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La Camargue et le Coto do Donana

Publié le 26/03/2012

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Entre les côtes de la Méditerranée et de l'océan Atlantique, où la faune est très disséminée, il existe deux enclaves peuplées de nombreuses espèces rares et intéressantes. L'une s'appelle le Coto do Donana et est située en Espagne, et l'autre, la Camargue en France. Ces deux territoires ont une superficie de quelques km2 seulement. Le Coto do Donana se trouve à l'embouchure du Guadalquivir, au sud-est de l'extrémité méridionale de la frontière hispano-portugaise.

« ont fait de certaines parties de la Camargue et du Coto do Donana des réserves naturelles.

Ces mesures furent prises juste à temps pour empêcher la disparition de divers animaux.

Du lynx pard, par exem­ ple, on ne compte plus que deux cents spécimens vivant actuellement dans le Coto do Donana.

Si cet animal ne se rencontre plus dans les autres régions d'Espagne, c'est qu'autrefois on le considérait comme un animal nuisible.

Contrairement aux autres animaux qu'on chassait 'pour le sport', la chasse aux lynx pards devint une activité systématique et fut ouverte toute l'année.

Dans ces réser­ ves, on rencontre également un autre félin, le chat sau- vage, qui, de même que le loup, fut pourchassé de tout temps.

La genette avec ses merveilleux dessins y mène également une vie paisible, tout comme d'ailleurs l'ich­ neumon, un animal venu d'Afrique.

Le cerf commun s'est lui aussi habitué à vivre dans ces contrées, bien que le terrain ne soit pas tout à fait idéal pour lui.

Les célèbres chevaux blancs et taureaux noirs de la Camargue, sont, à vrai dire, des animaux domestiques à moitié sauvages.

Cette région est peuplée en outre de sangliers et d'une grande diversité de petits mammifères, dont des chauves-souris, des musaraignes et des mulots.

On y trouve également des renards, des blaireaux, des putois et des loutres, ces deux derniers étant cependant des espèces moins communes.

Plus rares encore sont les petites colonies de nutrias.

Ce sont de petits rongeurs ori­ ginaires cP Amérique du Sud qu'on importa autrefois dans certaines parties d'Europe pour en faire l'élevage et vendre leur fourrure.

L'animal le plus rare de la Camar­ gue est le castor.

Autrefois, il se rencontrait dans toute l'Europe, mais aujourd'hui il n'en existe plus qu'un petit nombre, vivant dans certaines régions reculées de Norvè­ ge, de Pologne, d'Allemagne et d'Union soviétique.

Les espèces de reptiles et de batraciens qu'on trouve dans ces régions ne sont pas très nombreuses, mais sont tou­ jours intéressantes et variées.

A proximité des marécages et des petites rivières lentes, vivent des salamandres, des grenouilles, des émydes et des couleuvres pérines non venimeuses.

Les endroits plus secs sont fréquentés par des crapauds, des scinques (lézards) et des serpents, tels que la couleuvre de Montpellier.

Le lézard ocellé, un rep­ tile dont la peau ressemble à un sac décoré de perles, n'est pas très fréquent dans la Camargue elle-même mais se rencontre dans les régions avoisinantes.

Ces deux deltas sont surtout remarquables pour leur richesse avicole.

On y trouve toutes sortes d'oiseaux ter­ restres et aquatiques.

Le Coto do Donana et la Camargue abondent en plantes comestibles et en petits animaux qui servent de pâtures à de nombreux oiseaux de toute sorte, des moineaux à l'aigle royal.

Certains oiseaux y vivent en permanence, comme c'est le cas du busard harpaye, du râle d'eau, de l'avocette, du pic-vert, du martin-pêcheur et de l'hirondelle.

D'autres espèces se rendent dans ces régions pendant les migrations: ce sont les pluviers, les bécasses, les loriots, les cormorans et les avocettes à ailes noires.

D'autres encore viennent l'été pour pondre leurs oeufs dans les marécages ou dans les broussailles.

Parmi ces espèces, citons la huppe vulgaire, la glaréole à collier, l 'aigrette et le héron crabier, un oiseau très rare.

Ensuite, il y a des oiseaux qui utilisent ces réserves comme station de repos au cours de leurs migrations.

Il s'agit en l'occur­ rence du pluvier argenté, du courlis corlieu, du bécasseau variable et de certaines espèces de stercoraires qui jouis­ sent d'un bref repos bien mérité avant de poursuivre leurs longues migrations qui partent de la toundra vers le tro­ pique et retournent au point de départ.

Un des spectacles les plus remarquables est celui qu'of­ frent les flamants roses aux longues pattes et aux plumes roses .

Leur bec de forme spéciale leur sert à tamiser leur nourriture, qui se compose de macroures et d'algues.

Ces deux régions sont les seuls endroits en Europe où les fla­ mants pondent régulièrement leurs oeufs.

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