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saumon.

Publié le 08/12/2013

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saumon. n.m. (Salmo salar ), poisson téléostéen migrateur de la famille des salmonidés. Sa taille atteint 1,60 m et son poids 35 kg. Le saumon a le corps fusiforme caractéristique des bons nageurs ; la tête est petite ; la dorsale est suivie, comme chez les autres salmoniformes, d'une petite nageoire adipeuse ; les rayons des nageoires sont mous. On distingue le saumon de la truite de mer à sa coloration moins variée, à ses pectorales plus longues et à sa caudale échancrée. Le saumon est un migrateur amphibiotique : il naît en eau douce, dans les eaux fraîches et vives des torrents de montagne, descend se nourrir en mer, puis monte vers sa frayère natale pour se reproduire (migration potamotoque ou anadrome). Les géniteurs s'accouplent en hiver, sur des gravières où la femelle a creusé un nid grossier. De l'oeuf, riche en vitellus, éclot un alevin fortement alourdi par sa vésicule vitelline. Une fois cette dernière résorbée, le jeune saumon, appelé tacon, vit de un à cinq ans sur place, se nourrissant de petites proies, avant de descendre vers les estuaires, puis la mer (avalaison), après une transformation physiologique qui affecte notamment ses glandes endocrines et en fait un smolt aux écailles argentées. Il reste de un à cinq ans sur le plateau continental, souvent très loin de sa rivière natale (le saumon d'Europe occidentale va se nourrir sur le plateau continental à l'ouest du Groenland, où il est activement pêché). On ignore les moyens qu'il utilise pour guider ses déplacements en pleine mer (repérage par rapport au Soleil, perception du magnétisme terrestre ?). Une fois parvenu près des côtes, son retour vers sa frayère natale est guidé par les phéromones que libèrent les smolts en avalaison. Dès qu'il a pénétré en eau douce, le saumon cesse de se nourrir, mais continue de mordre à l'hameçon, au grand plaisir des pêcheurs. Les efforts importants qu'il doit fournir pour remonter les courants, sauter les rapides et les cascades vers les eaux vives, froides et bien oxygénées de sa frayère, ainsi que la maturation de ses produits génitaux l'épuisent peu à peu. Chaque fois qu'on édifie un barrage sur un cours d'eau de montagne, on construit - ou on devrait construire - une « échelle à saumons » pour permettre aux poissons de remonter vers leur lieu de reproduction. Une fois la ponte effectuée, maigre et affaibli (on l'appelle alors charognard), il se laisse dériver vers la mer, mais un grand nombre de ces géniteurs succombent avant de l'atteindre. Ceux qui ont échappé à la mort renouvellent leurs forces en mer et recommenceront l'année suivante une montée de reproduction. Le saumon a une chair rose très appréciée ; on consomme aussi ses oeufs dont on fait un caviar. On trouve le saumon dans l'Atlantique nord, du golfe de Gascogne à l'Islande et de la Baltique au Groenland. Les saumons du Pacifique (plusieurs espèces du genre Oncorhynchus) ont des moeurs semblables. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats migrations animales - Le déterminisme des migrations - Les mécanismes de l'orientation et l'origine des migrations migrations animales - Les principales espèces migratrices - Les poissons pêche - La pêche sportive - Les différentes pratiques poissons poissons - Biologie et écologie - Introduction poissons - Les poissons et l'homme - Images culturelles salmonidés Les livres Europe - Faune et flore, page 1816, volume 4 poissons, page 3977, volume 7 poissons, page 3984, volume 7 poissons, page 3986, volume 7 saumon - l'un des saumons du Pacifique, le sockeye, page 4639, volume 9 saumon - une échelle à saumons à Golfech, sur la Garonne, page 4639, volume 9 saumon de l'Atlantique, page 4639, volume 9

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