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Surinam ou Suriname.

Publié le 10/12/2013

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Surinam ou Suriname. État de l'Amérique du Sud, anciennement Guyane néerlandaise. riverain de l'océan Atlantique, entre le Guyana à l'ouest et le département français de la Guyane à l'est. La Constitution de 1975, de type présidentiel, a été suspendue en 1980 à la suite d'un coup d'État. Une nouvelle Constitution a été adoptée en 1987, toujours de type présidentiel, mais un nouveau coup d'État militaire s'est produit en 1990. Le pouvoir est revenu aux civils en 1991. Géographie. Le territoire couvre une partie du plateau des Guyanes, qui est constitué de roches anciennes, et le point culminant se trouve à 1 280 m aux monts Wilhelmine. Le Surinam, pays recouvert à plus de 95 % par la forêt équatoriale, a pris le nom du fleuve principal qui l'arrose et qui se jette dans l'océan Atlantique, à Paramaribo. Concentrée sur la côte où se trouve la capitale, la population est majoritairement constituée par les descendants des anciens esclaves africains ; viennent ensuite ceux des travailleurs amenés, après l'abolition de l'esclavage par les Pays-Bas en 1863, depuis l'Inde, Java et la Chine. Les indigènes amérindiens ne demeurent qu'en petit nombre. Quelques Européens sont établis dans les villes. On observe une forte émigration, principalement vers les Pays-Bas. Le Surinam produit du riz de qualité, du sucre, des agrumes, du bois, mais sa principale richesse provient de ses gisements de bauxite (région de Moengo) : avec une production annuelle de plus de 3 millions de tonnes de ce minerai, il se situe au huitième rang dans le monde ; la bauxite constitue 80 % en valeur de ses exportations. Les ressources en bois et en pétrole sont sous-exploitées ; les industries, mis à part celle de l'aluminium, peu développées. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Surinam -village de « Bushnegroes » (Noirs de la brousse), ou Saramaccas, au bord de la rivière Tapanahoni, page 4962, volume 9 Surinam - Paramaribo, page 4963, volume 9 Histoire. Le littoral du Surinam fut reconnu en 1500 par les Espagnols. Dédaigné par ces derniers, le pays, comme l'ensemble des côtes de Guyane et le reste des Caraïbes, fut l'objet de rivalités entre les puissances coloniales à la recherche de routes commerciales et de bases stratégiques en Amérique. Il fut occupé par les Anglais à partir du milieu du XVIIe siècle, mais, malgré les pressions de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, ce territoire ne devint Guyane hollandaise qu'en 1667, lors de la paix de Breda. Il fut alors cédé aux Pays-Bas par l'Angleterre en échange de la Nouvelle-Amsterdam, la future New York. Son développement se fit sur le modèle des autres colonies tropicales. Les plantations de canne à sucre étaient cultivées par des esclaves noirs, puis, après la suppression de l'esclavage en 1863, par des Asiatiques (Indonésiens, Indiens). Les Anglais occupèrent la Guyane néerlandaise durant les guerres de la Révolution et de l'Empire, mais la restituèrent aux Pays-Bas en 1816. Au XX e siècle, la dépression des années trente entraîna le recul des exportations du sucre au profit de celles de la bauxite. En 1948, déclarée partie intégrante des Pays-Bas, la Guyane néerlandaise prit le nom de Surinam et fut dotée en 1954 d'une large autonomie interne, mais les rivalités interethniques entravèrent le bon fonctionnement du Parlement, dominé par les créoles, puis par les Indiens. En 1975, le pays accéda à l'indépendance. Incapable de contenir les tensions ethniques, de surmonter la crise économique et les difficultés liées à l'émigration de 140 000 Indiens aux Pays-Bas, le Premier ministre Henck Arron fit des concessions aux militaires, sans pour autant empêcher le coup d'État du sergent Desi Bouterse en 1980. La dictature, d'obédience marxiste, prit fin en 1987 avec l'adoption d'une nouvelle Constitution. Ramsewak Shankar fut élu à la présidence, Arron étant à nouveau Premier ministre. La démocratisation du pays encouragea les Pays-Bas à octroyer une aide à leur ancienne colonie. Or le coup d'État de décembre 1990, qui porta momentanément au pouvoir Johan Kraag, entraîna sa suppression. Après le retour à la démocratie, en septembre 1991, un traité de coopération signé avec les Pays-Bas en juin 1992 permit la reprise de leur aide ; toutefois, la situation politique demeure instable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud Breda Guyanes (les) Paramaribo Pays-Bas - Histoire - Les Pays-Bas de 1945 à nos jours Les médias Surinam - tableau en bref Surinam - carte physique Surinam - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique

« rivalités entre les puissances coloniales à la recherche de routes commerciales et de bases stratégiques en Amérique.

Il fut occupé par les Anglais à partir du milieu du XVII e siècle, mais, malgré les pressions de la Compagnie néerlandaise des Indes occidentales, ce territoire ne devint Guyane hollandaise qu'en 1667, lors de la paix de Breda.

Il fut alors cédé aux Pays-Bas par l'Angleterre en échange de la Nouvelle-Amsterdam, la future New York.

Son développement se fit sur le modèle des autres colonies tropicales.

Les plantations de canne à sucre étaient cultivées par des esclaves noirs, puis, après la suppression de l'esclavage en 1863, par des Asiatiques (Indonésiens, Indiens).

Les Anglais occupèrent la Guyane néerlandaise durant les guerres de la Révolution et de l'Empire, mais la restituèrent aux Pays-Bas en 1816. Au XX e siècle, la dépression des années trente entraîna le recul des exportations du sucre au profit de celles de la bauxite.

En 1948, déclarée partie intégrante des Pays-Bas, la Guyane néerlandaise prit le nom de Surinam et fut dotée en 1954 d'une large autonomie interne, mais les rivalités interethniques entravèrent le bon fonctionnement du Parlement, dominé par les créoles, puis par les Indiens.

En 1975, le pays accéda à l'indépendance. Incapable de contenir les tensions ethniques, de surmonter la crise économique et les difficultés liées à l'émigration de 140 000 Indiens aux Pays-Bas, le Premier ministre Henck Arron fit des concessions aux militaires, sans pour autant empêcher le coup d'État du sergent Desi Bouterse en 1980.

La dictature, d'obédience marxiste, prit fin en 1987 avec l'adoption d'une nouvelle Constitution.

Ramsewak Shankar fut élu à la présidence, Arron étant à nouveau Premier ministre.

La démocratisation du pays encouragea les Pays-Bas à octroyer une aide à leur ancienne colonie.

Or le coup d'État de décembre 1990, qui porta momentanément au pouvoir Johan Kraag, entraîna sa suppression.

Après le retour à la démocratie, en septembre 1991, un traité de coopération signé avec les Pays-Bas en juin 1992 permit la reprise de leur aide ; toutefois, la situation politique demeure instable. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Amérique du Sud Breda Guyanes (les) Paramaribo Pays-Bas - Histoire - Les Pays-Bas de 1945 à nos jours Les médias Surinam - tableau en bref Surinam - carte physique Surinam - tableau en chiffres Amérique du Sud - carte politique. »

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