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vie sur Terre, histoire de la 1 PRÉSENTATION vie sur Terre, histoire de

Publié le 22/04/2013

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histoire
vie sur Terre, histoire de la 1 PRÉSENTATION vie sur Terre, histoire de la, chronologie des événements majeurs du développement et de l'évolution des formes de vie sur Terre depuis leur apparition, il y a environ 3,8 milliards d'années, établie par la paléontologie, en particulier grâce aux fossiles. 2 GÉNÉRALITÉS Les derniers 570 millions d'années de l'histoire de la Terre (qui forment l'éon phanérozoïque, dont le début est marqué par l'apparition des premiers fossiles de grande taille) sont divisés en différentes ères, elles-mêmes subdivisées en périodes, comportant chacune plusieurs époques. On peut en dégager trois grandes divisions : le paléozoïque ou ère primaire, le mésozoïque ou ère secondaire et le cénozoïque, qui groupe les ères tertiaire et quaternaire et se poursuit jusqu'à nos jours. Tous les événements antérieurs à - 570 millions d'années appartiennent au précambrien, qui débute avec la formation de la Terre, il y a plus de 4 milliards d'années. 3 LES BALBUTIEMENTS DE LA VIE 3.1 - 3,8 milliards d'années, les premières formes de vie Les plus anciens témoignages de la vie sur Terre sont des traces de vie d'activité bactérienne remontant à environ 3,8 milliards d'années. Trois millions d'années plus tard, on trouve des fossiles de bactéries telles des cyanobactéries. Les premières cellules apparues sur Terre sont ainsi des bactéries primitives (procaryotes), qui se sont selon toute probabilité développées dans les océans. L'origine de la vie fait toutefois l'objet de nombreux débats et controverses. Pour une présentation de l'historique de la pensée à ce sujet et des principales hypothèses avancées, voir l'article origine de la vie. 3.2 Des procaryotes aux eucaryotes Les premières traces fossiles connues de cellules eucaryotes (au « vrai noyau «) datent de 1,9 milliard d'années. La théorie généralement admise pour l'apparition de ces cellules est la théorie dite endosymbiotique : à l'origine, certaines bactéries (cellules procaryotes) en auraient englobé d'autres. Ce rapport initial de prédation se serait ensuite transformé en rapport de symbiose au fur et à mesure des divisions cellulaires successives. Les nouvelles générations de bactéries prédatrices auraient hérité de la bactérie englobée : tandis que les premières se transformaient en cellules eucaryotes, la seconde aurait évolué en organite spécialisé. Les bactéries pourpres seraient ainsi à l'origine des mitochondries, et les cyanobactéries (capables de réaliser la photosynthèse) des chloroplastes. 3.3 Des unicellulaires aux pluricellulaires Aux environs de - 670 millions d'années, les premiers organismes pluricellulaires apparaissent, probablement à partir de colonies d'organismes unicellulaires, dont les membres se seraient spécialisés dans des activités cellulaires spécifiques. Le passage à l'état pluricellulaire constitue une étape capitale pour le développement des formes de vie. Il permet en effet une augmentation considérable de la taille des organismes, et rend ceux-ci plus performants, les cellules se groupant en tissus et en organes pour réaliser des fonctions particulières. Il confère à la vie un grand pouvoir d'expansion et de diversification. 4 L'EXPLOSION DE LA VIE Le paléozoïque, encore appelé ère primaire, s'étend de - 545 millions à - 250 millions d'années. Il comprend les périodes du cambrien, de l'ordovicien, du silurien, du dévonien, du carbonifère et du permien. Vers 410 millions d'années, une rupture entre le silurien et le dévonien permet de distinguer le paléozoïque inférieur et le paléozoïque supérieur : -- au paléozoïque inférieur, les fossiles chronostratigraphiques sont ceux d'invertébrés tels que les trilobites, les graptolites et les crinoïdes ; -- ceux du paléozoïque supérieur sont constitués de restes de plantes et de vertébrés, tels que des poissons, des amphibiens et des reptiles. 4.1 Le développement cambrien de la vie marine Au début du cambrien, il y a environ 545 millions d'années, la vie est confinée dans les mers. Favorisée par l'enrichissement des océans en oxygène fourni par les algues marines, seule vie végétale de cette période, la faune se développe et se diversifie en une véritable explosion de la vie animale marine. Vers la fin de la période, aux environs de - 510 millions d'années, tous les grands groupes d'animaux sont déjà représentés, y compris les ancêtres des vertébrés. Les animaux typiques du cambrien sont cependant les trilobites, une forme primitive d'arthropodes qui, parvenue au sommet de son évolution durant cette période, disparaîtra complètement à la fin du paléozoïque. Au cambrien apparaissent également les premiers mollusques gastéropodes, ainsi que les céphalopodes. Parmi les autres groupes du cambrien figurent les brachiopodes, les bryozoaires et les foraminifères. 4.2 La vie marine de l'ordovicien Les océans de l'ordovicien (- 510 à - 440 millions d'années) sont peuplés de graptolites, petits organismes marins coloniaux caractéristiques de cette période. Celle-ci est également marquée par l'apparition des premiers coraux et par une grande abondance en phytoplancton (plancton végétal). Le plus gros animal de tout l'ordovicien est un mollusque céphalopode dont la coquille, droite et effilée, atteint quelque 3 m de long. Parallèlement, les premiers véritables vertébrés, précurseurs des poissons sans m&a...
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« végétation formée par les premières plantes vasculaires — possédant des vaisseaux conducteurs de sève — terrestres de l’histoire de la vie, les rhyniophytes : ce sont desvégétaux encore primitifs, de très petite taille (2 à 4 cm), et dépourvus de feuilles comme de racines. 4.5 À la conquête de la terre ferme Au dévonien (– 405 à – 365 millions d’années), les formes animales dominantes sont différents groupes de poissons, comme les requins, les poissons pulmonés (oudipneustes) et les placodermes (poissons cartilagineux au corps recouvert d'une cuirasse osseuse articulée).

On trouve également des coraux en abondance, des étoiles demer, des éponges et des trilobites. Cependant, le dévonien marque le véritable début de la conquête de la terre ferme par des formes animales foncièrement adaptées à ce mode de vie, comme les insectes etles tétrapodes (vertébrés à quatre pattes), tels que l’ichtyostéga (Ichtyostega) . Le dévonien constitue également la première période pour laquelle les fossiles de plantes sont abondants.

Les premières plantes ligneuses voient le jour et, vers la fin de lapériode, apparaissent des formes terrestres comme les fougères, les prêles, les « fougères à graines » (groupe de transition entre les cryptogames et les phanérogamesappelés ptéridospermales), ainsi que des formes apparentées aux lycopodes.

Si les plantes de ce type existant encore à l’heure actuelle sont pour la plupart de petite taille,elles ont, à cette époque, des proportions d'arbres.

Les fossiles retrouvés indiquent aussi l'existence de forêts.

Les souches pétrifiées (minéralisées) de certaines des plusgrandes plantes de cette période mesurent près de 60 cm de diamètre. 4.6 Les « mangeurs de coquilles » et les stégocéphales Pendant la première partie du carbonifère (– 365 à – 290 millions d'années), les faunes marines sont proches de celles du dévonien, mais renferment toutefois une plusgrande diversité d’échinodermes et de foraminifères.

Parmi les gros animaux marins, un groupe de requins, les cestraciontes ou « mangeurs de coquilles », domine.

Legroupe terrestre prédominant est celui des stégocéphales, amphibiens primitifs à allure de lézards qui se sont développés à partir de poissons pulmonés. Les plantes se diversifient et forment de grandes forêts, en particulier dans les régions marécageuses, où elle constitueront plus tard de grands dépôts houillers (notammenten Europe). 4.7 Les premiers reptiles terrestres et les premiers conifères La seconde partie du carbonifère est marquée par l'apparition des premiers reptiles entièrement terrestres, issus de l'évolution d'amphibiens.

La surface de la Terre estégalement peuplée d’escargots, d’araignées, de scorpions, mais surtout d’insectes.

On a dénombré, par exemple, plus de 800 espèces de blattes ! C’est également de cettepériode que date le plus gros insecte volant ayant jamais existé, une libellule géante dont l’envergure dépassait, ailes déployées, 60 cm. Les plus gros végétaux sont les lépidodendrons, des arbres écailleux au tronc de plus de 1,80 m de diamètre, et de plus de 30 m de haut.

Les gymnospermes primitivespossèdent des troncs plus élancés, entourés d'une enveloppe ligneuse, et sont encore plus hautes.

C’est également au carbonifère que se développent les premiers vraisconifères, formes évoluées de gymnospermes. 4.8 La diversification des reptiles Le permien (– 290 à – 250 millions d’années) est essentiellement marqué par la disparition de nombreuses formes d'animaux marins, ainsi que par l'évolution rapide et lamultiplication des reptiles.

Les thérapsides, ou reptiles mammaliens, petit groupe de reptiles apparus à la fin de cette période, sont considérés comme les ancêtres desmammifères.

La végétation permienne est essentiellement composée de fougères et de conifères. 5 L’ÂGE DES REPTILES Durant le mésozoïque, ou ère secondaire (– 250 à – 65 millions d’années), la vie animale est dominée par les reptiles et, de ce fait, souvent appelée « l’âge des reptiles ».Le mésozoïque, qui a duré quelque 185 millions d'années, comprend le trias, le jurassique et le crétacé.

Parmi les fossiles chronostratigraphiques de cette ère figurentnotamment le groupe des ammonites, ainsi que des formes disparues d'oursins. 5.1 Les premiers dinosaures… Au trias (– 250 à – 206 millions d’années), les stégocéphales poursuivent leur développement, donnant des formes géantes.

Les reptiles sont nombreux et diversifiés,particulièrement ceux du groupe des thérapsides ou « reptiles mammaliens ».

Les premiers dinosaures, tel Eoraptor, apparaissent au début du trias supérieur.

Ils sont petits, se déplacent en courant sur leurs pattes postérieures et se maintiennent en équilibre grâce à leur lourde queue charnue.

Parmi les autres reptiles apparus au triasfigurent les tortues, les ichtyosauriens (reptiles aquatiques ayant l'allure de dauphins), ainsi qu'un groupe de reptiles volants, les ptérosauriens. 5.2 … et les premiers mammifères C’est aussi au trias que les premiers mammifères font leur apparition.

Il s'agit principalement de petits animaux insectivores.

Les premiers téléostéens, ancêtres despoissons osseux (ostéichtyens) modernes, commencent à peupler les mers.

La flore marine comprend une très grande variété d’algues. Sur la terre ferme, le nombre des cycadales et de conifères augmente au point de constituer l'essentiel de la végétation.

Les prêles et les fougères de cette période sont depetite taille, les espèces géantes de ces groupes ayant complètement disparu. 5.3 Le triomphe des reptiles Le jurassique (– 205 à – 140 millions d'années) voit le triomphe des reptiles, et en particulier celui des dinosaures, qui poursuivent leur évolution dans une végétationmarécageuse semblable à celle des Everglades, en Floride.

Cette période marque notamment l'apogée des sauropodes (diplodocus, apatosaure, brachiosaure, etc.), degigantesques dinosaures herbivores pouvant dépasser 30 m de long et peser plus de 50 tonnes, et des stégosaures, dinosaures quadrupèdes à forte armure dermiquepouvant mesurer plus de 6 m de long.

Les reptiles volants (ptérosauriens) sont également nombreux, avec des espèces de très petite taille et d'autres dépassant 2 md’envergure.

Parmi les reptiles marins figurent les plésiosaures, caractérisés par un grand corps plat, un long cou et de larges nageoires, les ichtyosaures, qui peuventatteindre 10 m de long, ainsi que des crocodiles primitifs. 5.4 L’apparition des crustacés et des insectes « modernes » Dans les mers, de nouveaux groupes d'invertébrés se développent : des foraminifères, des coraux, des oursins irréguliers, des brachiopodes (les rhynchonelles et lestérébratules).

Les mers sont également peuplées de crustacés modernes (homards, crevettes), d’ammonites et de bélemnites (qui ressemblent à des calmars et possèdentune coquille interne en forme de cigare).

Sur la terre ferme, nombreux sont les insectes modernes comme les mites, les mouches, les coléoptères, les sauterelles et les. »

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