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SCHIZOPHRÉNIE

Publié le 17/06/2012

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Une des principales maladies mentales,. relevant de la psychiatrie. Elle connaît des arrêts brusques des rémissions. On parvient à la soigner mais on ne la guérit pas. ,Cette grande psychose survient souvent très tôt, parfois dès l'adolesCence. Il s'agit essentiellement d'un trouble de l'affectivité, dans la me¬sure où celle-ci nous relie au reste du monde. Les aptitudes intellectuelles restent longtemps intactes, même si elles subis¬sent, comme on l'a souvent constaté, des distorsions para¬doxales. Mais c'est avant tout la vie psychologique qui est perturbée : l'activité est déréglée, soit bloquée, soit impulsive, soit encore artificielle, maniérée. Le contact avec le monde extérieur s'altère ; l'autisme s'installe le malade vit dans un monde de rêves, de fantasmes. Ses désirs n'ont plus de rapport avec la réalité ; il devient impénétrable, indifférent. Il perd tout sens pratique. Ses réactions peuvent être explosives, marquées par l'inertie ou la persévération. Elles sont toujours inefficaces. Ambivalence, stéréotypie, discordance. hermétisme sont les traits les plus constants de la schizophrénie. L'évolution de la maladie est généralement lente, avec des épisodes aigus et des rémissions. Les symptômes vont de la simple bizarrerie aux délires et aux actes antisociaux, tels que monter dans un train sans billet, brandir un pistolet pour faire peur, haranguer les passants dans la rue. Les causes de la schizophrénie restent en grande partie mystérieuses. Il existe certainement une prédisposition constitutionnelle, héréditaire schizothymie). Mais le déclenchement et l'aggravation de la maladie sont dus soit à des incidents organiques (lésions, infections), soit à des perturba¬tions psychologiques (carence affective). Freud voyait dans la schizophrénie une « régression narcissique «. Le schizoïde est un sujet dont le caractère tend vers la schizophrénie. Le lien qui l'unit au monde extérieur est fragile. Tout événement traumatisant peut accuser la déchirure, précipiter l'évolution de la maladie, la perte du contact vital. —> tempéraments.

 

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