Devoir de Philosophie

ENCYCLOPEDIE: Parasite

Publié le 29/01/2012

Extrait du document

Etre vivant qui obtient ses moyens de subsistance aux dépens d'un autre, appelé "hôte". La discipline qui étudie les parasites est appelée "parasitologie". Quand ils vivent hors de l'hôte, on les appelle "ectoparasites" : ce sont par exemple les puces, les poux, les tiques. Ceux qui vivent à l'intérieur de l'hôte sont appelés "endoparasites" : ver solitaire, nématodes, mais aussi agents pathogènes du paludisme, de la dysenterie ou de la maladie du sommeil, etc. Les parasites peuvent également être facultatifs (pouvant vivre sans hôte) ou obligatoires (entièrement liés à l'hôte). Il existe également des parasites affectant les végétaux, comme par exemple le gui, le mildiou, ou certains champignons. L'armillaire de miel est un parasite de même que le doryphore. Il arrive souvent que les parasites changent d'hôte au cours de leur vie. Dans ce cas, l'hôte principal est l'hôte final, alors que les autres organismes concernés sont des hôtes intermédiaires. Par exemple, la forme sexuée du Dicrocoelium dendriticum, petit parasite du foie, vit dans l'organisme des mammifères, mais il a besoin d'abord d'un escargot, puis d'une fourmi pour effectuer son cycle de vie. Si les organismes ne servent que de transmetteurs, sans être affectés par le parasite, on les appelle "vecteurs".

« feuilles étant réduites à un réseau de minces fila­ ments incolores qui, comme le mycélium des champignons, est enfoncé dans les tissus de l'hôte.

Le réceptacle floral constitue chez lui la seule masse de cellules importante et, comme son appareil végétatif est réduit au minimum, il utilise la majeure partie de l'énergie qui lui est fournie pour produire des graines.

Le gui n'est, pour sa part, que partiellement une plante parasite.

Comme il possède des feuilles vertes, il est capable de tirer parti de l'énergie solaire mais, sans racines, seuls l es suçoirs avec lesquels il s'attache à son hôte lui servent aussi à pomper de l'eau et des minéraux.

D'autres semi-parasites poussent sur le sol des pays tempérés, et parmi eux les rhinanthes aux belles fleurs jaunes.

Les plantes de ce type possè­ dent des racines, mais dès que celles -ci entrent en contact avec celles d'autres espèces , elles s'y fixent afin de prélever des substances nutritives.

Les euphraises et les pédiculaires, qui ont pour­ tant l'air parfaitement autonomes, appartiennent elles aussi à cette catégorie.

La sélection Les parasites ne se développent pas sur n'impor­ te quelle plante : chaque espèce a, en effet , un ou plusieurs hôtes spécifiques.

Le gui pousse de préférence sur les pommiers ; on en rencontre aussi sur les peupliers, les chênes et l'aubépine mais il s'agit de variétés différentes et, pour faire pousser du gui sur un pommier, il faut abso­ lument utiliser les baies d'une plante qui a cet arbre pour hôte .

La plus grande de toutes les cuscutes , Cus­ cuta europea , s'attache rarement à d'autres plantes qu'à des orties (Urtica dioica) et à du hou­ blon (Humulus) tandis que Cuscuta epithymum s 'associe principalement au genêt (Uiex) et aux bruyères (Ca/luna).

Les orobanches ont des goûts très exclusifs: Orobanche puerpurea ne pousse que sur Achillea millefolium et sur quelques autres membres de la famille Compositae.

Orobanche rapum genistae, quant à elle , préfère les genêts.

Certaines lathreé€, Lathraea spamaria par exemple , sont moins difficiles et s'associent à toutes sortes d'arbres, notamment les noisetiers, les ormes et les érables.

Les plantes parasites ne sont pas très utiles à l ' homme, à l'exception du gui dont on vend de grandes quantités au moment des fêtes du Nouvel An.

Par ailleurs, certaines de celles qui dépendent totalement de leur hôte présentent un danger pour les récoltes.

Les cuscutes en font partie, et les agriculteurs veillent donc à l es empêcher d'envahir leurs champs.

Les plantes grimpantes Les plantes grimpantes ne sont pas des parasites.

Elles s'alimentent, en effet, grâce aux matières fournies par la photosynthèse et ne demandent à leur hôte que de leur servir de support.

Le fait de pouvoir se développer en hauteur présente pour ce genre de plantes toute une série d 'avantages : leurs feuilles se trouvent au-dessus de l'écran que forme habituellement la végétation de taille moyenne , ce qui leur permet de recevoir beaucoup de lumière et de faciliter la dispers ion de leurs graines par le vent; il leur est d'autre part possible de s'enraciner dans des endroits sombres sans avoir à souffrir de la concurrence de congénères plus robustes qu'elles.

Gui européen , .....

Viscum album .

Ses baies blanches mûrissent en hiver et les oiseaux en sont très friands , surtout les grives.

Les graines , qui sont gluantes , collent à leurs becs qu'ils essuient , pat la suite , sur les branches des arbres , les pommiers en particulier.

La dispersion des graines est ainsi assurée et, dès qu'elles ont germé , les plantules fixent leurs suçoirs dans les tubes libériens (tissus conducteurs de sève) de leur hôte .

Le pois de ' senteur ( Lathyrus odoratus) est une plante grimpante annuelle de la famille des Legominosae.

Elle est pourvue de vrilles qui lui permet(ent de s'accrocher.

A l'état sauvage , elle a des fleurs d'un rouge violacé mais il en existe maintenant des variétés de toutes sortes de couleurs , obtenues par greffons.

suçoir. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles