Les animaux de la chaîne des Andes

« A gauche: Les alpagas sont plus petits que leurs plus proches parents, les lamas .

Ils ont une fourru­ re douce et soyeuse qui est à la fois chaude et légère .

Habi tuellement, elle est n oi re ou rouge brun, mais il existe aussi des alpagas q ui présen tent plusieurs cou leurs .

A droite : Tout comme ses sept congénères, le momot commun présente des cou­ leurs très vives.

Malgré cela, il est difficile à repé­ rer, étant donné qu'il vit dans les forêts sombres des montagnes.

ler plus vite.

Grâce à cette particularité, la vigogne qui vit sur les plaines surélevées des Andes à une altitude d'envi­ ron quatre mille mètres au-dessus du niveau de la mer, peut trouver suffisamment d'oxygène pour continuer à errer dans ces régions.

Un autre avantage de la vigogne est le f.lit qu'elle possède trois fois plus de globules rou­ ges q1 e l'homme.

Cependant, les températures basses n'exif ,e n t pas uniquement une bonne circulation sanguine mais é·~alement une fourrure épaisse et un corps de gran­ de tahl c .

Une telle forme d'adaptation se retrouve, par exemple, chez le tapir des montagnes qui peut monter jusqu'aux arêtes des hauts contreforts andins à une alti­ tude de deux à quatre mille mètres.

Son poil est bien plus serré que celui de ses cousins des forêts tropicales.

Il atteint environ la taille d'un petit poney (entre 75 et 80 cm de hauteur).

Dans cette même contrée, mais à une moindre altitude, on rencontre l'ours à lunettes, le seul membre de la famil- le des ursidés de la région néo-tropicale.

Malgré le fait qu 'il soit un ours, il ne présente pas une taille très grande; il mesure, au maximum, 140 cm en longueur et 80 cm en hauteur.

Sa fourrure hirsute varie du noir au brun foncé.

Elle est toutefois moins épaisse que celles des ours vivant dans les régions tempérées.

Au niveau du museau, la cou­ leur du pelage s'éclaircit et prend une teinte jaune clair.

Les yeux sont entourés de deux anneaux de couleur clai­ re.

C'est cette particularité qui a valu son nom à cet ours.

Nous possédons très peu d'informations quant à son comportement dans la nature.

Tout ce que nous savons, c'est qu'il est un excellent grimpeur et qu'il donne la pré­ férence à une nourriture végétale.

Dans la nature, cette espèce risque de disparaître rapidement.

Alors qu'une seule espèce de la famille des ours a pu s'établir dans cette région néo-tropicale, les bovidés, eux, furent .plus nombreux à envahir ces contrées.

Bien qu'on puisse s'attendre à voir des espèces apparentées aux chè­ vres et aux moutons, il s'agit en fait de cousins du oha- 133. »