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viole.

Publié le 14/12/2013

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viole. n.f., nom générique de plusieurs instruments à cordes et à archet, distincts de ceux de la famille du violon. Leur facture et leur répertoire s'épanouirent particulièrement du XVIe siècle à la première moitié du XVIIIe siècle. Facture et typologie. La différence avec les violons porte sur plusieurs aspects de la facture des violes (la forme de l'instrument, son dos plat, le dessin des ouïes, le nombre de cordes, variant de cinq à sept au lieu de quatre, la présence de frettes sur le manche), ainsi que sur la manière de jouer (en particulier la tenue de l'archet). À l'intérieur de la famille des violes, il faut distinguer la viole de bras (viola da braccio), soutenue par le bras, et la viole de gambe (viola da gamba), tenue entre les jambes, de loin la plus répandue. Cette dernière existait en plusieurs tailles, correspondant à plusieurs registres, depuis le pardessus de viole jusqu'à la contrebasse de viole (ou violone), en passant successivement par le quinton (inventé en France pour rivaliser avec le violon), le dessus de viole, la taille de viole et, enfin, la basse de viole. Les violes possèdent généralement six cordes accordées par quarte, sauf le quinton qui n'en a que cinq, et la basse de viole à laquelle monsieur de Sainte-Colombe ajouta une septième corde grave au XVIIe siècle. L'instrument se tient entre les genoux, et l'archet dans la main droite, mais par-dessous, alors qu'on le tient par-dessus au violoncelle, dont la viole de gambe est l'ancêtre direct. La viole d'amour est un type particulier de viole possédant des cordes sympathiques qui vibrent lorsqu'on joue, donnant à l'instrument une sonorité riche et claire. Historique de la viole. La viole apparut en Italie vers la fin du XVe siècle et y connut son apogée au XVIe siècle avant que le violon ne la supplantât au XVIIe siècle, époque à laquelle elle se développa en revanche en Angleterre - en même temps qu'apparaissait dans ce pays la viole d'amour -, en France et en Allemagne. Au siècle suivant, le développement du violon - sous l'influence de l'Italie - concourut à faire peu à peu disparaître les violes, et d'abord les instruments aigus. La basse de viole, qui était en France l'instrument soliste de prédilection, s'y maintint jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, parfois ardemment soutenue, comme en témoigne l'ouvrage d'Hubert Le Blanc, Défense de la basse de viole contre les entreprises du violon et les prétentions du violoncelle (1740). Au cours du XXe siècle, la viole et la viole d'amour ont été redécouvertes par les compositeurs, mais aussi par des interprètes et des musicologues soucieux d'une restitution authentique de la musique dite baroque. Répertoire. Parmi les compositeurs les plus importants qui écrivirent pour la viole, il faut retenir Henry Purcell en Angleterre, qui fut précédé par William Byrd, Orlando Gibbons, Tobias Hume. La formation privilégiée était le consort (ensemble) ; et les genres de prédilection, la fantaisie et l'« In Nomine ». En France, l'école de viole fut dominée par la figure de monsieur de Sainte-Colombe et, surtout, par celle de son élève Marin Marais, mais d'autres compositeurs, violistes ou non, écrivirent pour cet instrument : le Sieur de Machy, François Couperin, puis Louis de Caix d'Hervelois et les Forqueray père et fils. Le rôle soliste s'affirma plus en France qu'en Angleterre à travers des pièces, suites et sonates. En Allemagne, Johann Georg Ahle, Johannes Schenk et August Kühnel dominèrent le XVIIe siècle ; Karl Friedrich Abel, Georg Philipp Telemann et Jean-Sébastien Bach, le XVIIIe . Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Forqueray - Forqueray Antoine Forqueray - Forqueray Jean-Baptiste Gibbons - Gibbons Orlando instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance Kuijken Sigiswald Marais Marin Morley Thomas Rameau Jean-Philippe Royaume-Uni - Arts - Musique - La continuité d'une tradition Savall Jordi Simpson (Thomas, dit Tom) Simpson Christopher violon violoncelle Visée (Laurent Robert de) Vitali - Vitali Giovanni Battista Wenzinger August Les médias viole Les livres instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545, volume 5 France - concert du XVe siècle, page 2043, volume 4 France - la Muse Thalie jouant de la viole à bras (XVIe siècle), page 2043, volume 4

« Couperin, puis Louis de Caix d'Hervelois et les Forqueray père et fils.

Le rôle soliste s'affirma plus en France qu'en Angleterre à travers des pièces, suites et sonates.

En Allemagne, Johann Georg Ahle, Johannes Schenk et August Kühnel dominèrent le XVII e siècle ; Karl Friedrich Abel, Georg Philipp Telemann et Jean-Sébastien Bach, le XVIII e. Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Forqueray - Forqueray Antoine Forqueray - Forqueray Jean-Baptiste Gibbons - Gibbons Orlando instruments de musique - La tradition occidentale - La Renaissance Kuijken Sigiswald Marais Marin Morley Thomas Rameau Jean-Philippe Royaume-Uni - Arts - Musique - La continuité d'une tradition Savall Jordi Simpson (Thomas, dit Tom) Simpson Christopher violon violoncelle Visée (Laurent Robert de) Vitali - Vitali Giovanni Battista Wenzinger August Les médias viole Les livres instruments de musique - le Concert, de Nicolas Tournier (1590-1657), page 2545, volume 5 France - concert du XVe siècle, page 2043, volume 4 France - la Muse Thalie jouant de la viole à bras (XVIe siècle), page 2043, volume 4. »

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