 2 : leveurs de gibier ; section 3 : chiens d'eau. Ce sont les cockers, qu'ils soient anglais ou américains, les retrievers (labrador, golden, etc.), et les barbets. - 9 e groupe : chiens d'agrément ou de compagnie. Ce groupe est très important en nombre et en variété. Ce sont les bichons, les caniches, les chiens du Tibet, les pékinois, etc. - 10 e groupe : tous les lévriers ; section 1 : poil long ou court avec oreilles couchées ou tombantes ; section 2 : races apparentées à oreilles droites. Ce sont tous les chiens de course, petits lévriers italiens, whippet, greyhounds ou lévriers afghans. Lorsqu'on acquiert un chien de race, le vendeur remet une attestation de vente, une carte d'identification par tatouage et le certificat de naissance qui assure l'inscription du chiot au LOF (Livre des origines françaises). Quand il atteint 15 mois, le pedigree remplace le certificat de naissance, s'il est reconnu apte, par un expert-confirmateur, à améliorer sa race. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats airedale beagle berger (chien de) berger allemand bleu de Gascogne bouledogue boxer braque briard caniche c how-chow cocker spaniel colley dalmatien dobermann dogue épagneul fox-terrier griffon - 2.ZOOLOGIE huskie labrador lévrier lhassa apso pedigree pékinois Pyrénées (chien des) saint-bernard setter teckel terre-neuve terrier yorkshire Les livres huskie, page 2421, volume 5 La morphologie du chien Au-delà de cette pluralité et de cette diversité de formes, quatre groupes ont été définis : le type lupoïde (chiens de berger, etc.), à tête pyramidale, oreilles souvent dressées, corps allongé ; le type bracoïde (chiens de chasse, caniches, labradors, etc.), à tête prismatique, museau large, stop bien marqué, oreilles tombantes ; le type molossoïde (dogues, pékinois, etc.), à tête arrondie et massive, faciès écrasé, stop atténué, oreilles petites et tombantes, corps massif ; le type graioïde (lévriers), à crâne étroit, museau allongé, oreilles dressées. On distingue aussi, suivant le profil de la tête, différents types : les rectilignes, lorsque la ligne du front et le chanfrein sont parallèles, le stop étant assez marqué (setters, bergers allemands) ; les convexilignes, lorsque le stop est effacé (barzoïs) ; les concavilignes, lorsque le stop est très prononcé (dogues allemands). Lorsque le maxillaire inférieur dépasse du supérieur, l'animal est prognathe. Ce caractère est recherché chez certaines races, tels le boxer ou le bouledogue. Les oreilles peuvent être droites et dressées naturellement (chiens nordiques, bergers allemands), ou bien dressées artificiellement par amputation de la partie externe, ou otectomie (dogues allemands, boxers, briards), semi-tombantes (seule la pointe est tombante : colleys), ou tombantes (cockers, caniches). La queue, appelée fouet, fait aussi l'objet d'une amputation (caudectomie) chez certaines races, tels le boxer et le caniche, pour les besoins de la mode. Cette opération doit être pratiquée dans les dix premiers jours de la vie de l'animal. L'otectomie n'intervient qu'entre 2 et 5 mois. Cette intervention, plus délicate, est interdite dans les pays anglosaxons. De même que sa silhouette, le pelage du chien est très variable. Il peut être ras (labrador), mi-long (berger allemand, caniche), long (lévrier afghan). On distingue aussi le poil soyeux (lhassa apso), bouclé ou cordé (caniche), frisé (bichon frisé), laineux (chien des Pyrénées) ou dur (teckel à poil dur). Aux deux extrêmes se situent le puli hongrois au poil long et épais et le chien nu du Mexique. On appelle robe l'ensemble des poils du chien. Elle peut être composée d'une, de deux ou de trois couleurs. On appelle taille d'un chien la hauteur comprise entre le garrot et le sol, l'animal étant d'aplomb sur ses pattes. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats berger (chien de) bouledogue caniche labrador lévrier pékinois robe - 2.ZOOLOGIE L'anatomie et la physiologie du chien Le squelette se compose d'environ 280 os, le mâle ayant un os de plus que la femelle (os pénien). Les pattes avant ne reposent que sur quatre doigts, le cinquième, atrophié, ne touchant pas le sol. Les pattes arrière ne comptent, elles, que quatre doigts. Chez l'adulte, les dents sont au nombre de quarante-deux, vingt en haut et vingt-deux en bas. Il possède six incisives réduites, dont les deux centrales se nomment pinces, les suivantes, mitoyennes, et les dernières, coins. Les canines, au nombre de deux, et très développées, sont désignées sous le nom de crocs ou crochets. Les huit prémolaires sont tranchantes ; les molaires, au nombre de quatre en haut et six en bas, sont broyeuses. Un chiot a trente-deux dents. Le chien a l'odorat et l'ouïe très développés, mais une vue médiocre. Ses poils sont recouverts d'une graisse qui rend sa robe imperméable. Ils tombent deux fois par an, au printemps et à l'automne. Chez la femelle, la gestation dure de 58 à 65 jours. Les chiots sont aveugles et sourds pendant une quinzaine de jours. La chienne possède de quatre à six paires de mamelles et allaite ses petits pendant environ cinq semaines. La durée moyenne de vie du chien est de douze ans, les petites races vivant plus longtemps que les grandes. La température interne d'un chien en bonne santé se situe autour de 39 o C. Dépourvu de glandes sudoripares, il lutte contre l'hyperthermie en haletant. L'évaporation de la salive sur ses muqueuses buccales a pour effet d'abaisser sa température. Les vaccins, obligatoires, sont au nombre de six : contre la rage, la maladie de Carré, l'hépatite contagieuse, la toux des chenils, le typhus, la piroplasmose transmise par les tiques (parasites qui se fixent sur la peau du chien). Le détartrage des dents est une opération bénigne à laquelle le chien doit quelquefois se soumettre. En vieillissant, les yeux du chien se ternissent (cataracte), son pelage blanchit, ses dents tombent. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dent - La denture animale piroplasmose rage rickettsie tique typhus Les livres chien - squelette du chien, page 1039, volume 2 Le comportement social Contrairement aux chiens sauvages ou au loup dont il provient, le chien domestique ne forme pas, ou rarement, des meutes pour chasser en commun. C'est néanmoins un animal social qui manifeste de diverses façons son attirance pour les individus de son espèce. La première rencontre entre chiens donne lieu à une prise de contact cérémonieuse - face-à-face, oreilles et queues dressées - correspondant sans doute à une tentative de domination. Elle est suivie du flairement de la région périanale, riche en glandes nidoriennes qui renseignent l'animal sur l'appartenance de son partenaire à sa propre espèce, quelle que soit la race à laquelle il appartient, sur son sexe et éventuellement sur sa réceptivité à l'accouplement. Les présentations ainsi faites, les relations sociales entre chiens sont essentiellement des rapports de dominance : ils recherchent la compagnie de leurs congénères mais définissent avec eux, par des combats souvent stéréotypés, un ordre hiérarchique. Certains individus sont dominateurs, d'autres acceptent facilement de se soumettre ; ils mettent ainsi fin au combat qui va rarement jusqu'à l'élimination physique de l'adversaire. Le chien et l'homme Les rapports entre le chien et l'homme sont fondés sur une relation hiérarchique qui donne au maître une autorité qu'il doit sans cesse confirmer et sur un système complexe de protection et de récompenses destinées à renforcer l'attachement ainsi créé. Konrad Lorenz distingue dans ces rapport le chien du type « loup «, fidèle à son maître mais qui garde une certaine indépendance, et le chien du type « chacal «, qui lui voue une soumission absolue. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats dressage Lorenz Konrad Société protectrice des animaux (SPA) Complétez votre recherche en consultant : Les médias chien - quelle va être l'évolution des races canines ? Les livres chien - huskie, page 1040, volume 2 chien - poitevin, page 1040, volume 2 chien - grand bleu de Gascogne, page 1040, volume 2 chien - setter anglais, page 1040, volume 2 chien - beagle, page 1040, volume 2 chien - braque français, page 1040, volume 2 chien - cocker, page 1040, volume 2 chien - labrador, page 1041, volume 2 chien - pékinois, page 1041, volume 2 chien - lhasa apso, page 1041, volume 2 chien - caniche, page 1041, volume 2 chien - dalmatien, page 1041, volume 2 chien - lévrier afghan, page 1041, volume 2 chien - lévrier anglais, page 1041, volume 2 chien - berger allemand, page 1042, volume 2 chien - briard, page 1042, volume 2 chien - dobermann, page 1042, volume 2 chien - collie, ou colley, berger d'Écosse, page 1042, volume 2 chien - dogue allemand, page 1042, volume 2 chien - boxer, page 1043, volume 2 chien - fox-terrier à poil dur, page 1043, volume 2 chien - yorkshire, page 1043, volume 2 chien - chien de montagne des Pyrénées, page 1043, volume 2 chien - airedale, page 1043, volume 2 chien - teckel, page 1043, volume 2 Les indications bibliographiques J.-P. Allaux, Vivre avec son chien, Bordas, Paris, 1983. Le Chien, Ethnozootechnie no 25, Paris, 1980. J. Palmer, Chiens du monde, Nathan, Paris, 1995.
histoire

« L'évolution de l'espèce Dès l'âge du fer (I er millénaire avant notre ère), la population canine se diversifia, et des variations importantes de la taille apparurent.

Avec la civilisation égyptienne, le type du lévrier se développa.

Mais c'est à partir de la période romaine qu'émergèrent des types de chiens bien différenciés.

On distingua alors les chiens destinés à la chasse, ceux qui étaient employés à la guerre, les gardiens de troupeaux, les chiens de course et de combat (molosses).

Puis les races de chasse se diversifièrent à leur tour.

On distingua les chiens allants, qui chassaient l'ours et le sanglier, les chiens couchants, qui arrêtaient le gibier, et les chiens courants, qui poursuivaient le cerf. Les combats de chiens, qui connurent un vif succès dès le III e siècle avant J.-C., continuèrent de se développer.

Durant la période romaine, on opposa les canidés à des fauves.

Par la suite, à Paris, en la place du Combat (aujourd'hui, place du Colonel-Fabien), des combats, organisés par des bouchers, opposaient des chiens aux taureaux, ours, sangliers, etc.

Ces spectacles furent interdits à la fin du XVIII e siècle en Angleterre et au début du XIX e siècle en France.

Les premières expositions canines eurent lieu en 1861 à Londres et en 1863 à Paris.

La nécessité de définir et de fixer une race suivant des critères précis devint alors évidente.

Les petites races d'agrément firent leur apparition pour susciter l'engouement que l'on sait au XX e siècle.

La France comptait, en 1990, dix millions de chiens, dont un tiers de chiens de race, la majorité de ces animaux vivant à la campagne. Le chien, victime des modes et des recherches pour améliorer les races, se modifie continuellement.

La garde des troupeaux requérant de moins en moins de chiens, les races de berger tendent à disparaître ou à évoluer vers d'autres utilisations, telles la garde de propriété ou la compagnie.

L'urbanisation croissante crée de nouveaux besoins : se développent ainsi les races de chiens de compagnie qui tendent à une miniaturisation, les chiens guides d'aveugles, les chiens détecteurs de drogue, etc. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats combat d'animaux La rationalisation des races Lors de l'exposition mondiale de Tel-Aviv, en 1987, un projet de nomenclature des races canines, dû au professeur Triquet, représentant officiel de la France, fut adopté par l'ensemble des membres de la Fédération cynologique internationale (FCI).

Cette nomenclature est composée de dix groupes, représentant le type et la fonction : - 1 er groupe : chiens de berger et de bouvier.

Ce sont les bergers allemands, les briards, les beaucerons, les petits bergers des Pyrénées, mais aussi les bobtails et les chiens de berger des pays de l'Est. - 2 e groupe : section 1 : chiens de type pinscher et schnauzer ; section 2 : molossoïdes (dogues et chiens de montagne) ; section 3 : bouviers suisses.

Ce sont les dogues allemands, les dobermans, les chiens de montagne des Pyrénées, les terre-neuve, les dogues de Bordeaux. - 3 e groupe : tous les terriers (grands, moyens, petits de type bull et d'agrément).

Ce sont les airedales, les fox-terriers, les west highland white terriers, les cairn terriers, les bull-terriers, les terriers du Yorkshire. - 4 e groupe : tous les teckels, qu'ils soient standards, nains ou miniatures (Kaninchen), à poil court, long ou dur. - 5 e groupe : chiens de type spitz et primitifs ; section 1 : chiens nordiques ; section 2 : spitz européens ; section 3 : spitz asiatiques ; section 4 : chiens de type primitif.

Ce sont les huskies, les malamutes, et tous les spitz (anciennement loulous de Poméranie). - 6 e groupe : chiens courants et de recherche au sang.

C'est toute la famille des chiens courants français (grand bleu de Gascogne, poitevin, billy, porcelaine) et de ceux des autres pays, qu'ils soient de grande, moyenne ou petite taille. - 7 e groupe : chiens d'arrêt ; section 1 : chiens continentaux ; section 2 : chiens. »

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