Devoir de Philosophie

Voltaire (François Marie Arouet.

Publié le 14/12/2013

Extrait du document

voltaire
Voltaire (François Marie Arouet. dit), 1694-1778, né à Paris, écrivain français, l'une des plus grandes figures du siècle des Lumières. Malgré son origine bourgeoise, il fréquenta très tôt les cercles aristocratiques des libres penseurs et des sensualistes. Il connut le succès, dès 1718, avec une tragédie, OEdipe, et c'est alors qu'il prit le nom de Voltaire. Son esprit satirique lui valut d'être jeté en prison en 1717 ; il y retourna en 1725 à la suite d'une querelle avec le chevalier de Rohan. Sorti de la Bastille, il s'exila en Angleterre (1726). C'est là que Voltaire prit conscience du prix de la liberté et de la tolérance propres à la société anglaise, où les idées déistes, la philosophie empiriste de Locke et la science de Newton faisaient leur apparition. En exil, il termina son premier ouvrage, le poème épique de la Henriade (1728). En 1729, il revint en France, ayant déjà atteint une renommée qui s'accrut encore avec sa tragédie Zaïre (1732), puis avec les Lettres philosophiques, ou Lettres anglaises (1734), inspirées par son expérience anglaise. Le scandale provoqué par ce dernier ouvrage contraignit Voltaire à quitter Paris ; son amie, MMe du Châtelet, l'accueillit dans son château de Cirey, en Lorraine, où il passa dix ans, se passionnant pour la physique et surtout pour le théâtre. Rentré en grâce en 1744, Voltaire fut nommé historiographe du roi et académicien, mais, en 1749, il dut de nouveau quitter Paris. À cette époque, il écrivit des tragédies (la Mort de César, Mahomet, Mérope), un Traité de métaphysique et la Pucelle d'Orléans (qu'il n'osa pas publier avant 1755), où s'exprime son anticléricalisme. Cependant, sa réputation grandit en Europe, surtout grâce à ses ouvrages historiques : Histoire de Charles XII (1731), le Siècle de Louis XIV (1751). Il fut appelé auprès de Frédéric le Grand en 1750, mais se brouilla avec lui et regagna la France en 1753. En 1758, il s'installa près de Genève, au château de Ferney, où il passa le reste de sa vie. Il mourut quelques semaines après avoir fait un retour triomphal à Paris. Ses cendres furent transférées au Panthéon le 11 juillet 1791. Un philosophe des Lumières. Voltaire exerça une très grande influence sur l'opinion européenne et fut, en quelque sorte, la conscience de son temps, une espèce de cour suprême officieuse, qui intervint effectivement contre l'injustice et la persécution. Voir Calas, La Barre et Sirven. Mêlé aux grandes luttes littéraires, philosophiques et religieuses de son époque, il entretenait une correspondance suivie avec de grands esprits contemporains. Ses Contes, qui sont la partie la plus durable de son oeuvre (alors que lui-même croyait que c'était son oeuvre de tragédien qui le serait), témoignent d'une philosophie coupée de toute métaphysique, tournée vers la recherche d'un simple et paisible bonheur. « Cultiver son jardin » est la leçon qui se dégage de Candide, amusante satire de l'optimisme chrétien illustré par Leibniz et contre lequel Voltaire invoque le tremblement de terre de Lisbonne en 1755. Il faut citer aussi, parmi les contes, Zadig, Micromégas, l'Homme aux quarante écus , la Princesse de Babylone, etc. Voltaire collabora à l' Encyclopédie et a laissé un Traité sur la tolérance (1763) et un Dictionnaire philosophique (1764). Son souci de tolérance explique son anticléricalisme (c'est contre l'Église catholique qu'était dirigé son cri de guerre : « Écrasons l'infâme ! ») de même que ses querelles avec Rousseau, dont le sérieux lui faisait craindre tous les excès du fanatisme. Il est le plus caractéristique des « philosophes » du XVIIIe siècle par son refus des spéculations métaphysiques, son goût pour les connaissances positives, son scepticisme à l'égard de la théologie, son culte de l'intelligence et son respect de l'homme. Le style de Voltaire est remarquable par sa concision et sa clarté. L'ironie mordante dont il fait preuve dans ses polémiques est restée symbolique d'un certain esprit français, et l'on parle volontiers de la « bourgeoisie voltairienne » du XVIIIe siècle. Complétez votre recherche en consultant : Les livres Lumières (philosophie des) - un dîner de philosophes (Voltaire, Diderot, l'abbé Maury, Condorcet.), page 2937, volume 6 Lumières (philosophie des) - frontispice des Éléments de la philosophie de Newton, page 2937, volume 6 Lumières (philosophie des) - Voltaire en visite au palais de Potsdam, auprès de Frédéric II, roi de Prusse, page 2939, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Calas Jean Candide censure Châtelet (Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du) Comédie-Française conte déisme encyclopédie Ferney-Voltaire France - Arts - Littérature - Le XVIIIe siècle Fréron Élie Catherine Graffign (Françoise d'Issembourg d'Happoncourt, dite Mme de) La Barre (Jean-François Lefebvre, chevalier de) Lecouvreur Adrienne Lenclos (Anne, dite Ninon de) Lisbonne Louis - FRANCE - Louis XV le Bien-Aimé Lumières (philosophie des) - L'Encyclopédie : l'esprit des Lumières Lumières (philosophie des) - La critique de la religion mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts mythologie - Universalité de la pensée mythologique orientalisme panthéon Rousseau Jean-Jacques Royaume-Uni - Histoire - De la monarchie parlementaire à la révolution industrielle Saint-Lambert (Jean-François, marquis de) Saltykov-Chtchedrine (Mikhaïl Ievgrafovitch Saltykov, dit Mikhaïl) satire Sirven Pierre Paul tragédie Les livres Voltaire, page 5584, volume 10 France - le Génie de Voltaire et de Rousseau les conduit au temple de la gloire et de l'immortalité, page 2039, volume 4 néoclassicisme - Voltaire, par Jean Antoine Houdon, page 3414, volume 6
voltaire

« Lumières (philosophie des) - frontispice des Éléments de la philosophie de Newton, page 2937, volume 6 Lumières (philosophie des) - Voltaire en visite au palais de Potsdam, auprès de Frédéric II, roi de Prusse, page 2939, volume 6 Complétez votre recherche en consultant : Les corrélats Calas Jean Candide censure Châtelet (Émilie Le Tonnelier de Breteuil, marquise du) Comédie-Française conte déisme encyclopédie Ferney-Voltaire France - Arts - Littérature - Le XVIIIe siècle Fréron Élie Catherine Graffign (Françoise d'Issembourg d'Happoncourt, dite Mme de) La Barre (Jean-François Lefebvre, chevalier de) Lecouvreur Adrienne Lenclos (Anne, dite Ninon de) Lisbonne Louis - FRANCE - Louis XV le Bien-Aimé Lumières (philosophie des) - L'Encyclopédie : l'esprit des Lumières Lumières (philosophie des) - La critique de la religion mythologie - La mythologie comme source d'inspiration dans les arts mythologie - Universalité de la pensée mythologique orientalisme panthéon Rousseau Jean-Jacques Royaume-Uni - Histoire - De la monarchie parlementaire à la révolution industrielle Saint-Lambert (Jean-François, marquis de) Saltykov-Chtchedrine (Mikhaïl Ievgrafovitch Saltykov, dit Mikhaïl) satire Sirven Pierre Paul tragédie Les livres Voltaire, page 5584, volume 10 France - le Génie de Voltaire et de Rousseau les conduit au temple de la gloire et de l'immortalité, page 2039, volume 4 néoclassicisme - Voltaire, par Jean Antoine Houdon, page 3414, volume 6. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles