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le crocodile du Nil

Publié le 09/01/2015

Extrait du document

la gueule est fermée, et par la forme du museau, long et tri-angulaire, à mi-chemin entre le museau allongé des gavials et celui, court et ovale, des al¬ligators et des caïmans. Les mâchoires peuvent broyer les os, mais ne comportent pas de muscles à leurs extrémités, si bien que, avec une bonne poigne, on peut les maintenir fermées à mains nues. Elles sont adaptées à la préhen Lointain cousin du osaure, le crocodile a s allures de monstre préhistorique. n régime alimentaire est très varié, nt des poissons aux mammifères en ssant par les oiseaux (ci-dessous). sion et au déchiquetage, mais non à la mastication. C'est pourquoi, après avoir saisi sa proie entre ses dents poin¬tues, l'avoir décapitée ou étouffée au fond de l'eau, le crocodile ne la dévore pas tout de suite mais se consti¬tue un garde-manger aqua¬tique qui permet aux chairs de se décomposer avant qu'il ne les mange. S'il est affamé, il avale de gros morceaux, in-gurgitant indifféremment os, sabots et cornes. De puissants sucs gastriques, ainsi que pro-bablement des galets volon-tairement ingérés, facilitent alors une digestion qui dure en moyenne trois jours. Deve¬nu adulte, l'animal mange ce-pendant peu : l'équivalent de 3 à 4 % de son poids par se¬maine lui suffit. crâne, lui permettent de res¬ter à l'affût, quasi invisible, à la surface. Il peut aussi passer des heures en apnée, les na¬rines hermétiquement closes par un muscle et les oreilles protégées par une grosse écaille, voir et manger grâce à une troisième paupière nic¬titante (à ouverture horizon¬tale) transparente et à une séparation entre la cavité buccale et la trachée. Sa queue puissante lui sert à la fois de nageoire et de gou¬vernail, et sur la terre ferme il rattrape un homme à la cour¬se, ses pattes lui permettant de ramper ou de courir avec la même célérité. Le moins qu'on puisse dire est qu'il est bien équipé pour la préda-tion... et il a peu d'ennemis naturels Le crocodile du Nil vit depuis l'ère quaternaire dans la basse vallée du fleuve, où, victime d'une chasse intensive, il est aujourd'hui rare. De plus, dans le cours supé-rieur, le développement de la navigation à va-peur l'a relégué au-delà des cataractes. Menacé d'extinction, l'animal est élevé en Afrique du Sud et au Zimbabwe pour son cuir, et ses effectifs restent nombreux du cap de Bonne-Espérance aux Seychelles.

« la gueule est fermée, et par la forme du museau, long et tri­ angulaire, à mi -chemin entre le museau allongé de s gavials et celui, court et ovale, des al­ ligators et des caïmans.

Les mâchoires peuvent broyer les os, mais ne comportent pas de muscles à leurs extrémités, si bien que, avec une bonne poigne, on peut les maintenir fermées à mains nues.

Elles sont adaptées à la préhen- sion et au déchiquetage , mais non à la mastication .

C'est pourquoi , après avoir saisi sa proie entre ses dents poin ­ tues, l'avoir décapitée ou étouffée au fond de l'eau , le crocodile ne la dévore pas tout de suite mais se consti­ tue un garde-manger aqua­ tique qui permet aux chairs de se décomposer avant qu'il ne les mange .

S'il est affamé, il avale de gros morceaux, in­ gurgitant indifféremment os, sabots et cornes.

De puissants sucs gastriques, ainsi que pro ­ bablement des galets volon ­ tairement ingérés, facilitent alors une digestion qui dure en moyenne trois jours.

Deve­ nu adulte, l'animal mange ce­ pendant peu : l'équivalent de 3 à 4 % de son poids par se­ maine lui suffit .

Un redoutable chasseur C e reptile au sourire car­ nassier ne trompe per ­ sonne, sauf les imprudent s.

Subrepticement, il saisit en effet tout animal qui vient se désaltérer au bord de l'eau : gnous, gazelles, antilopes, zèbres, buffles , lycaon s, lion s, et même, à l'occasion, hu ­ mains (en général, ce sont les sujets âgés, devenu s pares ­ seux, qui s'attaquent à l'hom ­ me).

Son régime comprend également des poissons, des oiseaux, des reptiles (y com­ pris ses congénères) et des charognes.

C'est peu de dire que le crocodile est bien adapté au milieu aquatique .

Il passe en effet la plupart de son temps dans l'eau : ses oreilles, ses yeux et ses nari­ nes, regroupés au sommet du crâne, lui permettent de res­ ter à l'affût, quasi invisible, à la surface.

Il peut au ssi passer des heures en apnée, les na­ rines hermétiquement closes par un muscle et les oreilles protégées par une grosse écaille, voir et manger grâce à une troisième paupière nic­ titante (à ouverture horizon ­ tale) transparente et à une séparation entre la cavité buccale et la trachée .

Sa queue puissante lui sert à la fois de nageo i re et de gou­ vernail, et sur la terre ferme il rattrape un homme à la cour­ se, ses patte s lui permettant de ramper ou de courir avec la même célérité.

Le moins qu'on puisse dire est qu'il est bien équipé pour la préda­ tion ...

et il a peu d'ennemis naturels ! Accoup le ment et reproduct ion C 'est pendant la période de reproduction, à la sai ­ son sèc he (décembre -janvier), qu'on entend le plus les cro ­ codiles : ils émettent des sons variés, allant de sifflements ca lmes à des vagissements et des grognements terrifiants .

Le mâle fait sa co ur en enla ­ çant la femelle avec ses pattes, et l'accouplement a lieu ex­ clusivement dans l'eau , de préférence au fond.

Ovipare, la femelle enterre ses œufs, au nombre de 20 à 90, dans un nid fait de sable, de boue et de débris végétaux, et creusé dans de la terre meu ­ ble mais à l'abri des inonda­ tions (c'est d'ailleurs ce qui conditionne le choix d'un mâ­ le par la femelle) .

L'incuba­ tion se fait sous l'effet du so­ leil et de la fermentation.

Elle. »

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