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Les lézards

Publié le 10/01/2015

Extrait du document

Geoffroy et dont la forte tête est couverte « d'écailles d'une petitesse extrême » de cou¬leur gris violacé. Puis il décrit l'agame agile, de « forme svelte et élégante », qui habite les environs de Bagdad, et l'agame rude, « qui fait son trou dans la terre et court à sa surface avec une grande agilité pendant le jour ». Le troisième genre est celui des lézards. « Caractérisés par leur langue mince, extensible et terminée par deux longs fi¬lets », ils ont le corps recou¬vert d'écailles ; chez Faisant suite à la descrip¬tion des reptiles com¬mencée par Étienne Geoffroy Saint-Hilaire, une série d'observations détaillées accompagne les planches gravées par Jules César Savigny. Cette seconde partie, assurée par l'autre jeune zoolo¬giste de l'expédition d'Égypte, s'attache plus particulièrement à la clas¬sification et à la différen¬ciation des diverses espè¬ces observées sur les rives du Nil.

« l'éclat du jour et [que] c'est pendant la nuit qu'ils vont à la recherche de leur nourriture qui consiste principalement en insectes ».

Ce genre com­ prend de nombreuses es­ pèces, dont le gecko de Savi­ gny et le gecko des maisons, que Geoffroy Saint-Hilaire appelle gecko lobé.

Viennent ensuite les agames, de forme allongée et pou­ vant « à volonté remplir leur gorge de manière à former une espèce de goitre ».

Ils se répartissent en cinq groupes : « les galeotes, les lophyres, les ta payes et les changeans ».

Parmi eux, Savigny donne son nom au changeant de Savi­ gny, qui serait une variété de l'agame variable décrit par Geoffroy et dont la forte tête est couverte « d'écailles d'une petitesse extrême » de cou­ leur gris violacé .

Puis il décrit l'agame agile, de «forme svelte et élégante », qui habite les environs de Bagdad, et l'agame rude, « qu i fait son trou dans la terre et court à sa surface avec une grande agilité pendant le jour ».

Le troisième genre est celui des lézards.

« Caractérisés par leur langue mince, extensible et terminée par deux longs fi­ lets », ils ont le corps recou­ vert d'écailles ; chez « les mâ­ les, on trouve une double verge » ; enfin, « leur queue est cylindrique et ne présente ni crête ni carène ».

Ces ani­ maux élégants « d'une agilité extrême » s'engourdissent à la saison froide, recherchent les rayons du soleil, se nour­ rissent d'insectes, de mollus­ ques et d'œufs et « sont na­ turellement très doux ».

Avant de « se livrer aux plai­ sirs de l'amour , ils changent de peau ».

Savigny décrit le lézard gris pommelé proche du lézard des murailles, le lé­ zard de Savigny qui se dis­ t ingue du précédent par la dispos i tion de ses écailles, le lézard bosquien à sept raies longitudinales, le lézard rude et le lézard d'Olivier d'un gris -lilas .

Le genre des scinques com­ prend « des sauriens dont les pieds sont très courts, la lan­ gue non extensible et le corps tout couvert d'écailles égales et imbriquées ».

Leur corps « tout d'une venue avec la queue » leur donne la forme « d'un fuseau, d'un cylindre ou de serpens ».

Savigny don­ ne encore son nom à la pre­ mière espèce qu'il dessine, le scinque de Savigny, et lui ad­ joint une variété à cause de la disposition du méat auditif.

Il décrit ensu ite le scinque rayé,. »

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