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AGRICULTURE : ELEVAGES DIVERS

Publié le 17/06/2012

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Il ne faut pas sous-estimer l'importance de l'apiculture car les produits directement récoltés (miel et cire) ne représentent que peu de choses face à la quantité de richesses créées par les abeilles grâce à leur intervention dans la pollinisation des fleurs. Les abeilles, Apis mellifica, sont des insectes de la famille des hymenoptères. Ces insectes ont une vie sociale très particulière. La ruche contient en effet trois sortes d'individus - la reine, seule femelle de la colonie, dont le rôle est de pondre 250 à 300 000 oeufs par an, ccci pendant les 4 ou 5 ans de son existence. La ponte varie en intensité avec les saisons : nulle en hiver, très forte en été, elle est en rapport avec la température et les possibilités d'alimentation.

- les mâles ou faux-hourdons, plus lourds et sans aiguillon, que l'on trouve dans les ruches durant la belle saison. Il y en a 5 ou 600 par ruche. Ils ne butinent pas, mais vivent sur les réserves de la ruche.

- les ouvrières, très nombreuses (40 à 60 000), sont des femelles dont l'appareil génital n'a pas atteint son complet développement. Leur durée de vie est fonction de leur activité, 45 jours durant la belle saison, quelques mois durant la saison de repos en hiver. Ce sont elles qui sont chargées de l'entretien de la ruche et de la récolte de la nourriture.

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« Pisciculture extensive Elle consiste essentiellement en l'aménage­ ment des cours d'eau et des frayères.

En effet, les poissons migrateurs comme le saumon, l'an­ guille, l'alose, remontent cycliquement les cours d'eau pour frayer dans les parties les plus élevées de ceux-ci.

Ils sont gênés dans leur re­ montée par les barrages, d'où l'installation d'échelles à poissons qui leur permettent de franchir par paliers des dénivellations parfois importantes.

De même, on peut aménager des frayères ar­ tificielles, soit sous forme de clayonnages, de fascines ou de caisses pour les cyprinidés et les espèces à œufs adhérents, soit en installant pour les espèces à œufs libres des petits par­ cours d'eau claire peu profonde (25 à 30 cm) et à courant rapide.

Pisciculture intensive Insémination artificielle Il convient tout d'abord de choisir des re­ producteurs à l'état de maturité optimum au moment de l'insémination.

Dans tous les cas les gamètes sont obtenus par massage de l'ab~ do men des géniteurs; les œufs sont prélevés soit sur un tamis (méthode sèche), soit dans un récipient où ils se trouvent mélangés à du li­ quide coelomique et de l'eau (méthode hu­ mide).

Ils sont ensuite arrosés avec la laitance des mâles.

Il est à noter que, paradoxalement, les spermatozoïdes ne survivent pas plus d'une minute dans l'eau douce.

En général, la produc­ tion d'un mâle sert à féconder les œufs d'une ou deux femelles, mais actuellement, la fécon­ dation artificielle peut être réalisée en faisant appel à la dilution de la semence dans un li­ quide physiologique où la vitalité des sperma­ tozoïdes est conservée plusieurs heures, ce qui permet de réduire le nombre de mâles et de sélectionner les meilleurs.

Incubation Les œufs fécondés sont mis sur des claies dans un incubateur où passe en permanence un courant d'eau.

La durée de l'incubation va­ rie avec la température de l'eau, ce qui permet d'ailleurs de la régler.

A l'approche de l'éclo­ sion, on augmente le débit de l'eau dans les incubateurs ainsi que la température, ce qui facilite les naissances.

Après leur naissance, les alevins vivent de 4 à 6 semaines en con­ sommant le contenu de leur vésicule ombili­ cale.

On commence en général à les alimenter à partir de la 3• semaine.

Alimentation En pisciculture comme pour les autres espè­ ces animales, l'alimentation est un facteur es­ sentiel qui conditionne directement la crois­ sance des animaux par sa quantité et sa qua­ lité.

La nature de cette alimentation influe beaucoup sur la composition corporelle des poissons et par suite sur leurs qualités orga- 7037 ·---------------------------------------- AGRICULTURE noleptiques.

Les besoins nutritionnels varient en fonction de l'espèce considérée, de l'âge et du sexe des animaux.

La truite, animal normalement carnassier ct prédateur ne peut être artificiellement ali­ mentée qu'à partir d'aliments à haute teneur protéique : déchets de poissons de mer, dé­ chets de viande fraîche provenant d'abattoirs ou d'équarrissages.

Depuis peu, tend à se ré­ pandre un système d'alimentation à base de granulés complets; on considère généralement que leur teneur en matières azotées doit être élevée, de 20 à 50 o/o suivant la valeur biologi­ que des protéines incorporées dans ces granu­ lés.

La meilleure efficacité alimentaire semble être obtenue lorsque les aliments sont distri­ bués d'une manière continue, par petites quan­ tités, plutôt que lorsqu'ils sont distribués en repas à heures fixes.

La température joue un rôle dans l'appétit des truites dont la voracité croît avec la tem­ pérature entre 5 oc et 15 °C, les enzymes diges­ tifs étant plus actifs aux températures les plus élevées.

La carpe est beaucoup moins exigeante que la truite.

Suivant la race, elle peut être herbi­ vore ou omnivore détritiphage et peut se nour­ rir également du macroplancton.

Dans les étangs chinois, l'association de cinq espèces de carpes permet d'utiliser au mieux toutes les sources d'alimentation disponibles sans com­ pétition : végétaux de surface, plancton, vers et particules organiques du fond, végétaux du fond et détritus, limaces et mollusques.

Cha­ cune de ces fractions du milieu naturel est plus spécifiquement recherchée par l'une des espèces en présence.

De telles associations permettent d'augmen­ ter considérablement la charge en animaux sans accroître la compétition alimentaire.

Les ren­ dements obtenus peuvent atteindre plusieurs tonnes par hectare et par an.

En pisciculture d'étang, on peut intensifier la production de poisson en améliorant l'ali­ mentation des carpes, simplement par fumure (engrais organiques, phosphore, calcium, po­ tassium), de manière à augmenter le rende­ ment en organismes aquatiques.

Il est égale­ ment possible, suivant la production recher­ chée, de fournir une nourriture d'appoint : cé­ réales, graines de légumineuses, issues de meu­ nerie, pommes de terre, tourteaux et graines diverses, etc.

L'âge des animaux intervient comme para­ mètre pour définir des exigences particulières : ainsi, les alevins de truites sont alimentés surtout à partir de produits animaux frais broyés (foie, rate, cœur, viande de poisson de mer).

L'utilisation de petits granulés complets commence à donner des résultats.

Le sexe enfin, peut introduire une discrimi­ nation dans l'alimentation, car il faut tenir compte des besoins particulièrement élevés de la femelle pendant l'ovogenèse.

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