Septembre 1835 (lois de).

Septembre 1835 (lois de). lois de répression instituées par la monarchie de Juillet. Profitant de l'émotion suscitée par l'attentat de Giuseppe Fieschi contre LouisPhilippe le 28 juillet 1835, qui avait fait dix-huit victimes, le duc de Broglie, président du Conseil, et Adolphe Thiers, ministre de l'Intérieur, firent voter par la Chambre des députés, malgré l'énergique opposition de Pierre Royer-Collard, trois lois répressives, appelées lois de Septembre. Les deux premières visaient les débats et le fonctionnement des cours d'assises ; la troisième, la plus importante, était dirigée contre la presse. Toute offense au roi, toute attaque contre la forme du gouvernement, le fait de se dire républicain étaient punis de peines de détention et de fortes amendes. La censure était établie sur les dessins, de telle sorte que la plupart des journaux républicains disparurent ; ceux qui subsistèrent, le National et la Réforme, ne durent leur survie qu'à la discrétion de leur propagande.