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Les Cultures intensives dans le monde

Publié le 14/10/2011

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La plupart des fermiers organisent leur activité en fonction d'un calendrier saisonnier. Celui-ci est particulièrement complexe sur une ferme mixte. La plupart des récoltes se font à la fin de l'été, et le vêlage a lieu à l 'automne, de façon que ta traite du lait soit optimale en hiver, lorsque tes cours sont au plus haut.

« prix de vente élevés, comme les fleurs , les fruits et les légumes: le fait que ces produits soient fragiles et coûteux à transporter est compensé par la proximité du lieu de production via les marchés.

Les cultures intensives comprennent les jar­ dins maraîchers et l'horticulture (la culture des plantes sous serre), les fermes pratiquant la rota­ tion de plusieurs cultures au cours de l'année, ou d'année en année ; l'agriculture mixte qui associe cultures de céréales et élevage de volailles ou de bétail; ainsi que les fermes de l'industrie laitière.

L'agriculture intensive L'exploitation agricole d' un terrain est intensive à partir du moment où la main-d 'œuvre et les crédits permettent de l'enrichir en engrais et de conditionner de façon optimale la croissance des plantes (sélection des graines, arrosage fré­ quent, protection par des serres).

Non seule­ ment ces techniques assurent un rendement supérieur lors d'une récolte , mais elles offrent la possibilité d'enchaîner plusieurs cultures dans l'année, multipliant d'autant la productivité annuelle d 'un hectare.

C'est ainsi que le rende­ ment du blé dans les exploitations intensives françaises a triplé de 1930 à nos jours , passant de 20 à près de 60 quintaux par hectare.

De même , en région méditerranéenne , le ren­ dement des tomates cultivées sous serre dépasse aujourd'hui 10 kg par an au mètre carré.

!.:emploi des serres permet d'atteindre des rendements éle­ vés : ces abris en verre laissent passer la lumière solaire tout en enfermant les cultures dans un milieu clos, où la température et l'humidité sont régulées , souvent avec l'aide d' un chauffage d ' appoint et de brumisateurs et d 'arrosoirs auto­ matiques.

En "corrigeant '' ainsi les conditions cli­ matiques naturelles, les serres étendent les périodes favorables de croissance à la quasi-totali­ té de l'année .

Ainsi, certaines plantes peuvent être semées très tôt (les cultures hâtées) , tels les hari­ cots semés dès février et récoltés en mai.

D'autres , au contraire , sont semées en fin de saison (les cul­ tures forcées) , comme les carottes tardives semées sous serre en novembre et récoltées en février.

En France , le développement des cultures sous serre remonte aux années 1950 et s'est accé­ léré au début des années 1970 , quand leur super­ ficie a plus que triplé en cinq ans , passant de 700 à 2 500 hectares.

Dans les années qui suivi­ rent , la crise pétrolière a rendu plus coûteux le chauffage des serres et freiné leur forte expan­ sion.

Il en a toutefois résulté de nouvelles techno­ logies , avantageuses sur le plan écologique, et qui ont contourné le problème de l'énergie - i L'agricultu re a intensive réclame une main ­ d ' œuvre nombreuse : les exploitations font souvent appel à des travailleurs itinérants , comme ici ces immigrés mexicains , venus pour le ramassage des laitues en Californie .

i Récolte A mécanisée des petits pois sur l'ile de Tasmanie , au large de l'Australie .

Les e xploitations intensives en plein air sont le p rivilège des régions tempérées , où les serres et les protections sont moins nécessaires .

notamment les panneaux thermiques pour emmagasiner la chaleur solaire et distribuer le chauffage ; et les éoliennes pour actionner les pompes d'irrigation et les systèmes d'arrosage.

Il est aussi à noter que tout récemment un certain nombre d 'exploitations ont décidé de ne plus faire appel à des engrais chimiques et opté pour des cultures intensives "à l'ancienne» , en ne s'appuyant que sur des engrais naturels (telle fumier de cheval qui présente le double avan­ tage d'être à la fois un engrais et un radiateur, puisqu ' il dégage de la chaleur en fermentant).

Ces cultures dites biologiques ou macrobio­ tiques sont plus coûteuses que les exploitations industrielles , mais une clientèle de plus en plus concernée par les aliments naturels , la qualité des produits et la sauvegard e de l'environne­ ment est prê te à en payer le prix.

La géographie agricole En France, la production sous serre intéresse prin­ cipalement les légumes, et notamment les tomates , les laitues et les concombres , qui repré­ sentent près de 90 % de la production nationale.

Les fleurs ne représentent qu'une part mineure du marché, sauf dans certaines régions spécialisées , telles la Côte d 'Azur et l'Île-de-France.

Au nombre de serres , c' est la région Provence-Alpes-Côte d 'Azur qui vient en tête des régions françaises avec plus de 40 % des exploitations (en superfi­ cie), suivie par les pays de Loire , le Languedoc­ Roussillon et la Bretagne (10 % chacune).

Les régions méditerranéennes , qui assurent l'essentiel de la production horticole française, bénéficient d' un climat propice: étés chauds et secs , hivers doux et pluvieux.

Le sol est souvent ingrat (sauf dans les vallées ), mais se prête aux techniques intensives- engrais et irrigation notamment.

Outre les cultures intensives de base (légumes et fleurs), le bassin méditerranéen accueille aussi des cultures spécialisées , adaptées à la sécheresse estivale: vignes, oliviers, noyers et figuiers.

Une méthode particulière y consiste à alterner des rangées de cultures différentes , comme , par exemple , des parcelles de légumes séparées par des rangs d'oliviers ou de figuiers.

On rencontre également le climat de type méditerranéen sur d'autres continents, notam­ ment en Californie du Sud , où sont installées cer­ taines des fermes et exploitations intensives les plus productives du globe.

!.:agriculture intensive est également concen­ trée à proximité des capitales et des grandes villes , qui constituent leur marché principal, et ainsi que dans les régions où les conditions clima­ tiques sont les plus clémentes.

C'est ainsi qu'en France la culture des fleurs , fruits et légumes se rencontre dans les régions situées en Bretagne , en Normandie, et dans les pays de Loire où le climat est océanique et particulièrement doux.

Exceptionnellement , certains pays parvien­ nent à exporter leur production horticole, notam­ ment les Pays-Bas où la culture sous serre repré­ sente 15 % de la production agricole nationale.

Les fleurs y sont réfrigérées avant d'être exportées et acheminées par avion vers des marchés étran­ gers: les autres pays de l'Union européenne mais aussi le Japon.

Les élevages et les laiteries L'élevage des volailles et du bétail ainsi que l'industrie laitière sont les secteurs les plus perfor­ mants de l'industrie agroalimentaire.

Le lait est un aliment complet très prisé qui assure à lui seul le principal revenu des communautés fermjères de l'Europe de l'Ouest et de la côte Est des Etats­ Unis et du Canada (des côtes de l'Atlantique jusqu 'aux grandes prairies centrales ) .

Ces régions connaissent un climat tempéré et humide, plus propice au pâturage des bovins et aux céréales qu 'aux formes d'agriculture plus maraîchères.

Elles sont également proches des grandes concentrations urbaines , qui leur assurent ainsi l'essentiel de leurs ventes.

Les techniques d' élevage intensif ont fort e­ ment marqué l'industrie laitière.

Alors que la pro­ ductivité moyenne d 'une vache, tous types d'éle­ vage confondus, est de 2 200 litres de lait par an, les moyennes obtenues dans les fermes inten­ sives atteignent aujourd 'hui 5500 litres en France.

Dans de telles fermes laitières , les vaches sont ras­ semblées sur des espaces réduits ( moins d'un hectare par vache) et nourries de foins et autres fourrages récoltés à même l'exploitation , ou achetés à l'extérieur.

Les vaches sont traitées de façon mécanisée (pots-trayeurs , lactoducs , ache­ minement par canalisations du lieu, au lieu. »

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