Devoir de Philosophie

La Protection des poissons

Publié le 30/01/2012

Extrait du document

...

« La surexploitation Les menaces qui pèsent sur les poissons et ren­ dent leur protection indispensable viennent exclu­ sivement de l'homme.

Partout dans le monde, celui-ci consomme de vastes quantités de pois­ sons, qu'ils soient d'ea u douce ou de mer , car ces animaux sont riches en protéines.

La pollution des cou rs d'eau et des océans représente aussi un danger pour ces espèces.

De grandes quantités de petits poissons­ anguilles des sables (du genre Ammotretis), men­ hadens (Brevoortia tyrannus) et capelans (Ma /lotus villosus )- sont recueillis dans les océans et broyés pour être utilisés comme engrais en raison de leur teneur élevée en phosphate.

On les incorpore éga­ lement à la nourriture pour volailles.

Or dans les océans, ils constituent un important maillon de la chaîne alimentaire car ils se nourrissent de planc­ ton et d'algues et sont eux-mêmes mangés par d ' autres poissons, parmi lesquels la morue (Gadus morhua).

Les menhadens jouent un rôle _co mmer­ cia l très important sur la côte est des Etats-Unis mais une pêche trop intensive peut avoir des effets désastreux sur l'ensemble de la chaîne alimen­ taire.

Cela a é té prouvé par le déclin que l'on a observé vers 1990 dans l'ouest de l'Atlantique , chez certains oiseaux comme les macareux et les Le poisson n'est pas seulement un aliment , mais peu t servir à de nombreux usages .

Ici, des capelans (Mallotus villosus) , riches e n phosphate , sont ramassés sur une plage canadienne pour être transformés en engrais.

Les macareu x se nourrissent d 'anguilles des sables .

Si l'homme les pêche en grande quantité , cela a un effet désastreux sur toute la chaîne alimentaire .

Le parc naturel régional de Camargue , cré é en 1972 , couvre 80 000 ha.

Il a pour but de protéger les espèces animales et végétales d 'un milieu naturel original .

sternes arctiques dont les petits se nourrissent en grande partie d 'anguilles des sables.

Ce phéno­ mène se rencontre également chez les morues.

Les pêches excessives En Méditerranée, une pêche excessive a entraîné un appauvrissement des fonds maritimes.

Les efforts déployés pour s'assurer que seuls les pois­ sons de grande taille sont attrapés sont restés sans effet et la diminution du nombre des jeunes dans les populations qui se reproduisent pourrait entraî­ ner leur disparition.

Dans certains littoraux, comme ceux de l'ar­ chipel portugais des Açores, situé dans l'Atlan­ tique à 1500 km des côtes de ces îles, les balei­ niers ont pêché le thon après l'interdiction de leur activité principale.

Les chalutiers américains sont désormais secondés par des hélicoptères qui, en localisant les bancs de thons, améliorent les méthodes de pêche.

L'invention la plus récente consiste à lancer des «bombes>> sous l'eau pour faciliter la capture des thons en les sépara nt des dauphins avec lesquels ils ont l'habitude de nager.

Des mesures ont été prises pour interdire ce type de pêche, en particulier celle pratiquée dans le Pacifique aux dépens du thon à nageoires jaunes (Thunus olbacares).

Cette même région est d'ailleurs le théâtre d'une surexploitation , dont la principale victime est un mérou géant, le poisson juif ( Stereo/epis gigas), qui peut devenir cente­ naire.

Comme sa population avait chuté d'une manière alarmante, on en a interdit la pêche.

La pisciculture Il existe un autre danger qui menace les fonds de pêche naturels.

Il s'agit des élevages de poisson.

Cette industrie , très lucrative en ce qui concerne la truite et le saumon, a eu des résultats fâcheux.

Tout d'abord, les estuaires et les fleuves ont été pollués par les déchets industriels et chimiques.

De plus, les poissons d'élevage s'échappent par­ fois en nombre considérable Gusqu'à 1,6 million d'individus), envahissent les cours d 'eau naturels et finissent par être plus nombreux que les popula­ tions sauvages.

Or les croisements entre ces deux sortes de poissons entraînent un appauvrissement du patrimoine génétique des populations sau­ vages et les affaiblissent.

En effet les espèces. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles