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L'arbre au fil des saisons

Publié le 05/04/2013

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PHOTOSYNTHÈSE ET CROISSANCE

Les arbres sont des organismes autotrophes et phototrophes. En exploitant la lumière comme source d'énergie, ils sont capables de fabriquer des molécules assimilables et organiques (glucides, lipides et protéines) à l'aide de matière inorganique (eau, carbone et éléments minéraux). C'est le processus de la photosynthèse, à la base de la vie sur Terre. L'eau et les minéraux sont puisés dans le sol par les racines, tandis que le carbone est capté dans l'air. Le siège de ce mécanisme est le plaste, un organite spécifique des végétaux. Celui-ci contient des pigments (notamment la chlorophylle) qui permettent la conversion de l'énergie lumineuse en énergie chimique.

« par la suite, les graines.

La graine renferme l'embryon végétal.

Elle est constituée d'une enveloppe protectrice (tégument) et d'un tissu de réserves nutritives.

Les graines sont dispersées selon plusieurs modes : autochorie (par la plante elle-même), barochorie (pesanteur), anémochorie (vent), hydrochorie (eau), zoochorie (animaux).

Après la germination qui intervient selon certaines conditions d'environnement (température, humidité , incendie ...

), une graine forme un nouvel individu.

PHOTOSYNTHÈSE ET CROISSANCE Les arbres sont des organismes autotrophes et phototrophes.

En exploitant la lumière comme source d'énergie, ils sont capables de fabriquer des molécules assimilables et organiques (glucides, lipide s et protéines) à l'aide de matière inorganique (eau, carbone et éléments minéraux).

C'est le processus de la photosynthèse, à la base de la vie sur Terre.

L'eau et les minéraux sont puisés dans le sol par les racines, tandis que le carbone est capté dans l'air.

Le siège de ce mécanisme est le plaste, un organite spécifique des végétaux.

Celui-ci contient des pigments (notamment la chlorophylle) qui permettent la conversion de l'énergie lumineuse en énergie chimique.

Sur la base de cette photosynthèse , la croissance d'un arbre s'effectue à deux niveaux : en hauteur et en diamètre.

La croissance en hauteur est d'abord assurée par le bourgeon terminal , futur tronc, et les bourgeons terminau x des différentes branches .

Les bourgeons axillaires créent quant à eux des pousses feuillées à partir de l'axe principal.

L'accroissement en diamètre s'applique à la plante entière (tronc et branches ) et est engendré par le cambium.

Ce tissu génère vers l'extérieur le liber et vers l'inté rieur l'aubier.

Néanmoins, sous nos climats, la croissance n'est pas uniforme tout au long de l'année, le cambium n'est actif que pendant le printemps et l'été .

C'est cette alternance saisonnière qui se retrouve dans la structure du bois sous formes de cemes .

Ces anneaux de croissance sont visibles dans une coupe du tronc: le printemps est l'époque de croissance la plus importante, on observe alors des cernes clairs et épais.

Durant l'été, la pousse plus faible génère des cercles plus sombres et plus fins.

La dendrochronologie permet de reconstituer la vie d'un arbre à partir de l'analyse des variations de l'épaisse ur des cernes et de leurs anomalies.

Les différentes phases de développement et de croissance des arbres sont dépendantes de facteurs externes : les conditions environnementales, en particulier climatiques (périodes météorologiques , précipitation , température et photopériodisme) ; et parfois de facteurs internes : caractéristiques génétiques, santé de l'arbre.

Sous nos latitudes , les principaux paramètres intervenant sont la photopériode (c'est le rapport entre la durée du jour et de la nuit) et la température.

Dans les régions au climat sec, la disponibilité en eau est prédominante tout comme la température.

Lorsque la température est un élément décisif, la phénologie utilise un outil spécifique : la somme des degrés-jour.

Les scientifiques additionnent les relevés de température de l'ensemble des jours nécessaires à l'apparition d'un épisode particulier et estiment ainsi la durée d'un développement donné.

La lumi ère (photopériode) joue également un rôle primordial dans de nombreux processus biologiques et biochimiques : l'entrée ou la levée de dormance des bourgeons et des semences, la chute des feuilles ...

HIVER L'hiver est une période de repos pour les arbres, une sorte d'hibernation végétale, appelée dormance.

Les angiospermes ont perdu leurs feuilles, la sève ne circule plus et le proces sus de photosynthèse est donc interrompu, tout comme la croissance.

Cette phase est essentielle à la survie des arbres et permet une meilleure protection aux conditions environnementales, notamment le froid et en particulier le gel.

À contrario, les gymnospermes, dont les aiguilles persistent, disposent de résine pour se protéger du gel et conserve donc une activité réduite.

Il existe également une dormance pour les graines.

En effet, pour de nombreuses espèces, les graines ne germent pas immédiatement et nécessitent une phase de repos.

Dans tout les cas, ce phénom ène de dormance est déclenché par plusieur s paramètres , principalement la diminution de la photopériode et la diminution des températures.

Un ensemb le de mécanismes internes à la plante , en particulier hormonaux , entrent également en action et inhibent le développement et la croissance.

PRIN TEMPS Le printemps est en règle générale marqué par une forte croissance et de nombreux processus de réveil et de développement.

La germination est la premièr e phase de développement d'un organisme, de la graine à la plante .

Elle s'opère avec la levée de la dormance dont la durée peut être très variable d'une espèce à l'autre : de quelques jours à plusieurs centaines d'années .

Plusieurs paramètres extérieurs sont nécessaires à ce processus (température , lumière , humidité, intervention exogène ...

) : par exemple, sous nos latitudes , de nombreuses espèces requièrent une période préalable de froid (hiver) pour éviter toute germination à l'automne et destruction du plant en hiver , tandis que d'autres nécessitent la dégradation du tégument par les sucs digestifs d'un animal.

La germination débute par l'absorption d'eau, puis, à l'aide des réserve s contenues dans les cotylédons, la tige et la racine se développent.

Finalement, les cotylédons disparaissent tandis que les feuilles se développent et assurent par photosynthèse , la croissance du plant.

Au printemps, avec le rallongement des jours et la reprise de la photosynthèse, les bourgeon s débourrent : les écailles protectrices qui recouvrent le bourgeon s'écartent et laissent apparaître la bourre .

La température joue ici un rôle mineur par rapport à la photopériode.

Ainsi, les bourgeons ne risquent pas de s'activer précocement (lors d'un hiver clément) et de subir des périodes de gel tardives.

Les bourgeons contiennent des ébauches de fleurs ou de feuilles repliées autour d'un point floral ou végétatif.

En début de vie d'un arbre , le bourgeon terminal est le seul actif et assure la croissance de l'arbre en hauteur .

Suite au débourrement des bourgeons intervient la feuillaison : c'est l'appari tion des premières feuilles.

Leur croissance est principalement liée à la température et à la présence d'eau.

La floraison correspond au développement de fleurs issues de bourgeons floraux.

Elle implique que l'arbre ait atteint un certain stade de développement végétatif et qu'il ait généralement subi une période de froid (vernalisation).

Des facteurs de stress hydriques ou de chocs thermiques interviennent également, mais c'est essentiellement la photopériode qui prime.

Ce sont les feuilles qui perçoivent la lumière et émettent un signal, le florigène, qui induit ce phénomène.

Il existe des plantes de jours courts ne fleurissant que si la période de jour est inférieure à un seuil critique (l'automne et l'hiver) et inversement celles de jours longs qui fleurissent au printemps et en été.

Enfin, les plantes neutres sont indifférentes à la photopériode.

L'induction florale est un processus faisant évoluer un bourgeon végétatif en bourgeon floral.

La plante, en réponse à des conditions environnementales spécifiques (en particulier la photopériode), donne priorité à la reproduction plutôt qu'à la croissance végétative.

C'est également au printemps que les ébauches foliaires sont formées.

Elles passeront l'hiver protégées dans les bourgeons pour «éclore» au printemps suivant: c'est le bourgeonnement.

Ért Pendant l'été, la croissance végétative de l'arbre est ralentie.

C'est l'heure de la reproduction .

La fructification est la transformation, par fécondation, des fleurs en fruits : l'ovaire de la fleur devient le fruit et les ovules des graines.

Le fruit suit alors une phase de croissance.

Le rôle du fruit à ce stade est de protéger les graines en développement qu'il contient.

L'aoûtement est l'ensemble des phénomènes physiologiques visant à préparer l'arbre à la période hivernal.

Il s'étend généralement du mois d'août (d'où son nom) jusqu'à la chute des feuilles.

Ces principales caractéristiques sont la mise en réserve d'éléments nutritifs et la lignification des rameaux.

L'arbre et les saisons AUTOMNE Cette saison est caractérisée par la préparation de l'arbre à la dormance , étape indispensable à la survie de l'arbre aux conditions hivernales.

La croissance est à son minimum et l'évolution des paramètres de température et de photopériode vont déclencher plusieurs processus, dont le plus flagrant est la coloration et la chute des feuilles .

Des mécanismes hormonaux vont amorcer l'entrée en vie ralentie de certains organes (les bourgeons notamment) , voire leur sénescence (les feuilles).

Après sa croissance estivale, le fruit passe au stade de la maturation, ce qui permet d'assurer, après la protection des graines, sa deuxième fonction : la dissémination de ces dernières.

Concernant la coloration et la chute des feuilles, ces processus sont directement dépendants des paramètres de température et de photopériode.

La coloration verte des feuilles est due à la chlorophylle, le pigment responsable de la photosynthèse.

À l'approche de l'automne, la baisse des températures provoque la dégradation de la chlorophylle.

D 'autres pigments présents dans la feuille sont alors visibles, en particulier des caroténoïdes et des anthocyanes.

La chute des feuilles est ensuite dépendante d'équilibres hormonaux qui génèrent une zone d'abscission à la base du pétiole.

La feuille tombe sous l'acti on du vent ou de son propre poids.. »

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