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Les Fruits tropicaux

Publié le 17/09/2013

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Dans plusieurs petits pays en voie de dévelop­pement, la banane est devenue la principale richesse à l'exportation, au point qu'en Amérique centrale, certains États furent surnommés «répu­bliques bananières«. Le Honduras a été le premier à bénéficier de cette appellation péjorative. En effet, celle-ci suggérait que le pays était pauvre, politiquement instable et généralement sous l'emprise des sociétés multinationales proprié­taires des plantations. Pour avoir acquis un poids économique exorbitant, ces sociétés étaient en position d'influer considérablement sur la poli­tique des gouvernements.

 

Aujourd'hui, les premiers pays producteurs de banane sont le Brésil, l'Ouganda, l'Inde, les Philippines, la Colombie, l'Équateur, le Rwanda ainsi que l'Indonésie. Sur les quelque 42 millions de tonnes produits chaque année dans le monde entier, on estime qu'environ 7,5 millions de tonnes donnent lieu à un commerce internatio­nal. Les premiers pays exportateurs sont les pays d'Amérique centrale, les Philippines - où l'on cultive les bananes dans d'immenses plantations ­ainsi que les Antilles où la majorité de la produc­tion, provenant d'exploitations de petite taille, est vendue à d'autres sociétés qui se chargent alors

« LA BANANE ET L'ENVIRONNEMENT 126 Les Fruits tropicaux I On cueille les bananes lorsqu'elles sont vertes afin de conserver leur saveur.

Ci-dessus, un employé manipulant les fruits très soigneusement pour ne pas les abîmer.

nent des fibres dont on se sert pour fabriquer des sacs ou des tapis.

Les larges feuilles de certains bananiers servent aussi à construire des toitures.

Où poussent les bananes? Les bananiers poussent de préférence dans des endroits chauds et humides, où les températures ne descendent jamais au-dessous de 11 °C.

A de plus basses températures, les arbres sont endom- magés.

Les bananes nécessitent également des précipitations annuelles d'au moins 1 500 mm.

Il est également possible de cultiver les bananiers dans des régions plus sèches, où les sols sont pro- fonds et riches, en recourant à l'irrigation.

Les grands vents causent de sérieux dommages aux bananiers.

c'est le cas dans les îles des Antilles qui se situent sur la trajectoire des ouragans, un inconvénient majeur comparé aux zones d'Amé- rique centrale épargnées, elles, par les ouragans.

La banane est originaire d'Asie méridionale.

Les marchands arabes l'ont importée en Afrique orientale et les explorateurs européens l'ont intro- duite aux îles Canaries.

En 1516, un Espagnol l'a emportée jusqu'en Amérique.

Jusqu'au milieu du xl xe siècle, la banane était cultivée surtout pour une consommation locale.

Mais, dans la seconde moitié du xlxe siècle, les marchands se rendirent compte du marché potentiel que représentait la banane dans les pays industrialisés d'Europe et d'Amérique du Nord.

Vers 1890, plusieurs grosses sociétés, y com- pris l'American United Fruit Company (baptisée chiquita) ont commencé à créer de grandes plantations de bananiers en Amérique centrale.

Chaque plantation vivait en autarcie avec son vil- lage réservé aux ouvriers, ses écoles, hôpitaux et commerces.

celle organisation, caractérisée par de gros investissements financiers, une mécanisa- tion massive et un encadrement administratif, se révéla immédiatement d'une grande rentabilité.

La peau du ramboutan - un fruit doux, pulpeux, dont la texture ressemble à celle du lychee - est recouverte d'épines douces.

Ce fruit tropical qui vient de Malaisie n'est guère exporté de nos jours.

Dans plusieurs petits pays en voie de dévelop- pement, la banane est devenue la principale richesse à l'exportation, au point qu'en Amérique centrale, certains Etats furent surnommés «répu- bliques bananières».

Le Honduras a été le premier à bénéficier de cette appellation péjorative.

En effet, celle-ci suggérait que le pays était pauvre, politiquement instable et généralement sous l'emprise des sociétés multinationales proprié- taires roprié taires des plantations.

lk)ur avoir acquis un poids économique exorbitant, ces sociétés étaient en position d'influer considérablement sur la poli- tique des gouvernements.

Aujourd'hui, les premiers pays producteurs de banane sont le Brésil, l'Ouganda, l'Inde, les Philippines, la Colombie, l'Équateur, le Rwanda ainsi que l'Indonésie.

Sur les quelque 42 millions de tonnes produits chaque année dans le monde entier, on estime qu'environ 7,5 millions de tonnes donnent lieu à un commerce internatio- nal.

Les premiers pays exportateurs sont les pays d'Amérique centrale, les Philippines - où l'on cultive les bananes dans d'immenses plantations - ainsi que les Antilles où la majorité de la produc- tion, provenant d'exploitations de petite taille, est vendue à d'autres sociétés qui se chargent alors Les effets des plantations commerciales de bananes sur l'environnement sont préoccu- pants.

Au Costa Rica par exemple, la produc- tion de 'dollar-bananes» bon marché implique l'utilisation massive de pesticides, qui sont déversés dans les cours d'eau, et qui détrui- sant la faune et leurs habitats.

La déforestation qui accompagne la création des plantations et qui va de pair avec la monoculture (c'est-à-dire la culture d'année en année d'un seul et même produit) amoin- drit la fertilité des sols et entraîne leur éro- sion.

Les terres érodées des plantations et des zones forestières rasées au Costa Rica, par exemple, sont «lessivées» dans la mer, asphyxiant les récifs de coraux.

Dans ces conditions, la production à grande échelle nuit à l'environnement et réduit les possibili- tés touristiques de nombreuses régions.

de l'exporter et de la commercialiser.

Les États- Unis et l'Europe sont actuellement les deux prin- cipaux clients de ces pays.

La banane en Europe Le commerce international de la banane a fait l'objet d'une controverse au sein de la commu- nauté européenne.

En 1990, les importations de l'Europe atteignaient 3,2 millions de tonnes, dont plus de la moitié provenait de l'Amérique du Sud, de l'Amérique centrale et des Philippines (que l'on appelle «dollars-banane»), 20 % des DOM-TOM (Guadeloupe et Martinique) et 40. »

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