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Animaux d'Egypte le crocodile du Nil

Publié le 01/10/2018

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mer intérieure qui occupe cette cuvette et la transforme en une oasis circulaire de 50 km de diamètre. Jadis, les eaux recouvraient plus de la moitié du territoire et étaient au même niveau que celles du Nil ; à chaque crue, el les inondaient les basses terres, prodiguant à la région sa légendaire fertilité. Si les crocodi les étaient exécrés sur les bords du fleuve en raison du danger qu'ils représentaient, ils étaient adorés dans le Fayoum parce qu'ils annonçaient la crue. Victimes d'une chasse intensive, ils ont disparu aujourd'hui, mais ont donné leur nom à l'ancienne capitale, Shedit, appelée Crocodilopolis par les Grecs, rebaptisée Arsinoé à l'époque ptolémaïque et aujourd'hui devenue Médinet el-Fayoum. A Médinet-Madi, un temple double fut consacré au dieu crocodile, qui partage également le sanctuaire d'Ombos avec Horus l'Ancien, le disque solaire ailé. Origines du culte de Sobek 

La région du Fayoum fut le siège d'un véritable culte du crocodile. Autrefois, le lac Moéris en regorgeait, et chaque ville du Fayoum, à commencer par la capitale Crocodilopolis, vénérait un saurien qu'elle élevait au rang de dieu vivant. Le dieu Sobek, représenté tantôt comme l'animal, tantôt sous la forme d'un homme crocodilocéphale, sera aussi vénéré à Kôm-Ombo en Haute-Égypte. Au sud-ouest du Caire, le Fayoum, du copte payom qui signifie « mer », doit son nom au lac Moéris (aujourd'hui lac Qaroun), véritable 

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« nourrit ; la bête a été appri­ voisée, on lui met des pen­ dants d'oreilles de pâte de verre et d'or, des bracelets aux pattes de devant, on lui offre une nourriture spéciale ( .

..

).

Mort, on l'embaume et on le dépose dans une sépul­ ture sacrée .

» Le géographe Strabon, lui, décrit les mets donnés aux animaux sacrés : gâteaux au miel, viande cuite et hydromel.

Sobek inspirait la crainte mais représentait la quadruple déité des éléments que sont Rê -le feu, Chou-l'air, Geb- la terre et Osiris-l'eau, dont il a la couleur verte.

Le crocodile s 'ét ait montré capable de sauver de la noyade le roi Narmer alors que celui - ci pê­ chait sur le lac Qaroun et en avait acquis la sainteté.

Dieu d'abord modeste, il ne cesse de grimper dans la hiérarchie divine, devenant à partir de la XIII° dynastie protecteur de la puissance royale au même titre qu'« Horus le grand», cet Haroéris avec lequel il est consacré à Kôm-Ombo .

Les temples du Fayoum L e petit temple de Médinet ­ Madi, qui date du Moyen Empire, était dédié à la dées­ se cobra Renenoutet et à So ­ bek.

Redécouvert à l'époque ptolémaïque, il fut agrandi, puis assorti d'un troisième sanctuaire appelé « temple double » parce qu'il était dé­ dié à deux dieux crocodiles Sobek.

Le naos comprend deux loculi de 3 m de pro ­ fondeur travaillés en arcs dans la pierre .

Ils étaient des­ tinés à recevoir deux momies de crocodiles, dont on a re­ trouvé quelques fragments de peau .

Qui plus est, deux annexes contenant chacune une quarantaine d'œufs de crocodiles enfouis sous le sable, non loin de bassins peu profonds servant de pé­ pinières pour l'éclosion, ont été mis au jour.

Les nou­ veaux-nés passaient quelque temps dans cette nursery avant d'être sacrifiés par les prêtres dans la chapelle de la nécropole, puis momifiés et portés en procession lors des fêtes solennelles .

Tous les temples de la région du Fayoum étaient dédi és à Sobek, et celui de la capitale, antérieur à la XII° dynastie, fut reconstruit par Ramsès Il.

Le dieu crocodile aide à la ré­ surrection des morts et fait monter l'eau de la crue pour fertiliser la terre .

Sobek en Haute-Égypte A Kôm-Ombo, à 50 km au nord d'Assouan, Sobek incarne encore la puissance de l'autorité royale au côté du dieu faucon Horus, avatar. »

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