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Smith Adam, 1723-1790, né à Kirkcaldy, économiste et philosophe écossais.

Publié le 09/12/2013

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adam smith
Smith Adam, 1723-1790, né à Kirkcaldy, économiste et philosophe écossais. Fils d'un contrôleur des douanes, Smith fut diplômé de l'université de Glasgow et, après un séjour à Oxford, il revint s'établir en Écosse pour y donner des cours publics sur la morale et la philosophie, inspirés de David Hume. Sa réputation fit qu'il fut recruté comme professeur à l'université de Glasgow en 1751, et il publia en 1759 The Theory of Moral Sentiments. Il démissionna de son poste pour devenir le tuteur du fils d'un noble écossais, qu'il accompagna pendant trois ans en France, où il rencontra, entre autres, Voltaire, Rousseau et Turgot. Il fut surtout influencé par François Quesnay, le chef de file de l'école des physiocrates (voir physiocratie), et il se consacra, après son retour en Écosse, à l'étude de l'économie politique. Son chef-d'oeuvre parut en 1776 : Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations ( voir Richesse des nations). Cet ouvrage fut à l'origine de l'école classique et il influença la pensée économique pendant au moins un siècle. Appointé comme directeur des douanes en 1778, Smith s'attaqua avec succès à la contrebande ; il mourut à Édimbourg en 1790. Le père de la science économique. Comme les physiocrates, Smith croit en un « ordre naturel » et est favorable au « laissezfaire ». Que Smith et non Quesnay soit généralement considéré comme le père de la science économique s'explique par deux traits de son oeuvre. En premier lieu, elle embrasse l'ensemble des champs du savoir de son temps : philosophie, morale, logique, économie, histoire, droit, religion. L'unité de ces représentations réside dans une même question (comment les hommes vivent-ils ensemble en société ?) et dans une même conception de la connaissance comme élément de la formation du sujet humain. Il y a une continuité de l'étude de la psychologie individuelle dans The Theory of Moral Sentiments, où la « sympathie » est le moteur des relations humaines, à l'analyse du mécanisme économique dans la Richesse des nations, où la « main invisible » du marché gouverne la recherche du bien commun. En second lieu, Smith met au centre de son analyse économique l'échange et non la production. Certes, les classes sociales qui composent l'ordre naturel traduisent des positions différentes dans le processus de travail. Mais chaque individu est un sujet marchand, et c'est l'échange qui est le lien social. Cette « société commerçante » ne repose pas sur la catégorie particulière des marchands, auxquels Smith reproche de ne rechercher que les monopoles conférés par l'État ; c'est chaque individu qui, en achetant et en vendant les biens ou le travail en vue de son intérêt, contribue à l'harmonie sociale. Le succès de Smith depuis deux siècles tient à ce qu'il a été perçu comme ouvrant la voie au libéralisme économique en tant que fondement de la société. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats bien-être (économie du) classique (école) concurrence - 1.ÉCONOMIE division du travail économie équilibre économique libre-échange main invisible marginalisme physiocratie principes de l'économie politique et de l'impôt (Des) répartition des revenus Richesse des nations (la) Royaume-Uni - Histoire - De la monarchie parlementaire à la révolution industrielle secteurs d'activité théories économiques (histoire des) Turgot Anne Robert Jacques valeur marchande Les livres Smith Adam, page 4807, volume 9

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