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La vie animale : évolution, psychologie et évolution

Publié le 07/01/2012

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L'animal,  un automate ?

Le savoir pratique des animaux a toujours stimulé l'imagination des hommes. La toile de l'araignée, la digue du castor, te vol du vautour ont inspiré à coup sûr beaucoup d'inventeurs. L'observation du comportement animal a même conduit certains moralistes à y chercher des leçons de sagesse naturelle... En réalité, les ressemblances tes plus saisissantes entre l'animal et l'être humain se trouvent bien au-delà des apparences. Elles résident dans les fondements mêmes de l'anatomie et de la physiologie. A l'origine, l'étude du comportement animal est liée aux débats qui opposent spiritualistes et matérialistes à propos de l'explication de la vie. Dans l'Antiquité, Socrate et Platon cherchent une réponse au-delà du monde sensible · alors qu'Héraclite et Démocrite ne veulent considérer que la matière. Aristote volt l'organisme comme un corps matériel mû par une force immatérielle. Il conçoit déjà l'idée d'une évolution au sein des êtres vivants, l'homme se distinguant de l'animal par son intelligence, et l'animal du végétal par sa sensibilité. Sur ces bases, Descartes, au XVIIe siècle; sépare radicalement l'homme de l'animal : ce dernier ri'est qu'un automate matériel justiciable des lois du monde physique, tandis que l'homme est doté par Dieu d'une Ame immatérielle. Ces vues sont essentiellement spéculatives. Mals les progrès de l'expérimentation conduiront des observateurs comme....

« l'image classique des animaux donnée par les anciennes ..

histoires naturelles •.

les résultats obtenus à l'occasion des nouvelles études du monde animal n'en sont pas moins d'une importance capi­ tale.

l'établissement des lois de la génétique n'aurait pas été possible sans le .

concours de la petite m9uche du vinaigre, la drosophile.

la plupart des progrès de la médecine sont dus aux expérimenta­ tions effectuées sur les animaux de laboratoire (cobayes, souris, etc.).

Avec le physiologiste russe Pavlov (1849-1936), le chien s'est acquis de nouveaux titres de reconnaissance en aidant à élaborer la théorie des réflexes conditionnels et les méthodes thérapeutiques ou pédagogiques qui lui sont asso- ciées.

· A cOté d'indispensables auxiliaires, chercheurs et médecins trouvent dans le règne animal les véhi­ cules de quelques-unes des plus redoutables épi­ démies.

la lutte contre le paludisme et la fièvre jaune, responsables de la mort de centaines de mil­ liers d'êtres humains chaque année, est inséparable de l'étude approfondie du moustique.

Pour les mêmes raisons, la mouche reste au centre des recherches menées par les épidémiologlstes.

Dans un tout autre domaine de la médecine, les spécialistes de la psychosomatique doivent beau­ coup ·à des animaux comme le singe ou le rat.

En les soumettant à certaines épreuves et en analysant leurs réactions , ils ont pu éclairer le problème du stress affectant les êtres humains .

les sociologues eux-mêmes tirent de précieux enseignements de l'observation de la vie en groupe de certaines espèces.

A divers égards, les baboulna en liberté ne se comportent pa8 différemment des hommes.

les mécanismes affectifs mis en jeu par la paternité deviennent plus clairs quand on les volt. »

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