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procréation médicalement assistée, ensemble des techniques médicales visant à obtenir une grossesse chez un couple stérile.

Publié le 29/11/2013

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procréation médicalement assistée, ensemble des techniques médicales visant à obtenir une grossesse chez un couple stérile. On parle de stérilité du couple lorsqu'une grossesse désirée ne survient pas après deux ans de vie conjugale comportant des rapports sexuels réguliers. Induction de l'ovulation. En présence d'un fonctionnement normal des ovaires, il y a ovulation, c'est-à-dire expulsion d'un ovule hors de l'ovaire, tous les vingt-huit jours environ, avec, antérieurement, sécrétion d'hormone folliculaire et, postérieurement, sécrétion d'hormone folliculaire et d'hormone progestative. La surveillance de la courbe de température montre un décalage thermique franc à partir du 13e ou 14e jour du cycle et témoigne d'une ovulation normale. En cas de dysfonction ovarienne, un traitement hormonal peut être institué pour induire (provoquer) l'ovulation. Cette induction s'opère avec le contrôle de la courbe de température, et avec celui de l'échographie qui permet de vérifier la croissance hormonale du follicule (qui doit, au moment choisi pour provoquer l'ovulation, atteindre 20 à 25 mm de diamètre) et de constater la disparition du follicule qui témoigne que l'ovulation a bien eu lieu. En présence d'un début de grossesse, il est important de réaliser précocement une échographie afin de dépister d'éventuelles grossesses multiples, risque auquel expose une stimulation ovarienne. En effet, ces traitements permettent d'obtenir plusieurs ovocytes fécondés ou susceptibles de l'être, au lieu d'un seul dans un cycle naturel. En cas de grossesse multiple (nidification de trois ou quatre embryons), le médecin peut proposer au couple une réduction embryonnaire. Les risques inhérents à une grossesse multiple sont en effet importants (fausses couches, précoces ou non, prématurité, nouveau-nés de petit poids, risques pour la santé de la mère...). Insémination artificielle. En présence d'une infertilité due à une déficience des spermatozoïdes (pourcentage important de spermatozoïdes atypiques ou insuffisamment mobiles, par exemple), on peut proposer à la femme une insémination avec le sperme de son conjoint. Mais, en cas de stérilité masculine définitive par absence ou déficience grave des spermatozoïdes, on procède à l'insémination artificielle avec donneur (IAD). Le couple fait alors appel à une banque de sperme (CECOS : Centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humain), organisme sous contrôle du ministère de la Santé qui centralise les dons du sperme, conservés sous forme de paillettes congelées. En fonction du couple demandeur, on choisit un échantillon de sperme issu d'un donneur apparié (couleur de la peau, des cheveux, des yeux identique entre donneur et receveur). L'insémination artificielle est réalisée en injectant le contenu d'une paillette de sperme congelé, au niveau du col de l'utérus. En cas d'échec, on peut répéter cette insémination artificielle, mais on limite en général à six ou huit le nombre d'inséminations. Fécondation « in vitro ». La fécondation in vitro avec transfert d'embryon (FIVETE) s'adresse d'abord aux couples dont la femme présente une ovulation normale, mais chez qui la migration de l'ovule (de l'ovaire vers l'utérus) ne peut s'effectuer du fait notamment d'un obstacle tubaire, bilatéral ou non. Si une chirurgie de reconstruction des trompes n'est pas possible ou s'est révélée inefficace, on recourt alors à la fécondation in vitro ; elle est également proposée aux couples qui ont échoué dans leurs tentatives d'insémination (avec le sperme du conjoint). Il s'agit de prélever, en ponctionnant l'ovaire sous contrôle échographique, plusieurs ovules mûrs (obtenus après stimulation ovarienne) au moment de l'ovulation. On réalise ensuite la fécondation en laboratoire, en mettant les ovules recueillis en contact avec les spermatozoïdes du partenaire. Les ovules fécondés subissent plusieurs divisions pendant quarante-huit heures, puis ils sont replacés dans l'utérus. Si plusieurs ovules ont été fécondés, il est possible de conserver par congélation les embryons surnuméraires, pour les replacer ultérieurement si la première tentative n'a pas abouti à une grossesse. En cas d'échecs répétés, on pourra proposer aux couples jusqu'à six, voire huit fécondations in vitro. L'ensemble de ces techniques de procréation médicalement assistée permet de déclencher des grossesses chez des couples stériles. Ces techniques ne sont en principe proposées qu'à des couples dont la stérilité est réellement attestée (pas de grossesse lors de rapports réguliers pendant deux ans et après un bilan complet de stérilité pour l'homme et pour la femme). Ce bilan est nécessaire pour éliminer un problème éventuel (varicocèle chez l'homme, synéchie utérine chez la femme, incompatibilité entre la glaire cervicale et les spermatozoïdes...), lequel peut bénéficier d'un traitement médical. Ces techniques de procréation médicalement assistée sont psychologiquement difficiles à supporter. Elles ne sont en principe pratiquées qu'après une évaluation psychologique du couple, visant à s'assurer de son désir réel de grossesse (il existe un facteur psychogène dans certaines stérilités) et à évaluer sa tolérance devant un parcours souvent long, et qui ne présente pas de totale garantie de succès. En France, le Comité consultatif national d'éthique (qui n'a donc pas, aujourd'hui, de réel pouvoir de décision) émet des recommandations visant à ce que les techniques de procréation médicalement assistées soient en accord avec les principes de l'éthique médicale. Il a notamment pour objectif d'éviter d'éventuelles pratiques rendues possibles par l'évolution des techniques médicales, comme la sélection génétique, les mères porteuses, ou encore l'obtention d'une grossesse chez des femmes ménopausées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bioéthique fécondation insémination artificielle reproduction - La reproduction humaine - Les désordres de la fécondation et leurs remèdes santé - La santé, l'éthique et la loi stérilité Les médias Bernard Jean

« Il s'agit de prélever, en ponctionnant l'ovaire sous contrôle échographique, plusieurs ovules mûrs (obtenus après stimulation ovarienne) au moment de l'ovulation.

On réalise ensuite la fécondation en laboratoire, en mettant les ovules recueillis en contact avec les spermatozoïdes du partenaire.

Les ovules fécondés subissent plusieurs divisions pendant quarante-huit heures, puis ils sont replacés dans l'utérus.

Si plusieurs ovules ont été fécondés, il est possible de conserver par congélation les embryons surnuméraires, pour les replacer ultérieurement si la première tentative n'a pas abouti à une grossesse.

En cas d'échecs répétés, on pourra proposer aux couples jusqu'à six, voire huit fécondations in vitro . L'ensemble de ces techniques de procréation médicalement assistée permet de déclencher des grossesses chez des couples stériles.

Ces techniques ne sont en principe proposées qu'à des couples dont la stérilité est réellement attestée (pas de grossesse lors de rapports réguliers pendant deux ans et après un bilan complet de stérilité pour l'homme et pour la femme).

Ce bilan est nécessaire pour éliminer un problème éventuel (varicocèle chez l'homme, synéchie utérine chez la femme, incompatibilité entre la glaire cervicale et les spermatozoïdes...), lequel peut bénéficier d'un traitement médical. Ces techniques de procréation médicalement assistée sont psychologiquement difficiles à supporter.

Elles ne sont en principe pratiquées qu'après une évaluation psychologique du couple, visant à s'assurer de son désir réel de grossesse (il existe un facteur psychogène dans certaines stérilités) et à évaluer sa tolérance devant un parcours souvent long, et qui ne présente pas de totale garantie de succès. En France, le Comité consultatif national d'éthique (qui n'a donc pas, aujourd'hui, de réel pouvoir de décision) émet des recommandations visant à ce que les techniques de procréation médicalement assistées soient en accord avec les principes de l'éthique médicale.

Il a notamment pour objectif d'éviter d'éventuelles pratiques rendues possibles par l'évolution des techniques médicales, comme la sélection génétique, les mères porteuses, ou encore l'obtention d'une grossesse chez des femmes ménopausées. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bioéthique fécondation insémination artificielle reproduction - La reproduction humaine - Les désordres de la fécondation et leurs remèdes santé - La santé, l'éthique et la loi stérilité Les médias Bernard Jean. »

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