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Rubens Pierre Paul, 1577-1640, né à Siegen (Westphalie), peintre flamand.

Publié le 06/12/2013

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Rubens Pierre Paul, 1577-1640, né à Siegen (Westphalie), peintre flamand. Son génie universel sut concilier le grandiose style italien avec le réalisme des Flandres, faisant de lui le maître du baroque européen. De 1600 à 1608, il vécut en Italie, à l'école des Bolonais, puis des Vénitiens, enfin comme peintre attitré du duc de Mantoue. Il y subit l'influence déterminante de l'Antiquité et des grands maîtres de la Renaissance italienne, et, avec eux, contribua grandement au développement du baroque en Italie, notamment par les oeuvres qu'il exécuta sur commande à Rome. Il était déjà célèbre lorsqu'il revint à Anvers ouvrir un atelier (1609) et devint le peintre officiel de cette ville. La même année, il épousa Isabella Brandt, dont il a souvent représenté le visage et la personne. Son génie créateur s'exerça alors dans tous les domaines, et il composa des scènes religieuses (Érection de la croix et Descente de croix, 1611-1614, cathédrale d'Anvers ; Miracles de saint Ignace, musée de Vienne ; le Coup de lance, musée d'Anvers, etc.), mythologiques (Enlèvement des filles de Leucippe, vers 1610, Alte Pinakothek, Munich), allégoriques (les Jardins d'amour, au Prado), historiques ou familières, des scènes de chasse, des kermesses (la Kermesse, vers 1635, au Louvre), des paysages, des portraits de ses proches. Son goût du grandiose style oratoire dans la manière italienne s'y marie étroitement avec la joyeuse exubérance flamande ; narrateur prolixe, plein de verve, il s'y montre amoureux des belles formes, notamment du nu féminin, du mouvement et des couleurs chaudes. Spécialiste des toiles de grande dimension, il couvre toute leur surface de figures au modelé plastique, présentées sous des raccourcis hardis ou sous une vue oblique qui suggère le pathétique ou la puissance du mouvement. Le triomphe de la maturité. Rubens mena une vie princière dans sa somptueuse demeure d'Anvers, entouré d'une cour d'élèves et d'assistants qui l'aidaient à mener à bien le travail écrasant qu'il devait accomplir. On dénombre près de trois mille toiles signées de son nom, et, malgré son incroyable fécondité, il en est un grand nombre qui sont le résultat d'un travail collectif : il dirigeait la composition et se chargeait des parties les plus importantes, particulièrement les nus. Parmi ses élèves ou ses collaborateurs, il faut citer Antoine Van Dyck, Frans Snyders, David Teniers, qui atteignirent par la suite une gloire personnelle, tout en restant marqués par son empreinte. En 1621, Marie de Médicis le fit venir à Paris pour décorer une galerie du palais du Luxembourg : les vingt et une toiles qu'il composa alors, et qui retracent la vie de la reine, sont l'un des monuments de la peinture allégorique baroque. Le peintre y mêle aux personnages de la cour de France les personnages de la mythologie, ce qui lui permet d'allier à des portraits pleins de réalisme de magnifiques nudités allégoriques (Naissance de Louis XIII, au Louvre). Après la mort de sa femme, en 1626, il sembla inconsolable et, abandonnant la peinture, il accomplit plusieurs missions diplomatiques, en Espagne, en Angleterre ; mais, en 1630, il se remaria avec Hélène Fourment, âgée de 16 ans, qui devint le personnage principal de ses oeuvres (Hélène Fourment et ses enfants, 1635, au Louvre), désormais caractérisées par une plus grande liberté d'exécution, un coloris plus chatoyant et une atmosphère de paix, particulièrement sensible dans ses derniers paysages. Rubens exerça une emprise considérable non seulement sur la peinture de son temps, par l'intermédiaire de ses nombreux élèves, dispersés à travers l'Europe, mais encore sur les écoles française et anglaise, influençant jusqu'à Delacroix et Renoir. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Rubens - Hélène Fourment et ses enfants (1635), page 4491, volume 8 Rubens - Le Jugement de Pâris (vers 1632), page 4491, volume 8 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Anvers autoportrait baroque - Beaux-arts - Le baroque à travers le monde Belgique - Arts - Beaux-arts Belgique - Arts - Beaux-arts - Introduction couleur - L'art et la couleur couleur - L'art et la couleur - L'émancipation de la couleur Descente de croix Enlèvement des filles de Leucippe (l') faux - 2.ARTS France - Arts - Beaux-arts - Existe-t-il un baroque français ? genre (peinture de) gravure - Une histoire prestigieuse - Un moyen de reproduction de l'image illustration Jordaens Jacob Leucippe mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts nu orientalisme Paris - Histoire - Paris, ville des rois et des révolutions Romain (Giulio Pippi, dit Giulio Romano, en français Jules) romantisme - Peinture - En France Saint-Eustache tapisserie - La tapisserie à la Renaissance et à l'époque baroque Teniers - Teniers (David, dit Teniers le Jeune) Les livres peinture - Apollon et Daphné, de Rubens, page 3791, volume 7 Pierre - Saint Pierre, page 3904, volume 7 Rubens - Autoportrait, page 4491, volume 8

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